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Un ancien mentoré honore une légende de la gestion de portefeuille

Un diplômé de Concordia, J. Sebastian van Berkom, rend hommage à son mentor grâce à un nouveau programme de bourses.
17 mai 2016
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Par Alyssa Tremblay


Au cours des derniers mois, tout en inculquant l’art de la gestion de portefeuille aux étudiants de l’École de gestion John-Molson (JMSB), J. Sebastian van Berkom n’a cessé d’avoir le mentorat en tête.

« Avoir un mentor est toujours une bonne chose, où qu’on en soit dans la vie », précise J. Sebastian van Berkom, un diplômé de l’Université Concordia (B. Comm. 1969).

Un diplômé de Concordia, J. Sebastian van Berkom, rend hommage à son mentor grâce à un nouveau programme de bourses. De gauche à droite : le recteur, Alan Shepard; Stéphane Brutus, doyen intérimaire, École de gestion John-Molson; J. Sebastian van Berkom, président et chef de la direction, Van Berkom et Associés Inc.; Stephen A. Jarislowsky, Président du conseil, Jarislowsky, Fraser Ltée; Bram Freedman, le vice-recteur au développement et aux relations extérieures

Pour honorer l’un des plus grands mentors qu’ait eus J. Sebastian van Berkom, et pour aider la prochaine génération de gestionnaires de portefeuille à atteindre les sommets comme il l’a fait, les étudiants du programme van Berkom de gestion de portefeuille de titres à petite capitalisation seront désormais appelés boursiers Stephen-A.-Jarislowsky.

Stephen Jarislowsky Stephen Jarislowsky

« Stephen était vraiment le mentor idéal, souligne J. Sebastian van Berkom. Mon succès en tant que gestionnaire de portefeuille de titres à petite capitalisation, je le dois en grande partie à ses précieux conseils. »

Légende canadienne de la gestion de portefeuille, champion de la bonne gouvernance et mécène de Concordia, Stephen Jarislowsky a été touché quand J. Sebastian van Berkom lui a demandé d’associer son nom aux boursiers du programme : « Ce geste inattendu et extrêmement généreux témoigne vraiment du genre de personne qu’est Sebastian », affirme‑t‑il.

Selon le recteur de l’Université Concordia, Alan Shepard, le geste de J. Sebastian van Berkom est fort à propos : « Le savoir se transmet de génération en génération. Ce que J. Sebastian van Berkom sait des tenants et aboutissants de la gestion de portefeuille, il le doit en partie à son mentor, Stephen Jarislowsky. »

Les deux hommes ont beaucoup en commun. Tous deux originaires d’Europe, ils ont immigré au Canada pour s’y enraciner et y connaître une brillante carrière dans le monde de la finance.

Lors de leur rencontre, en 1970, J. Sebastian van Berkom venait tout juste de décrocher son baccalauréat en commerce de l’Université Sir George Williams, l’un des établissements fondateurs de Concordia. Il travaillait alors à l’administration du régime de retraite de Bell Canada. Or, à cette époque, celle-ci faisait appel une fois par mois aux conseils de Stephen Jarislowsky, déjà gestionnaire de portefeuille chevronné. 

« Cela a été pour moi une chance inouïe d’apprendre aux côtés d’un expert reconnu comme Stephen Jarislowsky », assure J. Sebastian van Berkom, qui considère aujourd’hui ce dernier à la fois comme un mentor et un ami.

J. Sebastian van Berkom J. Sebastian van Berkom, B. Comm. 1969

Les deux hommes, qui se connaissent désormais depuis plus de 40 ans, siègent l’un et l’autre au conseil d’administration de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP), une initiative conjointe de l’école de gestion et de J. Sebastian van Berkom, qui en est le fer de lance.

« Le mentorat ne devrait pas être l’exception, mais la norme, affirme M. Jarislowsky. Nous avons le devoir de transmettre ce que nous savons et d’investir dans la prochaine génération. »

Selon le doyen par intérim de l’école, Stéphane Brutus, celle-ci a vraiment beaucoup de chance de compter Stephen Jarislowsky parmi ses bienfaiteurs.

« Stephen Jarislowsky a le don de faire fleurir les talents. Il n’a pas fait que bâtir une entreprise; il a repéré et formé les leaders de demain, dont J. Sebastian van Berkom. En honorant son travail de mentor, nous avons à maints égards bouclé la boucle », résume Stéphane Brutus.

Créé en 2015 grâce à un généreux don d’un 1 million $ de J. Sebastian van Berkom, le programme van Berkom de gestion de portefeuille de titres à petite capitalisation apporte à un petit groupe d’étudiants aux cycles supérieurs de JMSB une expérience qui leur ouvrira les portes d’une carrière sur le marché mondial des capitaux.

Chaque année, six à huit de ces étudiants triés sur le volet travaillent sous la supervision de la directrice du programme, Reena Atanasiadis, à la gestion d’un portefeuille de titres à petite capitalisation.

J. Sebastian van Berkom fonde de grands espoirs sur cette première cohorte de boursiers Jarislowsky. « Je veux tout simplement les voir s’épanouir », commente-t‑il.

Au fil des ans, J. Sebastian van Berkom a fait don de plus de 2,5 millions $ à Concordia. Ce printemps, il a renouvelé son soutien à l’école de gestion par un don de 250 000 $ au profit du concours d’études de cas van Berkom-JMSB axé sur les titres à petite capitalisation.

Son mentor a lui aussi fait preuve d’une générosité extraordinaire. Ayant déjà créé 29 chaires de recherche à l’échelle du pays (et ce n’est pas fini), la Fondation Jarislowsky compte parmi les plus en vue des bailleurs de fonds privés qui soutiennent l’enseignement supérieur.

D’ailleurs, deux des chaires établies par la Fondation Jarislowsky se trouvent à Concordia. Il s’agit de la chaire de gouvernance d’entreprise Stephen-A.-Jarislowsky, occupée par Michel Magnan, professeur au Département de comptabilité, et de la chaire de l’Institut de recherche en art canadien occupée par Martha Langford, professeure au Département d’histoire de l’art.

Selon Alan Shepard, « On ne saurait trouver plus grande marque de confiance de la part de deux gestionnaires de portefeuille aguerris et sommités du secteur financier que de les voir miser sur Concordia et investir ainsi dans l’amélioration de la société. »



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