« Premièrement, c’est parce qu’on pouvait le faire. C’est d’ailleurs l’un des avantages de la recherche, explique-t-elle. Étant chercheuse et un tantinet maniaque de technologie, j’étais en effet très enthousiaste à l’idée de pouvoir remplacer toute une carte de circuit imprimé dans un jouet par un simple textile! »
« Deuxièmement, je trouve que les jouets de plastique avec lesquels les enfants ne font que pousser des boutons pour obtenir des sons représentent une occasion manquée et n’enseignent qu’une interaction simpliste. Ici, comme nous n’avons pas de boutons, mais plutôt tout un système de capteurs brodés en continu, l’interaction devient beaucoup plus abstraite, ambiguë et propice à l’exploration et à la création de récits propres à l’enfant. »
« Troisièmement, une poupée souple offre une expérience beaucoup plus agréable et sensorielle qu’une poupée de plastique. Elle encourage en effet un contact avec tout le corps ainsi que le développement de sentiments d’empathie et d’une connexion physique avec un autre être. »
Pour parfaire le tout, chacun des cinq modèles de Bébé Tango se verra attribuer un nom – les deux premiers prototypes ont été baptisés Mello et Lue – et une histoire.
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