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Jonathan et Susan Wener versent 10 000 000 $ à Concordia

Cet apport majeur permettra la création du Centre d’études sur l’immobilier à l’École de gestion John-Molson de même que la dotation de bourses d’études et de subsistance.
15 mars 2018
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Par Joseph Leger


Les liens qui unissent Jonathan et Susan Wener entre eux, d’une part, et à Concordia, d’autre part, remontent à l’époque – voilà près de 50 ans – où ils fréquentaient tous deux l’Université.

« Fondamentalement, Concordia a exercé une triple influence sur moi », affirme Jonathan Wener, B. Comm. 1971, président du conseil et chef de la direction de la société de gestion et de développement immobilier Canderel, et chancelier de l’Université depuis 2015. « J’y ai fait mes études; j’y ai rencontré ma femme; et j’y ai amassé, en 1975, un premier capital de démarrage ainsi que des gains initiaux. Aucun autre établissement n’a joué un rôle aussi déterminant dans ma vie. »

Jonathan and Susan Wener Depuis le début des années 1970, Jonathan et Susan Wener éprouvent un vif sentiment d’appartenance à l’endroit de Concordia. Ce sont du reste des bénévoles et des mécènes de la première heure. | Photo: Université Concordia

Sa conjointe, Susan Wener entretient elle aussi un profond attachement pour l’Université. « J’y ai reçu l’un des plus beaux cadeaux de mon existence », explique la conseillère en produits de santé naturels et auteure à succès. « En effet, j’y ai connu celui qui allait devenir mon mari. »

« Concordia a toujours occupé une place privilégiée dans mon cœur et dans celui de Jonathan, poursuit-elle. C’est là que nous avons un jour décidé d’unir nos vies. En outre, Jon y a fait ses débuts dans le domaine de l’immobilier, une étape cruciale dans la construction de son avenir et la fondation de Canderel. »

L’intérêt commun qu’ils éprouvent pour l’Université – de même que leur pleine adhésion à la philanthropie et à l’enseignement supérieur – les a incités à verser à Concordia une somme considérable, soit 10 000 000 $. Une portion de ce don permettra d’établir le Centre d’études sur l’immobilier à l’École de gestion John-Molson (« JMSB »). Par ailleurs, des fonds seront consacrés à la dotation de bourses d’études et de subsistance.

« Tant financièrement que personnellement, ce don revêt beaucoup d’importance pour nous, précise Jonathan Wener. Sa finalité nous tient vraiment à cœur. Établissement d’enseignement de premier rang, la JMSB se distingue non seulement au Canada, mais dans le monde entier. J’ai toujours eu le sentiment qu’il fallait investir dans l’excellence, et Concordia est un chef de file national dans un grand nombre de secteurs. »

Regardez l’allocution de Jonathan Wener à la soirée du cercle des bâtisseurs du chancelier.

Pour Alan Shepard, cette contribution pécuniaire répond à un besoin croissant. Le recteur de Concordia rend hommage à M. et Mme Wener pour l’aide et les avis qu’ils prodiguent à la communauté universitaire depuis de nombreuses années.

« Au cours des trois dernières décennies, peu de gens ont produit autant d’effet sur Concordia que les Wener, souligne-t-il. Comptant parmi nos plus solides alliés, Jonathan Wener a participé, par son leadership et ses conseils, à la transformation réussie de notre établissement en université nouvelle génération. Grâce au mécénat de M. et Mme Wener, le Centre d’études sur l’immobilier abritera des activités de recherche et d’enseignement avant-gardistes, en phase avec un monde trépidant et de plus en plus complexe. »

L’immobilier à Concordia et à Montréal

Principal contributeur au produit intérieur brut du Canada, le marché du crédit-bail et de la location immobilière représente un important créateur de valeur économique à l’échelle locale comme nationale. Bien que le secteur soit florissant à Montréal, M. Wener croit qu’en matière de formation immobilière, la ville accuse un retard par rapport à des agglomérations comme Toronto.

« Depuis plusieurs années, Alan Shepard et moi discutions de l’importance d’aménager à la JMSB un centre d’études sur l’immobilier, révèle Jonathan Wener. J’avais l’impression – M. Shepard aussi, du reste – que Montréal présentait des lacunes dans ce domaine. Prospère, l’industrie montréalaise de l’immobilier offre de nombreuses perspectives de carrière aux étudiants qualifiés. Je crois qu’à titre d’établissement d’enseignement supérieur, nous sommes pleinement responsables de former des diplômés compétents et de veiller à leur employabilité. »

Jonathan Wener souligne que les entreprises et les secteurs d’activités sont presque tous tributaires du domaine de l’immobilier. Bien sûr, ils font état de besoins particuliers. Selon lui, avec l’essor que connaissent à Montréal les industries de l’intelligence artificielle et du jeu vidéo, la métropole est bien équipée pour répondre aux exigences des grandes sociétés de haute technologie.

« Les Amazon de ce monde cherchent à s’implanter dans des villes dotées de bonnes universités et d’un secteur technologique des plus dynamiques, soutient M. Wener. Voilà où il nous faut investir. Si bien des entreprises du secteur manufacturier éprouvent des difficultés, les firmes spécialisées dans l’intelligence artificielle, l’analytique ou l’innovation occupent une place essentielle et croissante. Montréal a connu beaucoup de succès dans ces domaines, et nous devons continuer d’y injecter des fonds au profit des prochaines générations. »

Dévoilement de la sculpture Di Octo En septembre 2017, à l’occasion du 375e anniversaire de Montréal et du 150e anniversaire du Canada, Jonathan et Susan Wener ont fait don de l’œuvre Di-Octo à la métropole québécoise et à l’Université Concordia. Haute de huit mètres, la sculpture cinétique est une création du célèbre artiste américain Anthony Howe. | Photo: Université Concordia

À propos du futur centre

La forme exacte que prendra le Centre d’études sur l’immobilier n’est pas encore fixée. Chose certaine, la nouvelle unité prodiguera un enseignement interdisciplinaire et exhaustif. Privilégiant l’innovation et la durabilité, le centre s’appuiera sur des programmes d’études – entre autres l’urbanisme, la géographie, le génie et le design – que proposent déjà les quatre facultés de Concordia. Ainsi, il facilitera la poursuite de recherches transsectorielles axées sur l’enrichissement des connaissances théoriques et le développement de solutions pratiques dans le domaine de l’immobilier.

« Que ce soit dans les cursus offerts par ses quatre facultés ou les principes de base inculqués à la JMSB, Concordia possède déjà de nombreux éléments essentiels aux études en immobilier, indique Jonathan Wener. Il s’agit maintenant d’imputer cet échange de savoirs à la pensée et au vocabulaire sectoriels. »

En plus de promouvoir une nouvelle voie de spécialisation en immobilier, le centre bonifiera certains programmes d’études de la JMSB. Par ailleurs, des colloques, des conférences et des concours d’études de cas s’y tiendront. Parmi les idées envisagées figure la possibilité de créer une société de placement immobilier qu’administreraient des étudiants triés sur le volet – un peu comme le font actuellement les participants au Programme de gestion de portefeuilles Kenneth-Woods ou au Programme de gestion de placements van Berkom.

« Beaucoup d’étudiants manifestent un vif intérêt pour l’immobilier, rappelle M. Wener. Nous avons collaboré avec des professeurs qui s’efforcent maintenant de mettre en œuvre le nouveau programme. De même, nous avons consulté des experts du domaine. Eux aussi souhaitent que le curriculum prenne forme. »

Donner au suivant

Jonathan Wener, 1971 Photo de Jonathan Wener, tirée de son album de finissants.

L’existence des Wener s’articule autour des concepts de partage et de don en retour.

« La fortune et la chance nous ont vraiment souri, admet Susan Wener. Nous sommes tous deux convaincus d’avoir non seulement la responsabilité, mais l’obligation de redonner aux autres. La vie ne se limite pas à soi; elle doit être axée sur la réciprocité. C’est ce qui lui confère tout son sens. Comme le dit un vieux dicton africain : “Si vous voulez aller vite, partez seul; si vous voulez aller loin, faites-vous accompagner.” »

Les Wener prennent cette responsabilité très au sérieux. Pour eux, elle va bien au-delà du soutien financier qu’ils apportent. À preuve, que ce soit comme leaders ou conseillers, ils s’investissent dans plusieurs causes et organismes.

En 1989, Susan Wener a reçu un diagnostic de cancer. Afin de recueillir des fonds au profit de la recherche sur cette maladie, Jonathan Wener a alors mis sur pied le Défi Canderel. À ce jour, l’œuvre a collecté plus de 14 000 000 $. Administratrice de la Fondation de l’Hôpital général juif, Mme Wener siège au comité de thérapie du cancer de l’Hôpital général juif ainsi qu’au conseil d’administration de L’espoir, c’est la vie – un organisme qui assure avec compassion des services d’entraide et des soins aux personnes atteintes de cancer.

« Donner de son temps, c’est offrir le cadeau le plus précieux qui soit, déclare M. Wener. Parfois, des gens ne peuvent pas appuyer financièrement l’Université, mais ils souhaitent lui fournir leur aide, leurs conseils ou leur expertise. Le cas échéant, nous devons considérer leur apport au même titre qu’un important don en argent. »

Le rôle clé de l’éducation

Malgré leurs multiples activités d’engagement social, les Wener n’ont jamais cessé de soutenir l’enseignement supérieur. 

Ainsi, Jonathan Wener siège depuis 1995 au conseil d’administration de l’Université. De 1996 à 2012, il a occupé la fonction cruciale de président du comité de planification immobilière. Au cours de son mandat, Concordia a connu une période de forte croissance : développement du Quartier Concordia; construction du pavillon intégré Génie, informatique et arts visuels; et inauguration du pavillon de l’École de gestion John-Molson.

Cette année, il fait partie des présidents honoraires de la Campagne pour Concordia : Place à la nouvelle génération. Des plus ambitieuses, cette initiative de financement est assortie d’un objectif de 250 000 000 $.

« L’acquisition d’une formation universitaire revêt beaucoup d’importance, insiste Susan Wener. Elle procure l’occasion inestimable de voir, d’écouter, de réfléchir et de constater que l’univers est bien plus grand que nous ne l’imaginions. Elle apprend à formuler et à recevoir des questions. Dans l’apprentissage des processus de réflexion et d’expérimentation, c’est une étape initiale mais déterminante. »

M. Wener partage ce point de vue. « Selon moi, l’université donne la possibilité de découvrir sa véritable passion, ajoute-t-il. Je conseille toujours aux étudiants de ne pas se soucier des questions monétaires : les fonds viendront tôt ou tard. Je leur recommande plutôt de définir et de cultiver leur centre d’intérêt. Je les incite à trouver ce qui, pour eux, fera de chaque jour une expérience inédite et merveilleuse. Le travail ne doit pas être une corvée. Au contraire, il doit stimuler et enthousiasmer quotidiennement. »

Jonathan Wener fait remarquer que les subventions gouvernementales aux universités canadiennes enregistrent une diminution marquée. Selon lui, il appartient au secteur privé de passer à l’action et de combler le manque à gagner.

« Des entreprises et des personnes doivent assumer un rôle de chef de file et appuyer financièrement les grands esprits en devenir et les futurs leaders de notre pays, conclut-il. Pour changer les choses, pour assurer la santé économique et la prospérité du Canada de demain, il faut investir dans les cerveaux. »

Pour Bram Freedman, vice-recteur au développement et aux relations extérieures de Concordia, les Wener comptent parmi les meilleurs alliés de l’Université.

« J’ai le privilège de collaborer avec Jonathan Wener et de le côtoyer depuis plus de 20 ans, précise-t-il. Susan et lui témoignent d’un engagement et d’un dévouement extraordinaires à l’endroit de Concordia. Au-delà de leur grandeur d’âme, ils montrent une grande ferveur pour notre établissement. Ils figurent d’ailleurs au nombre de ses promoteurs les plus ardents et efficaces. À l’instar des nombreuses autres contributions des Wener, le Centre d’études sur l’immobilier aura des retombées majeures et durables non seulement sur Concordia, mais sur l’ensemble de la société d’ici. » 

#CUpride

La plus importante collecte de fonds jamais menée à Concordia

Assortie d’un ambitieux objectif de 250 millions de dollars et plus important appel de l’histoire de l’établissement, la Campagne pour Concordia : Place à la nouvelle génération donnera à l’Université les moyens de repenser l’enseignement supérieur et la recherche universitaire. Lancée le 1er novembre 2017, la campagne favorisera la réalisation des neuf vecteurs stratégiques de l’établissement. La publication Times Higher Education classe Concordia dans les deux premiers centiles de son palmarès des meilleures universités du monde et au deuxième rang de sa liste des meilleures universités de moins de 50 ans en Amérique du Nord. La Campagne pour Concordia soutiendra des activités de recherche et d’enseignement qui profitent aux 48 000 étudiants de l’Université et revêtent le plus grand intérêt pour les 7 000 professeurs et employés de l’établissement de même que ses 211 000 diplômés.

Pour en savoir davantage, consultez la page concordia.ca/campagne.



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