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L’Ordre des ingénieurs du Québec rend hommage à un professeur de génie de Concordia et à son parcours de pionnier

Les travaux de Ted Stathopoulos en génie éolien et en aérodynamique à l’Université s’étendent sur quatre décennies
17 décembre 2020
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Older smiling gentleman with short grey hair and glasses and an orange shirt.
Ted Stathopoulos : « J’ai toujours cru fermement que l’enseignement et la recherche allaient de pair en matière d’engagement universitaire. »

Professeur de génie du bâtiment, civil et environnemental à l’École de génie et d’informatique Gina-Cody, Theodore « Ted » Stathopoulos, s’est vu remettre un prix Honoris Genius pour l’enseignement et la recherche en génie par l’Ordre des Ingénieurs du Québec (OIQ) le 25 novembre dernier. Le prix a été inauguré cette année pour souligner le 100e anniversaire de l’OIQ.

« J’étais très ému et ravi quand j’ai appris qu’on m’accorderait ce prix. J’ai toujours cru fermement que l’enseignement et la recherche allaient de pair en matière d’engagement universitaire », affirme Ted Stathopoulos, qui est aussi membre de l’Académie canadienne du génie, de l’American Society of Civil Engineers et de l’Institution of Civil Engineers.

« Ce prix a une valeur particulière à mes yeux en ce sens qu’il reconnaît l’importance que j’ai accordée tant à la recherche qu’à enseignement tout au long de ma carrière. »

Les prix Honoris Genius pour contribution exceptionnelle de l’OIQ visent à reconnaître l’apport d’une personne à la profession d’ingénieur dans neuf différents domaines, dont celui de l’enseignement ou de la recherche, ainsi que l’envergure, tant nationale qu’internationale, des travaux des lauréats.

Ted Stathopoulos a reçu cet hommage pour avoir été « une figure éminente du génie éolien de même qu’un chercheur de renommée internationale en aérodynamique des bâtiments. Ses travaux scientifiques ont rendu possible la construction de bâtiments plus sûrs et ont contribué au perfectionnement des codes et des normes en la matière. »

Un lauréat très ému et ravi

Dès son arrivée à l’Université Concordia en 1979, Theodore Stathopoulos cofonde le Laboratoire d’aérodynamique des bâtiments.Au fil des ans, l’établissement acquiert une renommée mondiale. Ayant donné lieu à plus de 500 articles publiés dans des revues scientifiques et des actes de colloques, ses travaux ont servi de fondement aux normes de conception aérodynamique des bâtiments de faible hauteur dans les codes nationaux du bâtiment au Canada et ailleurs.

Il s’est vu octroyer de nombreux prix et distinctions à l’échelle internationale, dont des doctorats honorifiques de l’Université Aristote de Thessalonique, en Grèce, et de l’Université technique d’Eindhoven, aux Pays-Bas. Ted Stathopoulos s’est dit ravi et tout à fait comblé. « C’est pour moi un honneur et un privilège de recevoir ce prix de la part de mes pairs du Québec », a-t-il ajouté.

Selon Mourad Debbabi, doyen par intérim de l’École de génie et d’informatique Gina-Cody, Ted Stathopoulos est une inspiration pour tous ses collègues. Il est une véritable incarnation de la valeur de Concordia en tant qu’établissement d’enseignement et de recherche.

« On peut difficilement exagérer la grande qualité de sa recherche, dont on peut constater l’aboutissement dans des villes aux quatre coins du monde », souligne Mourad Debbabi. « Nous sommes toutes et tous extrêmement fiers d’avoir à nos côtés un collègue aussi fiable et respecté. »

Concordia : un endroit spécial

En 1978, à peine quelques mois avant de décrocher son doctorat à l’Université Western Ontario, Ted Stathopoulos reçoit une lettre qui le lancera sur une trajectoire de pédagogue qui durera quelque quarante années.

« La lettre était signée de la main du directeur du Centre d’études sur le bâtiment de Concordia. On m’invitait à donner une conférence et à discuter de possibilités d’emploi », se rappelle-t-il. « Concordia n’ayant été créée que quatre années auparavant, je n’avais jamais entendu parler de cette université. Je me souviens que mon directeur de thèse m’a dit que c’était un établissement en plein essor, et que je devrais aller les rencontrer. À partir de ce moment, je n’ai plus jamais regardé en arrière – et nous voilà aujourd’hui, 40 ans plus tard. »

Il dit encore « adorer la recherche et l’enseignement » et n’a aucunement l’intention de prendre sa retraite. Concordia est un endroit spécial. Ici, nous portons une attention particulière aux étudiants – ce ne sont pas que des numéros. »

Outre ses activités de mentorat, le professeur Stathopoulos a supervisé une cinquantaine d’étudiantes et d’étudiants dans la rédaction de leur mémoire de maîtrise et de leur thèse de doctorat.

« En tant qu’établissement, l’Université n’est pas exclusivement axée sur la recherche. L’enseignement y demeure une priorité.Je crois que c’est la raison pour laquelle j’ai toujours estimé que ma place était ici. Concordia cadre parfaitement avec ce qu’une université doit être, à mon avis. »


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Laboratoire d’aérodynamique des bâtiments avec soufflerie et le Centre d’études sur les bâtiments à consommation énergétique nulle de l’Université Concordia.

 



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