Skip to main content

Concordia se joint à l’alliance des leaders du Conseil national pour la science et l’environnement

L’Université est le premier établissement canadien à faire partie de cette communauté axée sur l’éducation en matière de durabilité et d’énergie
1 décembre 2020
|
Monica Mulrennan : « Que Concordia devienne la première université canadienne à se joindre au Conseil national pour la science et l’environnement est en soi une marque de leadership dans le domaine. »

Au cours de la dernière année, Concordia a pris un certain nombre de mesures afin d’honorer son engagement à bâtir un avenir plus vert – qu’il s’agisse de promouvoir les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies ou de tracer une feuille de route vers la carboneutralité.

Aujourd’hui l’Université devient le premier établissement canadien à se joindre à l’alliance des leaders du Conseil national pour la science et l’environnement (ou alliance des leaders du NCSE [pour Nation Council for Science and the Environment]).

Organisme américain fondé en 1990 sous le nom de Committee for the National Institute for the Environment (« comité pour l’Institut national pour l’environnement »), le NCSE a pour mission d’améliorer les fondements scientifiques des politiques et des décisions en matière d’environnement. De concert avec des scientifiques, des membres du corps enseignant, des établissements de recherche, des décideurs politiques et des leaders du monde des affaires, le NCSE favorise la collaboration entre créateurs et utilisateurs du savoir sur l’environnement.

Par l’intermédiaire de son réseau, de webinaires, de séances d’information et de publications, le NCSE facilite le dialogue entre chercheurs et décideurs politiques, notamment au sein du gouvernement fédéral des États-Unis. L’objectif consiste à s’assurer que la recherche et le savoir scientifiques éclairent l’élaboration des politiques et la prise des décisions en matière d’environnement.

« Nous sommes constamment à l’affût de possibilités d’accroître la visibilité de nos chercheuses et chercheurs et de favoriser les occasions d’apprentissage, de collaboration et de réseautage », affirme Monica Mulrennan, vice-rectrice adjointe à la recherche – Développement et rayonnement, à l’Université Concordia.

« Le statut de membre du NCSE donne accès à plusieurs communautés de pratique, lesquelles sont autant de lieux d’expertise en matière de formation sur la durabilité et l’énergie. Outre tous les autres avantages qu’offre le statut de membre, l’accès aux communautés de pratique est particulièrement pertinent, compte tenu de l’engagement de Concordia à promouvoir les ODD des Nations Unies et son tout récent Plan d’action en matière de durabilité. »

« C’est une excellente occasion pour Concordia de faire connaître sa communauté de recherche tout en bénéficiant d’une collaboration de calibre international », ajoute Paula Wood-Adams, vice-rectrice intérimaire à la recherche et aux études supérieures.

Le statut de membre du NCSE et l’alliance des leaders

En qualité de membre du NCSE, Concordia fera partie d’une communauté internationale de chercheurs et de décideurs politiques spécialisés en environnement. Le NCSE tient également un congrès annuel et soutient d’autres pratiques de recherche collaborative.

Chaque membre du NCSE a droit à deux représentants auprès de l’alliance des leaders. Celle-ci compte actuellement plus de 100 doyens, directeurs et gestionnaires de départements, de programmes et d’établissements d’enseignement universitaire qui se réunissent sur une base mensuelle.

« Les deux représentants de Concordia sont Damon Matthews et Annie Gérin », précise Monica Mulrennan. « J’anticipe le plaisir de travailler avec eux afin de nous assurer que notre statut de membre profite à la communauté élargie des chercheuses et des chercheurs de l’Université. »

Les arts et l’environnement

Annie Gérin est professeure d’histoire de l’art et doyenne de la Faculté des beaux-arts.

« Beaucoup de recherches ont lieu dans le domaine du développement durable à Concordia », souligne-t-elle. « Toutefois, l’étude des enjeux de durabilité recoupe également d’autres domaines comme les sciences sociales, les sciences humaines, les lettres et les beaux-arts. La gestion, la science politique, l’éthique, la sociologie, le design et l’éducation artistique sont autant d’aspects dont il faut tenir compte dans l’élaboration des politiques. Cette prise en compte est nécessaire si l’on souhaite induire le changement de culture nécessaire à la réalisation de nos ambitions en matière de développement durable. »

Dans sa fonction de doyenne, Annie Gérin collabore avec les membres du corps professoral et du personnel à l’élaboration de pratiques durables et écologiques sur le campus, dans la sphère qui les occupe. Ensemble, ils veillent à l’adoption de pratiques d’apprentissage responsables chez les étudiantes et étudiants afin que ces derniers puissent ensuite les appliquer dans leur milieu de travail, une fois leur diplôme en main.

Tout comme Mme Gérin, Monica Mulrennan fait remarquer que l’élaboration de politiques, l’enseignement et les disciplines non scientifiques constituent des éléments essentiels à la mobilisation du savoir scientifique.

« Le NCSE est résolu à renforcer le rôle de la science et à accroître le recours à celle-ci dans la prise de décisions touchant la sphère environnementale », indique-t-elle. « Le conseil accorde une grande importance non seulement à la recherche interdisciplinaire, mais aussi à l’évaluation scientifique, à la mobilisation du savoir, à l’engagement des parties prenantes, au travail politique, à la formation et à l’élaboration de programmes d’études. »

Un leader national

« Concordia a été invitée à se joindre au NCSE en raison de sa réputation grandissante dans le domaine des sciences de l’environnement et de la durabilité », ajoute Mme Mulrennan. « Que Concordia devienne la première université canadienne à se joindre au Conseil national pour la science et l’environnement est en soi une marque de leadership dans le domaine. »

En effet, le NCSE entend nommer Concordia « membre du mois » à l’occasion de sa réunion de décembre.

« C’est l’occasion pour nous non seulement de contribuer à un important réseau de leaders universitaires, mais aussi d’apprendre de ces spécialistes voués à l’amélioration de la qualité et de l’efficacité de la recherche, de l’enseignement et de la formation en environnement et en durabilité », conclut Monica Mulrennan.

« Je suis d’avis que notre statut de membre du NCSE aidera Concordia à atteindre ses objectifs en matière de durabilité et à soutenir ses hauts dirigeants responsables de l’élaboration de politique dans le domaine », ajoute Annie Gérin. « Cette collaboration va toutefois dans les deux sens. Concordia a – elle aussi – une grande expertise à offrir à l’organisme. »


Apprenez-en plus au sujet des
initiatives de Concordia axées sur la durabilité.

 

 



Retour en haut de page

© Université Concordia