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Un nouveau programme de jumelage permet à des étudiants au MBA de Concordia d’effectuer un apprentissage expérientiel auprès de PDG de sociétés montréalaises de premier plan

L’École de gestion John-Molson s’associe à l’Institut d’enseignement coopératif pour offrir aux étudiants une expérience précieuse au côté de décisionnaires
21 janvier 2019
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« Pour ceux et celles qui le souhaitent et qui ont les aptitudes nécessaires, il s’agit d’une occasion sans pareille ».

Vous souhaitez apprendre à diriger une entreprise? Observer un chef d’entreprise pendant quelques mois pourrait bien s’avérer le meilleur moyen.

Grâce à un nouveau programme offert par le Centre d’études Bob-et-Raye-Briscoe en propriété d’entreprise de l’École de gestion John-Molson, en partenariat avec l’Institut d’enseignement coopératif, ce scénario idéal se réalise pour quelques étudiants de l’Université Concordia.

« Depuis la création de notre programme de MBA voilà cinquante ans, nous veillons à doter les étudiants d’expériences pratiques qu’ils acquièrent dans le milieu des affaires, explique Anne-Marie Croteau, doyenne de l’École de gestion John-Molson. C’est précisément ce que vise la présente initiative – qui renforce du reste nos liens avec les gens d’affaires d’ici. »

Dès janvier 2019, cinq étudiants au MBA de l’École de gestion John-Molson travailleront de 12 à 15 semaines en étroite collaboration avec les PDG de quatre entreprises montréalaises.

Selon Bill Meder, directeur du Centre d’études Bob-et-Raye-Briscoe en propriété d’entreprise, ces stages rémunérés sont une excellente façon d’inculquer aux étudiants l’idée qu’eux aussi pourraient un jour gérer leur propre firme.

« Pour ceux et celles qui le souhaitent et qui ont les aptitudes nécessaires, il s’agit d’une occasion sans pareille », souligne-t-il.

Les stagiaires passeront la moitié de leur temps avec les PDG. « Ils participeront aux réunions avec les employés, les fournisseurs et les clients; en fait, ils effectueront les mêmes tâches qu’eux », indique Bill Meder. Le reste du temps, ils travailleront sous leur supervision à des activités de prospection.

« L’objectif est d’inciter les étudiants à découvrir – à voir et à vivre – le quotidien d’un propriétaire d’entreprise et les qualités requises pour réussir à ce titre, affirme-t-il. J’ai pensé que je trouverais bien des PDG disposés à accueillir nos stagiaires. »

Le programme a pris forme très rapidement. En effet, M. Meder a soumis sa proposition au directeur de l’Institut coop, Claude Martel, et à la directrice des programmes de MBA, Anne Beaudry, l’automne dernier.

« Nous étions tout à fait disposés à prêter notre concours à une telle initiative, relate M. Martel. Nous avions toutefois besoin qu’un promoteur comme Bill Meder, du Centre d’études Bob-et-Raye-Briscoe en propriété d’entreprise, assure la diffusion du programme hors de l’Université. »

Bill Meder : « L’objectif est d’inciter les étudiants à découvrir le quotidien d’un propriétaire d’entreprise et les qualités requises pour réussir à ce titre. » Bill Meder : « L’objectif est d’inciter les étudiants à découvrir le quotidien d’un propriétaire d’entreprise et les qualités requises pour réussir à ce titre. »

Tendre à une croissance raisonnée

Bill Meder a invité sept PDG à faire équipe avec des étudiants; six d’entre eux ont accepté d’emblée. « Nous ne voulions pas que le programme se développe trop rapidement, alors nous étions un peu inquiets, explique-t-il. Aussi avons-nous convenu qu’au début, seuls quatre dirigeants y participeraient. »

Les étudiants ont répondu immédiatement et en grand nombre à l’appel de Claude Martel et de son équipe de l’Institut coop. Les responsables ont ainsi pu proposer quatre ou cinq candidats à chaque PDG.

Les quatre sociétés accueillant la première série de stages sont :

  • GGI Solutions, leader mondial dans la conception et la fabrication d’interfaces personne-machine;
  • SuccessFinder, société spécialisée dans la technologie des ressources humaines;
  • Paramount, entreprise familiale fournissant des produits papetiers et d’autres articles à l’industrie manufacturière montréalaise; et
  • The Montreal Office, firme de relations publiques et de communication.

Paramount a recruté deux étudiants, portant ainsi à cinq le nombre de membres de la première cohorte. À l’origine, Bill Meder s’inquiétait à l’idée qu’un même PDG accueille deux stagiaires; mais, de concert avec l’équipe de l’Institut coop, il a décidé de tenter le coup.

Selon lui, pour que le programme fonctionne, il faudra jumeler les étudiants avec des PDG chevronnés, à la tête d’entreprises de taille moyenne.

« Pour la plupart, les entreprises que l’on acquiert affichent un chiffre d’affaires annuel de 10 à 50 millions de dollars, précise Bill Meder. Dans la prochaine décennie, de nombreuses sociétés chercheront à mettre en œuvre un plan de relève. »

Par ailleurs, les propriétaires d’entreprises de cette taille ne sont pas constamment entourés d’une équipe de cadres supérieurs. Ils ont donc le temps de montrer aux étudiants comment les choses se passent, et ce, à tous les échelons de l’organisation. En contrepartie, les stagiaires leur donnent un coup de pouce ainsi qu’un aperçu des dernières tendances en affaires enseignées à l’École de gestion John-Molson.

« Ce stage offre aux PDG une excellente occasion de découvrir ce que font les millénariaux, affirme Bill Meder. Par ailleurs, les stagiaires sont de bonnes personnes-ressources pour le recrutement de nouveaux employés. Ils savent qui a du talent et qui en manque. Un PDG pourra faire appel à eux longtemps, même lorsqu’ils ne travailleront plus pour lui. »

Si les propriétaires d’entreprises se réjouissent des avantages que leur offre le programme, les stagiaires sélectionnés se montrent extrêmement enthousiastes. Bill Meder se souvient du mot qu’il a reçu de l’un d’entre eux.

« Le message disait : "Je ne saurais trop vous remercier de m’avoir donné cette chance inouïe. Grâce à vous, ma vie va changer." »

Les partenaires se proposent déjà de recruter de nouveaux chefs d’entreprise l’été prochain. « Si les PDG apprécient leur expérience et souhaitent la répéter, nous nous appuierons sur ces réussites pour développer le programme », affirme Bill Meder.

« Nous collaborerons avec quatre PDG expérimentés, bien au fait des ficelles du métier, poursuit-il. Plus tard, nous recruterons deux autres partenaires, puis encore deux et ainsi de suite. »

L’équipe responsable du programme mesure bien l’importance de tendre à une croissance raisonnée – l’un des neuf vecteurs stratégiques de Concordia.

« Nous voulons faire de ce programme un modèle durable, qui fonctionnera toujours dans dix ans », conclut Claude Martel.


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