Nouvelle structure de droits de scolarité pour les étudiants étrangers
En mars 2019, le gouvernement du Québec a annoncé qu’il modifiait les modalités de sa formule de financement visant les étudiants étrangers.
À compter du 1er septembre 2019, le gouvernement n’accordera plus de financement pour les étudiants étrangers qui s’inscrivent au premier cycle ou à la maîtrise professionnelle ou sans volet de recherche. Ceux-ci seront considérés comme « déréglementés ».
Les étudiants étrangers jouent un rôle essentiel dans la communauté de Concordia. Ils ajoutent à la diversité et à l’esprit d’innovation de l’Université, ils apportent une expérience et une perspective culturelles uniques en leur genre et ils rehaussent le profil et le rayonnement à l’échelle mondiale non seulement du Grand Montréal, mais du Québec tout entier.
Nous avons demandé à des étudiants potentiels vivant à l’étranger quels facteurs primaient au moment de choisir l’université qu’ils fréquenteraient. À la suite de cette consultation, Concordia met en œuvre une nouvelle structure de droits de scolarité qui entrera en vigueur à l’automne 2019. Soulignons d’entrée de jeu que cette structure ne s’appliquera ni aux étudiants actuels qui demeurent dans le même programme ni aux étudiants étrangers entreprenant une maîtrise de recherche ou un doctorat.
La nouvelle structure permettra aux étudiants étrangers pensant s’inscrire à un programme de premier cycle ou à une maîtrise professionnelle ou sans volet de recherche de prévoir le coût de leur cursus. Par ailleurs, elle continuera de favoriser l’accès aux études et donnera une meilleure idée de la valeur de nos diplômes comparativement à ceux des autres universités canadiennes.
Les revenus tirés aideront Concordia à réaliser sa mission d’enseignement, par exemple en augmentant son soutien aux étudiants étrangers au moyen de bourses d’études et de subsistance supplémentaires, d’une formation linguistique enrichie, d’occasions d’emploi plus nombreuses à l’Université ou encore d’une aide financière en cas d’urgence.
Foire aux questions
- À compter du 1er septembre 2019, l’État québécois n’accordera plus de financement pour les étudiants étrangers qui s’inscrivent au premier cycle ou à la maîtrise professionnelle ou sans volet de recherche, à l’exception des étudiants français et des étudiants belges francophones.
- Selon les calculs du gouvernement, le manque à gagner annuel de Concordia devrait atteindre 6,6 millions de dollars.
- Mentionnons que le Québec est la dernière province au pays à modifier les modalités de sa formule de financement visant les étudiants étrangers.
- Contrairement à ce qui a cours ailleurs au Canada, l’État québécois continuera de financer les universités qui accueillent des étudiants étrangers dans un programme de maîtrise de recherche ou de doctorat. Le maintien de ces fonds est une bonne nouvelle, car ils favorisent le développement continu des capacités de recherche à Concordia, à Montréal et au Québec.
- Les droits de scolarité des étudiants étrangers exigés par Concordia figurent parmi les moins élevés au Canada.
- Ainsi, les frais d’études liés à de prestigieux programmes de premier cycle comme le génie, l’informatique ou la gestion sont bien plus abordables – parfois jusqu’à 40 % ou 50 % de moins – que ceux facturés par nos principaux concurrents québécois et canadiens.
- Nous prévoyons que cet écart se creusera, car bon nombre d’universités du pays ont annoncé pour 2019-2020 une hausse substantielle des droits de scolarité qu’elles exigent des étudiants étrangers.
- Pour combler le manque de financement, nous fixerons les droits de scolarité des futurs étudiants étrangers (c’est-à-dire ceux qui entreprendront leurs études à l’automne 2019 ou après) à des niveaux se rapprochant de la moyenne des autres universités canadiennes en procédant à des hausses modérées par rapport aux tendances nationales.
- Un sondage mené auprès d’étudiants étrangers potentiels révèle que ceux-ci attachent une grande importance à la prévisibilité des coûts. Autrement dit, ils souhaitent savoir dès le départ combien leur coûteront leurs études. Par conséquent :
- Les futurs étudiants étrangers au premier cycle verront leurs droits de scolarité augmenter de 4,25 % à 8,25 % par année en fonction de leur programme.
- Les futurs étudiants étrangers qui s’inscrivent à la maîtrise professionnelle ou sans volet de recherche seront soumis à une hausse fixe des droits de scolarité pour toute la durée de leur programme. En 2019-2020, cette hausse sera de 4,25 % pour tous les programmes à l’exception du programme de MBA, pour lequel les droits de scolarité augmenteront de 8,25 %.
- REMARQUE : Les étudiants actuels qui demeurent dans le même programme ne sont pas concernés par cette mesure. Comme c’était le cas par le passé, ils seront soumis aux mêmes niveaux de hausse des droits de scolarité que les étudiants du reste du Canada.
- Seuls les futurs étudiants étrangers (ceux qui entreprendront leurs études à l’automne 2019 ou après) seront touchés.
- Les étudiants actuels qui demeurent dans le même programme ne sont pas concernés par cette mesure. Comme c’était le cas par le passé, ils seront soumis aux mêmes niveaux de hausse des droits de scolarité que les étudiants du reste du Canada.
- Contrairement à ce qui a cours ailleurs au Canada, l’État québécois continuera de financer les universités qui accueillent des étudiants étrangers dans un programme de maîtrise de recherche ou de doctorat. Le maintien de ces fonds est une bonne nouvelle, car ils favorisent le développement continu des capacités de recherche à Concordia, à Montréal et au Québec.
- En 2019-2020, les futurs étudiants étrangers au premier cycle verront leurs droits de scolarité augmenter de 8,25 %.
- Les futurs étudiants étrangers qui s’inscrivent à la maîtrise professionnelle ou sans volet de recherche seront soumis à une hausse fixe des droits de scolarité pour toute la durée de leur programme. En 2019-2020, cette hausse sera de 4,25 % pour tous les programmes à l’exception du programme de MBA, pour lequel les droits de scolarité augmenteront de 8,25 %.
- Les étudiants actuels qui demeurent dans le même programme ne sont pas concernés par cette mesure. Comme c’était le cas par le passé, ils seront soumis aux mêmes niveaux de hausse des droits de scolarité que les étudiants du reste du Canada. En 2019-2020, cela représente une hausse de 4,25 %.
- La hausse modérée des droits de scolarité des futurs étudiants étrangers permettra à Concordia de combler le manque à gagner dans le financement du gouvernement du Québec et de continuer de soutenir les étudiants.
- En effet, les revenus générés seront consacrés à la formation linguistique des étudiants étrangers pour leur permettre d’entrer sur le marché du travail québécois ainsi qu’à l’élargissement des possibilités d’emploi sur le campus. Ils pourront également servir à pallier les imprévus, comme les fluctuations monétaires.
- Mentionnons que le budget de Concordia pour 2019-2020 contient de nouveaux investissements pour soutenir les étudiants étrangers. Par exemple :
- des exemptions de frais récurrentes totalisant 1,1 million de dollars pour les étudiants étrangers au doctorat;
- des bourses d’entrée récurrentes de 900 000 de dollars pour les nouveaux étudiants étrangers au premier cycle.
- Nous serons également à même d’investir dans notre mission d’enseignement globale, ce qui profitera à l’ensemble des étudiants de Concordia.
- Graduellement, la nouvelle structure permettra à Concordia de générer des revenus additionnels. Ainsi, nous pourrons maintenir le récent taux d’investissement record dans les bourses d’études et l’aide financière aux étudiants.
- Cette structure intègre de façon constructive les facteurs d’attraction que recherchent systématiquement les personnes qui songent à étudier à Concordia. Mentionnons à ce titre :
- la qualité et le caractère distinctif de nos programmes d’études;
- la réputation dont nous jouissons à l’international à titre de meilleure université nord-américaine de moins de 50 ans;
- notre emplacement : Montréal se classe constamment parmi les cinq meilleures villes étudiantes du monde.
- Parallèlement à cela, la structure reflète mieux la valeur marchande d’un cursus effectué à Concordia, et ce, à l’échelle tant canadienne que mondiale.
La nouvelle structure de droits de scolarité pour les étudiants étrangers vise la réalisation de la mission d’enseignement de l’Université en s’appuyant sur cinq principes conformes à nos valeurs :
- Nous prendrons des moyens financièrement responsables pour pallier la réduction de l’apport gouvernemental.
- En conformité avec notre plan de gestion stratégique de l’effectif étudiant et reconnaissant l’atout précieux que constitue l’internationalisation, nous entendons maintenir à environ 20 % la proportion d’étudiants étrangers au sein de l’effectif étudiant de Concordia.
- Nos droits de scolarité continuent de favoriser l’accès aux études et assurent une prévisibilité des coûts pour les étudiants potentiels.
- Nous entendons protéger et augmenter le capital de réputation dont jouissent à l’échelle mondiale les diplômes accordés par Concordia. À cette fin, nous modulerons plus étroitement nos droits de scolarité selon ceux qu’exigent normalement des établissements canadiens comparables (soit les universités Ryerson, Carleton, York, Simon Fraser et de Waterloo) ainsi que ceux de l’Université McGill et, pour certaines disciplines, d’établissements universitaires québécois comme HEC Montréal ou Polytechnique Montréal.
- Nous comptons mettre au service de la mission d’enseignement de Concordia les revenus que nous tirons des droits de scolarité, notamment en fournissant un soutien accru aux étudiants étrangers qui choisissent de fréquenter notre établissement.
Membres du corps professoral ou du personnel :
Si vous ne trouvez pas réponse à votre question dans la FAQ, écrivez à internalcomms@concordia.ca
Étudiants :
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