L’Institut de conception et d’innovation aérospatiales de Concordia (ICIAC) transmet aux étudiants en génie un savoir-faire à la fine pointe de la technologie.
À preuve, Nadia Bhuiyan, directrice de l’enseignement à l’ICIAC, et deux de ses collègues ont sélectionné trois étudiants pour qu’ils participent au 52e Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace (SIAE) de Paris – la plus importante foire commerciale du monde dans le domaine de l’aérospatiale! L’événement s’est déroulé au début de l’été.
« Tonny Tabassum, Mitchell Lichocki et moi avons été choisis en fonction de critères comme l’engagement envers l’ICIAC, le rendement scolaire et l’expérience de l’industrie aérospatiale », explique Maria José Grasso, qui termine cet été ses études de 1er cycle à Concordia.
Manifestation bisannuelle, le SIAE réunit des acteurs de l’industrie aérospatiale venus des quatre coins du monde. En 2017, 2 303 entreprises internationales y ont pris part.
Du 19 au 25 juin derniers, Mme Grasso et ses camarades ont eu l’occasion de réseauter avec de prestigieux gens d’affaires du domaine de l’aéronautique, de s’asseoir aux commandes d’un avion conçu chez Bombardier et d’admirer le supersonique Rafale de Dassault Aviation exécuter « vrilles et saltos comme si c’était un engin extraplanétaire ».
« D’entrée de jeu, nous avons mesuré toute l’envergure de l’industrie »
Comment cette visite au SIAE s’inscrit-elle dans les études et la recherche que vous effectuez à Concordia?
Maria José Grasso : Depuis un an, je préside le conseil étudiant de l’Institut de conception et d’innovation aérospatiales de Concordia. En septembre, je commencerai mes études de maîtrise à l’Université; je travaillerai en même temps chez Airbus, en Allemagne.
Concordia entretient de longue date des liens étroits avec le secteur de l’aérospatiale. D’ailleurs, ses programmes de génie mécanique et de génie électrique comportent depuis longtemps une concentration en aérospatiale. Du reste, plusieurs entreprises du domaine sont dirigées par des anciens de l’Université. Bon nombre de nos étudiants y font des stages en aérospatiale, et des diplômés des cycles supérieurs y occupent des postes permanents. Enfin, voilà tout juste un an, Concordia lançait un programme de baccalauréat en génie aérospatial.
Située au cœur du troisième pôle aéronautique en importance au monde, notre université est reconnue pour les efforts qu’elle déploie en aérospatiale et l’impulsion qu’elle donne au domaine. Concordia a tiré pleinement avantage des possibilités qu’offrait le salon du Bourget, près de Paris. Elle a notamment affirmé sa présence sur la scène internationale et exposé les compétences, talents et aptitudes de ses étudiants à des sociétés du monde entier.