« L’initiative “Montréal, ville des droits humains” est une première affirmation de notre ambition commune d’agir comme fers de lance en matière de protection des droits de la personne à l’échelle mondiale », déclare-t-il.
Béatrice Vaugrante, directrice d’Amnistie internationale Canada, estime qu’une action concertée est impérative pour souligner l’urgence de protéger les droits de la personne contre les menaces actuelles.
« Nous devons mettre un frein aux politiques de diabolisation qui sont en train de créer un monde divisé et dangereux », insiste-t-elle.
« La rhétorique de la peur, le blâme et la haine érodent la vision d’une société ouverte, fondée sur l’égalité. Toutefois, en travaillant ensemble, nous pouvons renverser la vapeur. »
« Plus jamais »
Selon Mheir Karakachian, représentant du Comité national arménien du Québec, l’histoire récente est marquée par une multitude d’atrocités qui ont débuté par une violation des droits de la personne, puis culminé dans des actes de persécution de masse, de nettoyage ethnique et de génocide.
« Malheureusement, l’histoire ne cesse de se répéter, juste sous nos yeux, ajoute-t-il. C’est pourquoi nous avons uni nos forces et pris position pour envoyer un message retentissant contre les génocides – plus jamais! »
Irwin Cotler, du Centre Raoul-Wallenberg pour les droits de la personne, mentionne que Montréal, ville des droits humains a lieu en pleine escalade de menaces de toutes sortes : résurgence de l’autoritarisme, culture d’impunité, criminalisation des divergences d’opinions, populisme totalitaire ainsi que démocratie et états démocratiques en recul.
« Le temps est venu de sonner l’alarme et de décréter une mobilisation mondiale des consciences. »
Montréal, ville des droits humains se tiendra les 26 et 27 mai prochains.