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Le Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris : « des expériences
fascinantes »

Trois étudiants au 1er cycle de Concordia ont visité la plus importante foire aéronautique du monde
26 juillet 2017
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Par Amanda Clarke


 

L’Institut de conception et d’innovation aérospatiales de Concordia (ICIAC) transmet aux étudiants en génie un savoir-faire à la fine pointe de la technologie.

À preuve, Nadia Bhuiyan, directrice de l’enseignement à l’ICIAC, et deux de ses collègues ont sélectionné trois étudiants pour qu’ils participent au 52e Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace (SIAE) de Paris – la plus importante foire commerciale du monde dans le domaine de l’aérospatiale! L’événement s’est déroulé au début de l’été.

« Tonny Tabassum, Mitchell Lichocki et moi avons été choisis en fonction de critères comme l’engagement envers l’ICIAC, le rendement scolaire et l’expérience de l’industrie aérospatiale », explique Maria José Grasso, qui termine cet été ses études de 1er cycle à Concordia.

Manifestation bisannuelle, le SIAE réunit des acteurs de l’industrie aérospatiale venus des quatre coins du monde. En 2017, 2 303 entreprises internationales y ont pris part.

Du 19 au 25 juin derniers, Mme Grasso et ses camarades ont eu l’occasion de réseauter avec de prestigieux gens d’affaires du domaine de l’aéronautique, de s’asseoir aux commandes d’un avion conçu chez Bombardier et d’admirer le supersonique Rafale de Dassault Aviation exécuter « vrilles et saltos comme si c’était un engin extraplanétaire ».


« D’entrée de jeu, nous avons mesuré toute l’envergure de l’industrie » 

Comment cette visite au SIAE s’inscrit-elle dans les études et la recherche que vous effectuez à Concordia?

Maria José Grasso : Depuis un an, je préside le conseil étudiant de l’Institut de conception et d’innovation aérospatiales de Concordia. En septembre, je commencerai mes études de maîtrise à l’Université; je travaillerai en même temps chez Airbus, en Allemagne.

Concordia entretient de longue date des liens étroits avec le secteur de l’aérospatiale. D’ailleurs, ses programmes de génie mécanique et de génie électrique comportent depuis longtemps une concentration en aérospatiale. Du reste, plusieurs entreprises du domaine sont dirigées par des anciens de l’Université. Bon nombre de nos étudiants y font des stages en aérospatiale, et des diplômés des cycles supérieurs y occupent des postes permanents. Enfin, voilà tout juste un an, Concordia lançait un programme de baccalauréat en génie aérospatial.

Située au cœur du troisième pôle aéronautique en importance au monde, notre université est reconnue pour les efforts qu’elle déploie en aérospatiale et l’impulsion qu’elle donne au domaine. Concordia a tiré pleinement avantage des possibilités qu’offrait le salon du Bourget, près de Paris. Elle a notamment affirmé sa présence sur la scène internationale et exposé les compétences, talents et aptitudes de ses étudiants à des sociétés du monde entier.

 

Les étudiants ont lié connaissance avec Navdeep Bains, ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique. Les étudiants ont lié connaissance avec Navdeep Bains, ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique.


Qu’est-ce qui vous a le plus épatée lors de votre visite au SIAE de Paris?

M. J. G. : Ce n’est pas évident de condenser trois journées bien remplies… Je vais tenter de résumer quelques-unes des expériences fascinantes que nous avons eu la chance de vivre.

Nous avons collaboré étroitement avec l’organisme Aéro Montréal. Nous ne pourrons jamais remercier ses membres comme ils le méritent pour les occasions qu’ils nous ont procurées. La visite exhaustive du pavillon de Bombardier et des appareils de cet avionneur a été l’un des moments forts de notre passage au SIAE. Nous avons notamment découvert le tout nouveau CS300, un avion d’affaires, ainsi que le fameux Q400, un aéronef à turbopropulseurs.

Nous avons pris place dans la cabine des deux appareils pour écouter un compte rendu des défis de conception et de fabrication qu’ils avaient posés et pour nous renseigner sur leurs performances – remarquables comparativement à d’autres avions fort bien cotés. À la fin de la visite, nous avons pu nous asseoir à tour de rôle aux commandes de l’aéronef, avoir un tête-à-tête avec un pilote de la société Bombardier et expérimenter la sensation que procure la conduite d’un engin aussi impressionnant.

La présentation d’Airbus Canada était tout aussi intéressante. Elle avait lieu au pavillon du gouvernement canadien. Ensuite, nous avons regardé le spectacle aérien inaugural – nous étions assis au premier rang! Mais d’abord, des représentants d’Airbus ont discuté durant 90 minutes des activités canadiennes de la multinationale, des prévisions pour les deux prochaines décennies et des besoins en matière de main-d’œuvre, de soutien gouvernemental et de stratégie nationale. Nous avons acquis des connaissances inestimables sur l’industrie qui nous emploiera bientôt et sur les impératifs de ses principaux acteurs.

La présentation terminée, nous nous sommes rendus sur le balcon pour assister aux démonstrations aériennes. Nul doute, le clou du spectacle a été la prestation du supersonique Rafale de Dassault Aviation. En effet, cet avion de combat est doté de biréacteurs à vous couper le souffle!

En outre, nous avons dîné à l’ambassade du Canada de même qu’à la Délégation générale du Québec à Paris. Nous avons eu l’honneur d’être présentés à quelques-uns des parlementaires les plus respectés du pays, notamment Dominique Anglade, Navdeep Bains et Marc Garneau.

Non seulement les ministres susmentionnés, mais aussi bon nombre d’invités ont pris le temps de s’entretenir individuellement avec chacun d’entre nous. Ils ont prêté l’oreille à nos préoccupations quant à l’avenir des étudiants qui se destinent à une carrière en aérospatiale. Nous avons évoqué le formidable vivier de talents que constitue Concordia et le génie de celle-ci à doter de brillants dirigeants les entreprises du monde entier.

Les étudiants ont également rencontré Dominique Anglade, ministre québécoise de l’Économie, de la Science et de l’Innovation. Les étudiants ont également rencontré Dominique Anglade, ministre québécoise de l’Économie, de la Science et de l’Innovation.

Qu’avez-vous retiré de cette expérience?

M. J. G. : D’entrée de jeu, nous avons mesuré toute l’envergure de l’industrie, et ce, dès notre arrivée au Bourget. En effet, des milliers d’entreprises des quatre coins du monde participaient au SIAE. Et elles ne se limitaient pas à des avionneurs! Il y avait des producteurs de métaux spéciaux, des fabricants d’uniformes ou d’outils, de même que des spécialistes de la logistique, de la planification ou de la formation.

Durant notre séjour, nous avons vraiment compris toute l’importance que revêtent le professionnalisme et le réseautage. Des présidents-directeurs généraux et des chefs d’entreprise convergent vers cette foire commerciale – la plus grande du monde dans le secteur de l’aérospatiale. Ils s’y rendent pour parler affaires et créer ou saisir des occasions. Même si la plupart étaient évidemment au salon pour traiter de questions d’argent ou recruter des clients, ils ont toutefois montré un réel intérêt pour les propositions que nous leur soumettions. À vrai dire, leur réaction était souvent rafraîchissante.

Enfin, quelle chance nous avons eue de prendre part à la toute première édition du Paris Air Lab! Outre des conférences-débats, il y avait 22 îlots consacrés à la recherche et à l’innovation que soutiennent groupes industriels, sociétés établies et jeunes entreprises. Toute la semaine, nous avons côtoyé des étudiants de Polytechnique Montréal, de l’École de technologie supérieure et de l’Université McGill.

Quels sont vos projets pour l’été et l’automne?

M. J. G. : Cet été, je suivrai mes derniers cours en vue d’obtenir un diplôme de 1er cycle. À l’automne, j’entamerai à Concordia des études de maîtrise en sciences appliquées. J’effectuerai le volet « recherche » de mon mémoire en Allemagne – ce qui m’enthousiasme au plus haut point!

 

Apprenez-en davantage sur l’Institut de conception et d’innovation aérospatiales de Concordia.

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