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Coup de pouce pour la recherche en biologie synthétique à Concordia

La Fondation canadienne pour l’innovation subventionne un projet visant à améliorer la production des biocarburants et des vaccins
28 février 2017
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Par Renée Dunk


Le 28 février 2017, deux chercheurs du Centre de biologie synthétique appliquée ont reçu une formidable nouvelle de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI).

En effet, cette dernière a octroyé aux professeurs David Kwan et Steve Shih une somme de 100 000 $ par l’intermédiaire du Fonds des leaders John-R.-Evans. Ce fonds permet de doter d’éminents chercheurs canadiens de l’infrastructure de base dont ils ont besoin pour être des chefs de file dans leur domaine.

Le coût de ce projet d’infrastructure s’élève à environ 250 000 $. Les deux professeurs ont également reçu 100 000 $ du gouvernement du Québec et 50 000 $ qui proviennent de différentes autres sources de financement.

Grâce à cet appui financier, ils pourront maintenant intégrer la robotique à leurs travaux de recherche. Leur objectif? Réduire le temps de fabrication de divers produits, comme les biocarburants et les vaccins.

Aux dires de David Kwan, professeur adjoint en biologie à la Faculté des arts et des sciences, la suite d’outils d’automatisation qu’ils mettent au point avec l’aide financière de la FCI viendra compléter des installations de recherche de pointe déjà en place à Concordia.

David Kwan | Photo de David Ward David Kwan | Photo de David Ward

Le Centre de biologie synthétique appliquée et le Centre de génomique structurale et fonctionnelle – où travaille également le chercheur – disposeront d’une nouvelle infrastructure, et la subvention permettra aux équipes de ces deux centres de coordonner la recherche.

« La biologie synthétique s’intéresse à la création de technologies de conception et d’élaboration d’organismes biologiques, à l’aide d’organismes modifiés, explique le Pr Kwan.

« Elle réunit des biologistes, des chimistes, des ingénieurs et des informaticiens pour comprendre comment les éléments codés génétiquement fonctionnent ensemble et ainsi pouvoir les combiner en vue d’obtenir de nouveaux organismes qui seront bénéfiques à la société. »

Professeur adjoint au Département de génie électrique et informatique, Steve Shih ajoute que son collègue et lui peuvent désormais établir un cadre commun pour créer, assembler et tester plus efficacement des parties d’ADN.

Steve Shih | Photo de David Ward Steve Shih | Photo de David Ward

« L’automatisation libère les scientifiques du travail manuel, intensif et soutenu qu’ils effectuent en laboratoire. Ainsi, ils pourront consacrer plus de temps à la recherche et à la conception créatives », affirme-t-il.

D’après la ministre des Sciences Kirsty Duncan, les investissements dans les infrastructures de recherche du Canada sont une pierre angulaire de l’avenir de notre pays.

« Ils nous aident à attirer et à retenir la fine fleur des scientifiques, à donner aux chercheurs canadiens les outils dont ils ont besoin pour mener des recherches avant-gardistes, à former les scientifiques de demain, et à faire les découvertes qui nous permettront d’améliorer l’environnement, l’économie et la société », conclut-elle.

En savoir davantage sur la recherche en biologie synthétique à Concordia.

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