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Statement by the Department of English on Bill 21

May 28, 2019
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(Le français suit)

Concordia University Department of English—Statement on Bill 21, An Act respecting the laicity of the State (Loi sur la laïcité de l’État).

Faculty in the Department of English join other members of the university community in registering their opposition to Bill 21, An Act respecting the laicity of the State, which was tabled at the National Assembly on March 28, 2019. We acknowledge the complex history of the debate over secularism within Québec and the relationship of this debate to the longstanding cultural hegemony of the Roman Catholic Church. However, we refuse to accept that visible symbols of faith borne by educators have any relationship to the substance or manner of their teaching. We further submit that the proposed restrictions run counter to the stated intention of Bill 21 and its legislators: namely, to uphold the dignity of individual conscience—a pillar of secular society affirmed both in Québec law and the Québec Education Program. In contravention of express provisions in the Canadian Charter of Rights and Freedoms and the Québec Charter of Human Rights and Freedoms that protect the rights of minorities, Bill 21 will have a disproportionately negative effect on the province’s minority communities. We believe that the public service should be fully representative of a plural and open society that peaceably houses persons of many faiths, cultures, and ethnicities. The Department of English therefore calls on the provincial government to withdraw what we regard as poorly designed and ill-conceived legislation that will exacerbate precisely the divisions it purports to repair.
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Département d’études anglaises de l’Université Concordia – Déclaration sur le projet de loi no 21 : Loi sur la laïcité de l’État

Les professeures et les professeurs du Département d’études anglaises joignent leurs voix à celles d’autres membres de la communauté universitaire pour déclarer leur opposition au projet de loi no 21 : Loi sur la laïcité de l’État, présenté à l’Assemblée nationale le 28 mars 2019. Nous reconnaissons l’histoire complexe du débat sur la laïcité au Québec ainsi que le lien entre ce débat et la longue hégémonie culturelle de l’Église catholique romaine. Cependant, nous refusons d’admettre que le port de signes visibles de foi par les enseignantes et les enseignants ait quelque lien qui soit avec ce qu’ils enseignent ou la façon dont ils le font. Nous avançons par ailleurs que les restrictions proposées vont à l’encontre de l’intention déclarée du projet de loi no 21 et de ses législateurs, à savoir, préserver la dignité de la conscience individuelle – fondement d’une société laïque inscrit tant dans la législation du Québec que dans le Programme de formation de l’école québécoise. Violant des dispositions expresses de la Charte canadienne des droits et libertés ainsi que de la Charte des droits et libertés de la personne du Québec qui protègent les droits des minorités, le projet de loi no 21 aura un effet démesurément néfaste sur les communautés minoritaires de la province. Nous estimons que le service public doit pleinement représenter une société plurielle et ouverte qui accueille pacifiquement des personnes de toutes fois, cultures et ethnicités. Le Département d’études anglaises demande par conséquent au gouvernement provincial de retirer ce que nous considérons comme une loi mal pensée et mal conçue, qui accentuera les divisions qu’elle vise censément à réparer.
 




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