Skip to main content
Article de blog

Où en sont-ils? Programme de développement de l’entrepreneuriat en sciences de la vie

Témoignage d’une diplômée du Programme de développement de l’entrepreneuriat en sciences de la vie.
11 septembre 2019
|


Quand les étudiants de la première cohorte du Programme de développement de l’entrepreneuriat en sciences de la vie (le « Programme ») ont obtenu leur diplôme en janvier 2019, ils ont chacun repris leur chemin. Même s’ils avaient tous une formation distincte et en étaient à une étape différente de leur vie personnelle et de leur carrière en sciences de la vie, chacun a appris quelque chose d’unique grâce au Programme.

Ouvert aux étudiants comme aux professionnels, le Programme vise à inculquer des compétences générales et des connaissances en affaires aux participants ayant une formation principalement scientifique. L’objectif est idéalement d’apprendre aux chercheurs à devenir des entrepreneurs en les aidant à commercialiser leurs travaux, leurs percées et leurs inventions.

Il est rare que la création d’une entreprise soit présentée comme option de carrière – cette possibilité est voilée pour promouvoir des professions plus établies.
Christina Mastromonaco

Christina Mastromonaco était au nombre de ces participants. Doctorante travaillant pour le Laboratoire de pathologie oculaire du CUSM, elle avait une vision claire des débouchés que sa carrière lui offrait. C’est du moins ce qu’elle pensait.

« Je n’avais pas réalisé qu’un des emplois potentiels après l’obtention de mon doctorat était de devenir jeune entrepreneure », explique Christina Mastromonaco. Il est rare que la création d’une entreprise soit présentée comme option de carrière – cette possibilité est voilée pour promouvoir des professions plus établies. Or, le démarrage de jeunes pousses et la collaboration de professionnels en sciences de la vie avec ces entreprises constituent des marchés relativement sous exploités pour les finissants en sciences de la vie prêts à intégrer la population active. La perspective de suivre une voie différente a plu à l’étudiante, qui ignorait jusque-là qu’elle pouvait s’écarter du cheminement de carrière dans lequel elle évoluait.

Dans le cadre de son projet de doctorat, Christina Mastromonaco examine les différentes lentilles artificielles disponibles sur le marché. Il s’agit des lentilles utilisées pour remplacer le cristallin naturel lors des chirurgies de la cataracte. Ses travaux visent à trouver les meilleures lentilles artificielles ou les plus efficaces, et à savoir ce qui les caractérise. Grâce au Programme, l’étudiante peut hypothétiquement envisager, après avoir terminé ses recherches, de combiner les meilleures caractéristiques de chaque lentille pour en créer une nouvelle pour le marché – possibilité à laquelle elle n’avait auparavant jamais pensé.

Je ne savais pas que j’allais nouer tant de relations. J’ai pu échanger avec des personnes que je n’aurais jamais rencontrées ou dont je n’aurais jamais entendu parler. Je ne m’y attendais pas, et j’ai vraiment aimé cela.

Ayant consacré la majeure partie de ses études aux sciences – à se concentrer sur les détails, à examiner les choses de près –, Christina Mastromonaco souligne que le Programme l’a poussée à voir les choses avec une perspective plus large et un point de vue plus abstrait. En tant que professionnelle travaillant dans les sciences, elle sait que les petits détails sont et resteront toujours importants. Elle précise toutefois que le fait d’avoir la possibilité de prendre du recul par rapport à ces détails est très bénéfique et permet de voir les choses sous un autre angle.

Pour elle, l’un des aspects les plus utiles du Programme a été de pouvoir créer des liens avec un réseau d’experts et de professionnels de l’industrie.

« Je ne savais pas que j’allais nouer tant de relations. J’ai pu échanger avec des personnes que je n’aurais jamais rencontrées ou dont je n’aurais jamais entendu parler. Je ne m’y attendais pas, et j’ai vraiment aimé cela », se réjouit-elle.

Nous avons appris énormément, conclut-elle. Avant, je n’aurais jamais envisagé l’entrepreneuriat, mais le Programme m’a ouvert les yeux sur cette possibilité.

Cependant, l’expertise acquise ne provenait pas uniquement des conférenciers et des professeurs. C’est un autre aspect du Programme qu’a apprécié Christina Mastromonaco : le fait de se trouver dans une classe composée tant d’étudiants que de participants ayant une expérience professionnelle a enrichi sa façon de voir différents concepts. Par exemple, l’une des participantes, qui était chef de l’exploitation d’une jeune entreprise, a pu partager des conseils et des connaissances issues de son expérience pour un projet sur lequel elles ont fini par travailler ensemble.

Tout au long du Programme, Christina Mastromonaco a pu mieux saisir les défis auxquels font face les jeunes entrepreneurs et découvrir comment les relever. Même si actuellement, elle ne travaille pas pour une entreprise en démarrage et n’est pas en train d’en créer une, elle trouve extrêmement utile de pouvoir en comprendre le processus.

« Nous avons appris énormément, conclut-elle. Avant, je n’aurais jamais envisagé l’entrepreneuriat, mais le Programme m’a ouvert les yeux sur cette possibilité. »

 

> Inscrivez-vous à la séance d'information sur le Programme de développement de l'entrepreuneuriat en sciences de la vie

> Apprenez-en plus sur le Programme de développement de l'entrepreuneuriat en sciences de la vie

Connectez avec JMEC

Retour en haut de page

© Université Concordia