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Un professeur de Concordia est cotitulaire d’une chaire de recherche unique en intelligence artificielle et en santé

Simon Bacon et le professeur à l’ÉTS Éric Granger étudieront les effets de l’ambivalence sur l’adoption d’un mode de vie plus sain
22 juillet 2021
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Homme souriant portant une chemise à col à carreaux bleu, blanc et marron
Simon Bacon : « Cette chaire est une formidable marque de reconnaissance pour les travaux qu’Éric et moi menons au carrefour de la santé et de l’intelligence artificielle. »

La prochaine génération de travaux de recherche en santé à Concordia recevra bientôt un coup de pouce grâce à une nouvelle subvention de recherche novatrice du Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS).

Simon Bacon est professeur au Département de santé, de kinésiologie et de physiologie appliquée de la Faculté des arts et des sciences de Concordia. En compagnie d’Éric Granger, professeur en génie à l’ÉTS, il s’est vu attribuer l’une des deux doubles chaires de recherche sur intelligence artificielle dans le domaine de la santé, laquelle s’accompagne d’une enveloppe de 1,5 million de dollars sur trois ans.

Selon le FRQS, la cosupervision d’étudiants et de boursiers postdoctoraux permettra de développer la prochaine génération d’expertise transversale en sciences de la vie et en intelligence artificielle.

Les deux chercheurs combineront leurs compétences respectives pour discerner et mesurer l’ambivalence en matière de santé au moyen de la reconnaissance automatique des expressions assistée par intelligence artificielle.

M. Bacon, qui est également titulaire de la Chaire SRAP-IRSC sur les essais cliniques comportementaux novateurs axés sur les patients et codirecteur du Centre de médecine comportementale de Montréal, se dit honoré par cette nomination unique.

« Cette chaire est une formidable marque de reconnaissance pour les travaux qu’Éric et moi menons au carrefour de la santé et de l’intelligence artificielle. Elle nous permettra d’en faire encore plus pour aider la population », se réjouit-il.

« Nous sommes également ravis de pouvoir recruter et former d’excellents étudiants et boursiers postdoctoraux dans ces deux domaines. Ce sera véritablement un travail d’équipe. »

« Je veux faire de l’exercice, mais je n’ai pas le temps »

Les comportements relatifs à la santé constituent les principaux facteurs de risque liés aux maladies chroniques, comme les maladies cardiaques et respiratoires et le cancer, dont les répercussions vont croissantes à l’échelle mondiale. L’amélioration des habitudes alimentaires et l’exercice physique peuvent mener à une vie plus saine, mais l’ambivalence face au changement représente un défi de taille. Souvent, cette ambivalence est très subtile et s’exprime de manière non verbale, par exemple par un haussement d’épaules, ce qui la rend difficile à saisir.

M. Bacon étudie les effets des habitudes de santé et du mode de vie sur les maladies chroniques. Il espère que, grâce à de nouvelles avancées en intelligence artificielle, le programme débouchera sur une application accessible et adaptable à chaque personne. L’objectif global est d’améliorer les résultats cliniques et de réduire la charge causée par les maladies chroniques.

« Les caméras et les micros dont sont dotés la plupart des appareils numériques nous offrent un excellent moyen de mesurer l’ambivalence avec une application de cybersanté », souligne-t-il.

« L’idée est d’essayer de comprendre la personne qui se trouve devant l’écran. Ainsi, au lieu de recevoir des directives standard – “fais ceci, fais cela” –, elle reçoit un massage adapté à ce qu’elle ressent à ce moment-là, au ton de sa voix et à d’autres indices qui pourraient autrement passer inaperçus. »

L’un des objectifs du tandem de chercheurs est de mettre au point des solutions pouvant servir à mesurer l’ambivalence dans des domaines autres que la santé, partout où l’on souhaite modifier des comportements.

En plus de former des étudiants aux cycles supérieurs et des postdoctorants pour les aider dans leurs travaux de recherche, MM. Bacon et Granger travailleront en étroite collaboration avec des patients, des professionnels de la santé et des partenaires universitaires et du secteur privé. Le partenariat s’étend également aux étudiants en génie de l’ÉTS et aux étudiants en sciences comportementales de Concordia. Ceux-ci participeront directement aux travaux, qui comprennent des éléments de formation novateurs.

Avec l’approbation récente, par le conseil d’administration de Concordia, d’une nouvelle École de la santé, la vice-rectrice intérimaire à la recherche et aux études supérieures Paula Wood-Adams affirme que cette collaboration avant-gardiste est un exemple de la diversité de la recherche en santé qui fait la réputation de l’Université.

« En fusionnant ainsi les domaines de l’intelligence artificielle et de la santé, qui se chevauchent de plus en plus, non seulement Simon et Éric plongent tête première dans deux des axes prioritaires de Concordia, mais ils tirent également parti de leurs expertises différentes pour trouver des solutions tangibles à des défis réels. »

Apprenez-en plus sur la Chaire de recherche en intelligence artificielle et en santé numérique pour la modification de comportements de santé.



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