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De l’accès au transport en commun au balado sur les plantes – la toute dernière exposition de CitéStudio Montréal est en ligne

Plusieurs projets étudiants de Concordia ont été primés lors d’une cérémonie virtuelle le mois dernier
20 janvier 2021
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Aaron Bensmihen : « Savoir que notre projet pourrait contribuer à orienter de futurs plans à la ville, c’est vraiment super! » | Image : CitéStudio Montréal
Aaron Bensmihen : « Savoir que notre projet pourrait contribuer à orienter de futurs plans à la ville, c’est vraiment super! » | Image : CitéStudio Montréal

Tenue en décembre dernier en mode virtuel, la cérémonie de remise des prix de CitéStudio Montréal marquait la fin d’une deuxième ronde de proposition de projets couronnée de succès. Plusieurs étudiantes et étudiants de Concordia y ont présenté des initiatives visant à relever des défis urbains à l’échelle locale.

Les projets dévoilés lors de l’exposition Voilà! de l’automne 2020 de CitéStudio Montréal sont maintenant en ligne. Y figurent les réalisations de plusieurs membres de la communauté de Concordia ayant participé à la dernière édition.

CitéStudio Montréal encourage l’engagement civique en organisant des collaborations entre les étudiants et la Ville. Dans le cadre de cette initiative, des cours de Concordia sont jumelés à des projets de la Ville qui profitent à toute la communauté. Inspiré du modèle à succès de CityStudio Vancouver, CitéStudio Montréal a été lancé en 2019.

L’exposition de l’an dernier avait fait l’objet d’un après-midi entier d’activités. Cette année, en raison des restrictions imposées par la pandémie de COVID-19, on a plutôt opté pour une vitrine en ligne où sont présentés les derniers projets, chacun étant axé sur une des quatre thématiques urbaines suivantes : îlots de chaleur; comportements solidaires; espaces publics; et grands projets urbains.

Balado et littératie botanique

Quatre groupes d’étudiantes et étudiants de Concordia ont vu leurs projets respectifs évalués par un jury de CitéStudio, puis présentés lors de la cérémonie de remise de prix 2020 de CitéStudio Montréal, le 17 décembre dernier, à ESPACE 4.

Pouvoir aux plantes – un projet de balado pensé par Lauren Michaud, Adji Seck, Jacqueline Trudel, Dakota Kitchen et Samar Boudinar – a remporté le prix Concept original. Le projet a également été reconnu comme choix du jury.

Le Service de la gestion et de la planification immobilière de la Ville de Montréal a élaboré Pouvoir aux plantes en collaboration avec Nicolas Marier, expert municipal affecté au projet. L’équipe étudiante a planché sur le projet dans le cadre du cours SOCI 398 (Governance of Nature [« gouvernance de la nature »]), donné par Katja Neves, professeure de sociologie et d’anthropologie.

« L’expérience s’est révélée très enrichissante », affirme Jacqueline Trudel. « Parce que nous avions tous quelque chose d’unique à apporter à la table, la participation de chaque membre de l’équipe s’est révélée essentielle à la réussite du projet. »

L’idée derrière le balado consiste à faire découvrir au public des plantes indigènes d’Amérique du Nord. Pour ce faire, on a conçu une expérience interactive au moyen de bacs à plantes pourvus de code QR répartis sur le territoire montréalais. En balayant un des codes à l’aide de leur téléphone, les utilisateurs ont accès à un épisode de balado informatif faisant état de divers faits sur les plantes contenues dans le bac qui se trouve devant eux.

Vers un système de transport en commun plus accessible

Un autre projet, Bridging the Gaps, a remporté le prix Impact potentiel. Cette proposition résulte d’une collaboration entre l’experte municipale Annie Laurin du Service de l’urbanisme et de la mobilité et les étudiants du cours URBS 480 (Impact Assessment [« évaluation des impacts »]), donné par la professeure Alexandra Lesnikowski : Aaron Bensmihen, Ben Azoulay, Issac Choueke, Melissa Bell, Mirja Reid et Sahithiya Kannathasan.

« L’expérience s’est révélée une occasion unique et enrichissante de recherche et d’élaboration de solutions à des problèmes concrets », fait remarquer Melissa Bell. « Nous avons pu ainsi partager le résultat de nos travaux avec des planificateurs, des professeurs, des étudiants et des représentants de la ville. »

Le projet – qui consiste en une analyse des systèmes de transport actuels de la ville – vise à combler des manques en matière de mobilité et d’accessibilité dans le secteur Bridge-Bonaventure.

« Pour susciter un changement, nous devons d’abord mieux comprendre le contexte existant », explique Aaron Bensmihen. « Savoir que notre projet pourrait contribuer à orienter de futurs plans à la ville, c’est vraiment super! »

Deux autres projets ont retenu l’attention de certains juges et ont été reconnus à ce titre.

From Fringe to Hinge propose un cadre pour cerner les zones les mieux adaptées à une expansion de l’espace public. Le groupe a conçu une approche multiforme pour les communautés par la transformation de sites marginaux en espaces inclusifs, productifs et entrepreneuriaux.

The Schoolyard Ecosphere Project réitère l’importance pour les personnes de tous âges et de tous horizons d’entretenir une relation avec la nature. Les étudiantes participantes ont proposé le développement d’espaces verts dans les cours d’école en milieu urbain, aptes à favoriser l’autonomisation communautaire, l’éducation en matière de durabilité, les rapprochements sociaux et l’échange de connaissances, tout en s’attaquant au problème des zones de chaleur à Montréal.

Sortir des sentiers battus pour permettre la prise d’actions tangibles

Depuis 2019, CitéStudio Montréal a permis à 300 étudiantes et étudiants dans le cadre de onze cours à l’Université Concordia de résoudre ensemble neuf défis urbains à Montréal. À ce jour, 74 pour cent des participantes et participants ont pu expérimenter de nouvelles approches en matière de solutions d’urbanisme, et cinq projets étudiants élaborés dans le cadre de cette initiative sont en voie de concrétisation.

« Sans la collaboration de Concordia, de la Ville de Montréal et d’Espaces temps, rien de tout cela n’aurait été possible », insiste Maude Lecourt, première responsable des villes et des partenariats à l’Université. « Je suis constamment ébahie par le degré de créativité et la capacité d’imagination dont font preuve nos étudiantes et étudiants. »

 



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