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Concordia réagit à des allégations d’inconduite sexuelle

Un message du recteur Alan Shepard
8 janvier 2018
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Par Alan Shepard


Concordia University

À l’attention des membres de la communauté de Concordia,

Cet après-midi, j’ai pris connaissance d’un billet de blogue où sont portées des allégations contre des membres du Département d’études anglaises. Il s’agit d’allégations précises d’inconduite sexuelle ainsi que d’allégations générales au sujet de l’existence d’un climat de violence psychologique au sein du réputé programme de création littéraire.

Je suis troublé par la teneur du message publié. Ces allégations sont graves et seront traitées avec le plus grand sérieux. 

Comme nous le voyons à chaque nouveau cycle de l’actualité ou presque, notre société amorce un virage fondamental dans la façon dont elle réagit aux allégations et aux comportements de ce type. Ce virage se fait attendre depuis longtemps et revêt une importance capitale pour chacun et chacune d’entre nous.

Au fil des dernières années, l’Université Concordia a pris plusieurs mesures pour rendre son milieu d’apprentissage et de travail plus sûr. 

Nous avons à cœur d’améliorer sans cesse notre réponse à la violence et au harcèlement sexuels. Ainsi, nous redoublons toujours d’efforts pour prévenir ces comportements et réagir efficacement lorsque des cas se présentent. 

Nous avons entre autres lancé notre Centre d’aide aux survivantes et survivants d’agression sexuelle, qui accomplit un excellent travail et a récemment obtenu des fonds supplémentaires pour accroître son effectif. 

Par ailleurs, nous avons adopté en 2016 une nouvelle politique sur la violence à caractère sexuel qui vise à clarifier le processus de déclaration et à le rendre moins pénible pour les survivantes et survivants.

Je conseille vivement aux membres de notre communauté de signaler les cas de violence ou d’inconduite sexuelles en communiquant avec le Bureau des droits et des obligations de l’Université au 514 848-2424, poste 8659 ou par courriel à rights@concordia.ca. On peut également obtenir du soutien auprès du Centre d’aide aux survivantes et survivants d’agression sexuelle ainsi que du Service de consultation et de psychologie.

J’appuie personnellement ces mesures et les autres initiatives mises de l’avant pour continuer de bâtir à l’Université un milieu sûr et libre de toute forme de violence ou de harcèlement sexuels.

Comme je l’ai dit, toutefois, nous travaillons sans cesse à améliorer notre démarche pour y arriver.

Les progrès réalisés sont parfois rendus publics, par exemple lors des travaux récents du groupe d’étude et de travail sur les politiques en matière d’agressions sexuelles, dirigé par la vice-rectrice exécutive déléguée aux affaires académiques Lisa Ostiguy. Dans d’autres cas, étant donné le droit à la confidentialité des parties plaignantes et intimées, nous ne pouvons pas, en vertu de la loi, rendre publiques nos réponses, même lorsque des avancées sont très certainement accomplies.

À titre d’établissement universitaire, nous participons à cet important virage dans la façon dont le monde perçoit la violence et le harcèlement sexuels et y réagit. Il s’agit pour nous d’une occasion de renforcer encore davantage notre réponse, et nous avons le devoir de le faire.


Le recteur,

Alan Shepard

 



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