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2,25 millions de dollars pour développer des technologies et des politiques liées à la cybersécurité et à l’intelligence artificielle nouvelle génération

Le ministère de la Défense nationale du Canada investit dans des réseaux de recherche à l’École de génie et d’informatique Gina-Cody
5 novembre 2020
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« Notre réussite repose sur la collaboration entre les universités et l’industrie ainsi que sur le travail acharné des étudiantes et étudiants », affirme Khashayar Khorasani.
« Notre réussite repose sur la collaboration entre les universités et l’industrie ainsi que sur le travail acharné des étudiantes et étudiants », affirme Khashayar Khorasani.

« Nul n’est une île », dit-on. Cette formule s’applique aussi aux véhicules sans pilote. À l’Université Concordia, des équipes de recherche réalisent des travaux multidisciplinaires avant-gardistes en vue de perfectionner le fonctionnement des véhicules autonomes sans pilote. Et voilà qu’elles bénéficient maintenant du soutien du ministère de la Défense nationale du Canada!

La Défense nationale a procédé à des investissements massifs à l’École de génie et d’informatique Gina-Cody. Ainsi, en 2019, elle a octroyé à Khashayar Khorasani, professeur de génie électrique et informatique, une subvention triennale de 2 250 000 $. Le professeur Khorasani dirigera deux réseaux de collaboration interdisciplinaires chargés de développer des technologies novatrices en matière de défense et d’élaborer des politiques pour les encadrer.

Les deux subventions visent plus particulièrement le perfectionnement des systèmes autonomes de véhicules aériens sans pilote (des drones, par exemple), et ce, en y appliquant les principes de la cybersécurité et de l’intelligence artificielle (IA) nouvelle génération. 

À propos des subventions

Dirigée par Khashayar Khorasani, l’équipe affectée au projet de réseau collaboratif de protection, fiabilité et récupération résiliente des véhicules autonomes sans pilote face aux défaillances et aux cyberattaques fait partie des six bénéficiaires d’une subvention – très convoitée – de 1 500 000 $ accordée par le programme Innovation pour la défense, l’excellence et la sécurité (IDEeS).

Les travaux effectués par l’équipe favoriseront l’émergence de technologies de pointe et, grâce à des percées scientifiques dans le domaine de la défense, assureront au Canada une place de choix sur l’échiquier mondial.   

Les membres du microréseau IDEeS sont issus de l’Université Concordia, de l’Université de Windsor, de l’École de technologie supérieure (ÉTS) et de l’Université McGill. 

La seconde subvention a été remise au réseau de collaboration sur les défis et les innovations en matière de politique publique et de défense en ce qui concerne l’IA, les systèmes autonomes et la cybersécurité, que dirige également Khashayar Khorasani. Fourni dans le cadre du programme Mobilisation des idées nouvelles en matière de défense et de sécurité (MINDS), cet apport de 750 000 $ n’est accordé annuellement qu’à trois établissements. 

Le réseau de collaboration interdisciplinaire réunit des partenaires de tous les horizons de l’industrie, du milieu universitaire – soit l’Université Concordia, l’Université de Windsor, l’École de technologie supérieure (ÉTS) et l’Université de la Colombie-Britannique – et des agences gouvernementales. 

Il privilégiera une approche holistique en vue d’ouvrir de nouvelles perspectives dans les domaines de l’espace, du cyberespace, de l’IA et de la technologie à double usage. Enfin, en matière de gouvernance, il servira de guide aux décideurs politiques.

Utilisation des fonds

« Entre 80 % et 85 % des subventions serviront à aider financièrement des étudiantes et étudiants des cycles supérieurs de même que des postdoctorantes et postdoctorants, explique Khashayar Khorasani. Les chercheuses et chercheurs sont les piliers de nos projets. Suivant une formation qui leur permettra d’occuper des postes hautement spécialisés dans l’industrie ou le domaine de l’enseignement supérieur, ils mènent parallèlement d’importantes recherches. »

Cela n’étonne en rien Paula Wood-Adams, vice-rectrice à la recherche et aux études supérieures par intérim, qui se déclare par ailleurs ravie de cette nouvelle source de financement.

« Le gouvernement fédéral investit largement dans deux de nos six principaux domaines de recherche, soit l’aérospatiale et l’intelligence artificielle, précise Mme Wood-Adams. Non seulement est-ce encourageant, mais cela met en relief le positionnement idéal de Concordia dans la droite ligne des centres d’intérêt du gouvernement et de l’industrie. »

Pour soutenir davantage la recherche et les vecteurs stratégiques de Concordia, l’École des études supérieures a du reste octroyé la nouvelle bourse de recherche postdoctorale Horizon à Amir Baniamerian, que supervise Khashayar Khorasani. Sa participation à la recherche contribue au succès du projet IDEeS.

L’importance de diriger des réseaux de collaboration

« L’écosystème d’innovation qu’a créé Concordia attire des chercheuses et chercheurs de haut calibre », souligne Mourad Debbabi, doyen par intérim de l’École Gina-Cody. « Notre positionnement à titre de leader de la recherche en aérospatiale nous a aussi permis de nous associer à des partenaires industriels de premier plan et de combiner nos efforts aux leurs dans l’élaboration de solutions nouvelle génération. »

Dans le cadre des deux projets, les étudiantes et étudiants collaboreront étroitement avec des leaders de l’industrie. Ils profiteront là d’une occasion inestimable pour nouer des relations durables avec des employeurs chez qui ils souhaiteraient éventuellement faire carrière.

L’Université se trouve désormais en excellente position pour obtenir de nouveaux subsides du ministère de la Défense nationale du Canada. Quant à Khashayar Khorasani, il se dit fin prêt à en faire bénéficier l’École Gina-Cody!


Apprenez-en davantage sur le
SPNET (Security/Policy Nexus of Emerging Technology) et l’École de génie et d’informatique Gina-Cody.

 



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