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Agressions sexuelles : un enjeu collectif qui exige une réponse collective

La semaine dernière, à Montréal, le gouvernement du Québec tenait une journée de réflexion à ce sujet; en voici un aperçu. INVITATION : Assistez à une activité de suivi organisée le 13 avril.
23 mars 2017
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Par J. Latimer



Policières et policiers. Travailleuses et travailleurs communautaires. Membres du personnel, de la direction et de l’effectif étudiant d’établissements universitaires. Le lundi 20 mars, quelque 150 personnes se sont réunies pour étudier diverses mesures et politiques liées à la prévention des agressions sexuelles sur les campus.

La ministre responsable de l’Enseignement supérieur au Québec, Hélène David, a présidé à cette journée de réflexion organisée au Centre Mont-Royal de Montréal. Trois représentantes de l’Université Concordia y ont participé.

« Il s’agissait de la cinquième et dernière journée de réflexion sur les agressions sexuelles commises dans les cégeps et universités », indique Jennifer Drummond, coordonnatrice du Centre d’aide aux survivantes et survivants d’agression sexuelle de Concordia. « Des consultations ont eu lieu dans plusieurs régions de la province en vue de documenter la rédaction d’une nouvelle loi relative à ces crimes. »

Mme Drummond était accompagnée de deux collègues de l’Université : Lisa Ostiguy, vice-rectrice exécutive déléguée aux affaires académiques; et Melodie Sullivan, conseillère juridique principale au Service des affaires juridiques.

En décembre dernier, comme bon nombre d’établissements d’enseignement, Concordia a présenté à la ministre un rapport préliminaire sur la question. Ce document stipulait la politique officielle de l’Université touchant les dossiers d’agression sexuelle. De plus, il précisait le travail de prévention et de soutien aux victimes qu’effectue le centre d’aide.

« Il s’agit de cerner les meilleures pratiques en vigueur dans la province, puis de s’en inspirer pour étayer la nouvelle loi », explique Mme Drummond.

L’atelier portait sur trois grands thèmes : prévention et sensibilisation; gestion des plaintes liées à des violences à caractère sexuel; et sécurité des personnes.


Concordia suit les recommandations

Maintenant qu’elles ont pris connaissance des moyens adoptés par d’autres établissements d’enseignement, Mmes Drummond, Ostiguy et Sullivan se disent encore plus fières de la politique de Concordia en matière d’agressions sexuelles – notamment parce qu’elle est axée sur les survivantes et survivants.

« Nous avons accompli de grands progrès, et ce, à bien des égards : définition de la politique; traitement des plaintes; mesures de prévention; et efforts de sensibilisation », souligne Mme Drummond.

Pour cette dernière, la journée de réflexion s’est révélée aussi gratifiante que formatrice.

« La rencontre me l’a confirmé : cet enjeu collectif exige une réponse collective. »


Assistez au compte rendu des journées de réflexion qu’organise le Centre d’aide aux survivantes et survivants d’agression sexuelle de Concordia. L’événement aura lieu le jeudi 13 avril, de midi à 13 heures, à la salle de conférence (GM 200) du Service de santé. 

 



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