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Un récent sondage dépeint une journée dans la vie de la Bibliothèque de Concordia

Plus de 10 000 visiteurs y sont attirés chaque jour par l’accès 24 heures sur 24, les services en ligne et les technologies émergentes
19 février 2019
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Par Meagan Boisse


John Vatsis : « La Bibliothèque de Concordia suscite un sentiment de responsabilité et d’appartenance chez de nombreux étudiants et étudiantes. » John Vatsis : « La Bibliothèque de Concordia suscite un sentiment de responsabilité et d’appartenance chez de nombreux étudiants et étudiantes. »

Chaque jour, des milliers d’étudiants et d’étudiantes se rendent à la Bibliothèque de Concordia, que ce soit pour s’installer dans un endroit calme, rencontrer des camarades pour des travaux de groupe, ou encore profiter de programmes et de services uniques comme le bac à sable technologique ou le studio de visualisation.

D’après un sondage récemment publié – et mené auprès des visiteurs durant 24 heures, le 31 janvier 2018 –, les bibliothèques Vanier et Webster ainsi que la salle de lecture du pavillon des Sœurs-Grises comptent plus de 10 000 visites par jour. Pour John Vatsis, assistant à la référence à la bibliothèque Webster, ce chiffre souligne l’importance de la Bibliothèque de Concordia pour la communauté universitaire.

« La Bibliothèque de Concordia suscite un sentiment de responsabilité et d’appartenance chez de nombreux étudiants et étudiantes, affirme-t-il. Les universités – comme la plupart des grands établissements – peuvent parfois être intimidantes, mais la bibliothèque donne un visage humain aux choses; nous avons maintenant des chiffres à l’appui. »

L’impact majeur de la technologie

À la base, le sondage visait à donner au personnel un aperçu d’une journée typique à la bibliothèque – qui propose fièrement 22 différents types d’espaces d’apprentissage. On souhaitait ainsi mieux comprendre les utilisateurs et orienter les décisions liées aux services offerts.

Près de la moitié des répondants ont déclaré venir à la bibliothèque uniquement pour étudier ou faire des travaux seuls, tandis que les autres ont indiqué diverses raisons : travailler seuls, faire des travaux de groupe dans les salles entièrement équipées, profiter des ressources – électroniques et autres –, imprimer ou photocopier des documents, utiliser le bac à sable technologique, ou encore tout simplement se détendre.

Bibliothécaire en chef de la bibliothèque Vanier, Luigina Vileno en entamera en avril sa trentième année au service de Concordia. Selon elle, nombre d’étudiants considèrent la bibliothèque comme un second chez-soi. Souvent, lorsqu’elle arrive le matin pour travailler, certains sont déjà confortablement installés un peu partout dans le vaste espace. Celui-ci est ouvert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 durant l’année universitaire.

« L’atmosphère est plutôt calme le matin, mais plus les heures s’écoulent, plus un certain bourdonnement s’élève, et plus les allées et venues augmentent, que ce soit pour utiliser l’espace, consulter des ouvrages ou discuter avec du personnel ou des camarades », explique Luigina Vileno.

Même si les étudiants viennent depuis toujours à la bibliothèque pour étudier ou relaxer, Mme Vileno observe cependant une nette évolution au fil des ans.

« Rien n’est plus pareil. La technologie a eu un impact majeur sur tout le monde, poursuit-elle. J’ai trouvé intéressant de voir à quel point de plus en plus d’étudiants viennent avec leurs propres appareils – nous obligeant à porter une attention croissante à notre capacité de réseau – et s’attendent à ce que les documents soient facilement accessibles en ligne. »

En retour, les bibliothèques ont évolué pour s’adapter aux besoins du 21e siècle et accueillir de nombreux visiteurs dans des espaces virtuels – sites Web, bases de données, livres et revues électroniques – tout en leur donnant accès aux services de livraison de documents, de prêts entre bibliothèques et de mise en réserve de documents.

Un espace de rencontre pour l’expérimentation interdisciplinaire

« Il n’y a plus de séparation claire entre ce qu’était traditionnellement une “bibliothèque” et d’autres services, comme les logiciels de productivité, ou encore l’assistance à l’impression et l’aide à la rédaction », ajoute Luigina Vileno.

Ce fait est attesté par Jasia Stuart, coordonnatrice des technologies numériques de la bibliothèque.

Près de 12 pour cent des répondants au sondage ont déclaré venir à la bibliothèque pour utiliser de l’équipement électronique, notamment un portable, une tablette ou un numériseur de livres, et accéder au bac à sable technologique – nouvel espace proposant une vaste gamme de technologies émergentes : électronique, impression 3D, réalité virtuelle, emporte-pièces numériques, et bien plus encore.

« Nos imprimantes 3D fonctionnent presque toujours à plein rendement. Le plus beau, c’est de voir la petite communauté qui en émerge petit à petit », se réjouit Jasia Stuart.

« Au lieu de considérer la bibliothèque comme un simple point de service, le bac à sable en fait un lieu où des gens aux mêmes affinités, mais de disciplines diverses et à différentes étapes de leur parcours, peuvent partager leur intérêt commun pour la technologie. »

Elle ajoute que les nombreux étudiants et étudiantes qui visitent l’espace sans but précis sont encouragés à discuter avec le personnel et les innombrables bénévoles prêts à répondre à leurs questions en tout temps. Ces derniers offrent également de l’aide pour les expérimentations – quelle que soit la base de connaissances des visiteurs – en plus d’offrir chaque jour des ateliers gratuits sur une variété de technologies impressionnantes.

« En fait, il est important de souligner qu’une grande partie des étudiants du 1er cycle utilisent l’espace, précise Jasia Stuart. Cette exposition à diverses technologies tôt dans leur parcours peut contribuer à leur donner de nouvelles idées de recherche et les motiver à mettre la main à la pâte ainsi qu’à rechercher davantage d’occasions. »

Les résultats du sondage appuient ce raisonnement, puisque près de 80 pour cent des visiteurs de la bibliothèque sont effectivement des étudiants du 1er cycle.

À l’image des vecteurs stratégiques de l’Université

Pour le personnel de la bibliothèque, soutenir la technologie est un moyen et non une fin en soi. Il s’agit de tendre à une croissance raisonnée, non seulement pour répondre aux besoins des futurs utilisateurs, mais en plus pour aller au-delà de ces besoins.

« Nous adoptons une approche expérimentale axée sur notre croissance, car le changement est continu, explique Jasia Stuart. Nous espérons que cette attitude d’ouverture se transmettra aux étudiants et aux étudiantes qui utilisent l’espace, et qu’elle les propulsera dans leurs recherches et leur parcours universitaire ».

Pour Luigina Vileno, la bibliothèque s’aligne parfaitement avec chacun des vecteurs stratégiques de l’Université.

« Par exemple, les collections d’ouvrages imprimés et électroniques contribuent à doubler notre effort de recherche et à tourner l’enseignement vers l’avenir. Notre service de bibliothécaire de référence (“Ask-a-Librarian”) ainsi que nos divers ateliers aident l’Université à offrir un enseignement nouvelle génération. Enfin, je peux vous affirmer sans hésitation que tout le personnel de la bibliothèque s’attache à aller plus loin », conclut-elle.


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