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La Mini Maker Faire de Montréal vient à Concordia

Les 16 et 17 novembre, venez découvrir des répliques de droïdes de Star Wars, des modèles d’avions en 3D et bien plus!
5 novembre 2018
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Bart Simon : « Le mouvement maker est le point de convergence de l’art, de l’éducation et de la technologie. » | À gauche: Rima About-Khalil © Concordia University, photos par Lisa Graves
Bart Simon : « Le mouvement maker est le point de convergence de l’art, de l’éducation et de la technologie. » | À gauche: Rima About-Khalil, © Concordia University, par Lisa Graves

Les Makers Faires célèbrent l’inventivité, la créativité et la curiosité en présentant le mouvement maker à son meilleur. Dans le monde entier – de Beijing à Orlando, et de Rio de Janeiro à Hyderabad, en Inde –, ces événements attirent des participants et participantes de tous âges et de toutes formations qui se réunissent pour apprendre, partager, concevoir et s’inspirer.

L’Université Concordia organise une édition locale – la Mini Maker Faire de Montréal – les 16 et 17 novembre 2018, dans l’atrium du pavillon intégré Génie, informatique et arts visuels (EV).

Familiale et conviviale, cette foire aux découvertes mettra de l’avant les créations d’une cinquantaine d’amateurs de technologie, d’artisans, de bidouilleurs, de scientifiques et d’artistes. Leurs inventions seront des plus variées, allant de répliques grandeur nature de droïdes de Star Wars à des démos de jeux de table électroniques, en passant par des synthétiseurs artisanaux et des modèles de fusées de grande puissance.

Bart Simon, professeur agrégé au Département de sociologie et d’anthropologie et directeur de l’institut Milieux pour les arts, la culture et la technologie de Concordia, est coorganisateur de la Mini Maker Faire avec Ann-Louise Davidson, professeure agrégée au Département des sciences de l’éducation, ainsi qu’avec Lynn Hughes, professeure émérite au Département des arts plastiques.

Selon M. Simon, l’événement s’aligne parfaitement sur les priorités stratégiques de l’Université visant à doubler notre effort de recherche et à mettre la main à la pâte.

« Le mouvement maker est le point de convergence de l’art, de l’éducation et de la technologie. Notre université jette également des ponts entre différentes initiatives transdisciplinaires », souligne-t-il.

« La Mini Maker Faire de Montréal représente bien plus qu’une simple vitrine pour les makers de la ville et des environs. Tandis que la société évolue à un rythme toujours plus rapide, la culture maker assume peu à peu un rôle central en tant que mouvement axé sur des pratiques et des valeurs communes qui nous permettent de prendre le contrôle des technologies qui nous définissent. Ce type de créations critiques constitue les nouveaux arts libéraux du 21e siècle et avec cet événement, Concordia se place au cœur du débat sur ce que les universités ont le potentiel de devenir. »

Ann-Louise Davidson (pictured centre): “I want to give everyone maker fever!” Ann-Louise Davidson (pictured centre): “I want to give everyone maker fever!”

« La culture maker est omniprésente »

Pour la professeure Davidson, également titulaire de la chaire de recherche de l’Université Concordia en culture maker, les deux maker spaces uniques du campus ainsi que ses experts dans diverses disciplines font de Concordia un chef de file de la culture maker.

« Les maker spaces – tels que le bac à sable technologique de la bibliothèque Webster et notre espace pour les makers en éducation de l’institut Milieux – sont équipés tant d’outils classiques (marteaux, scies, fers à souder) que de matériel technologique émergent, comme des imprimantes 3D, afin d’ouvrir la voie à des façons innovantes d’apprendre. »

Mme Davidson ajoute que le mouvement maker aide les gens à acquérir des aptitudes essentielles au 21e siècle en les équipant pour répondre au monde qui les entoure et créer leurs propres inventions, généralement technologiques.

« La culture maker est omniprésente, ajoute-t-elle. Elle incarne un sens de l’innovation, une aptitude à modifier légèrement des objets pour les améliorer – au moyen de matériel informatique et électronique libre et abordable ainsi que d’articles recyclés. »

Par exemple, la professeure Davidson explique qu’au lieu d’acheter une imprimante 3D pour l’espace maker de l’institut Milieux, elle a mis en place une communauté de praticiens qui développerait l’expertise nécessaire pour en fabriquer plusieurs, puisque l’esprit de la culture maker et de créer, de partager, de réinventer et de nouer des liens.

« Par la fabrication, nous acquérons de précieuses leçons de vie; nous travaillons à résoudre des questions complexes et tenaces, et nous créons des solutions à des problèmes concrets. »

Au lendemain de la Mini Maker Faire de Montréal, le 18 novembre, la professeure Davidson tiendra un symposium public sur ses travaux, dans le cadre de la conférence inaugurale sur les cultures maker de Concordia.

« Je souhaite donner à tout le monde la piqûre des makers! », s’exclame-t-elle.

« La Maker Faire est le rendez-vous incontournable du mois de novembre à Montréal. À l’image de notre créativité, de notre ingéniosité, de notre esprit collaboratif et de notre sens de l’inclusion, cet événement positionne Concordia comme leader dans l’écosystème local maker. Nous accueillons tous les bidouilleurs, technophiles, inventeurs, créateurs, bricoleurs, et même les curieux. »

Des modèles d’avion aux racines de champignons

La Mini Maker Faire de Montréal permettra de découvrir les travaux d’une cinquantaine de makers, dont cinq membres de Concordia.

Bora Bodur, étudiant à la maîtrise en technologie éducative, a réalisé un grand modèle d’avion entièrement à partir d’éléments imprimés en 3D.

Nathalie Duponsel, doctorante en technologie éducative, a mis sur pied différentes présentations dans le cadre du projet de laboratoire ouvert au Chalet Kent. Ce partenariat vise à créer une communauté de makers avec la Maison des jeunes, et à offrir aux enfants des activités axées sur les sciences, la technologie, l’ingénierie, les arts et les mathématiques afin de les aider à réussir dans un monde concurrentiel.

Théo Chauvirey, étudiant à la maîtrise en design et arts numériques, exploite le potentiel du mycélium (racines des champignons) dans la conception des véhicules de transport collectif. Il a également réalisé une robe avec de la cellulose bactérienne et des motifs imprimés en 3D et intégrés au tissu.

Matthew Silverstein, étudiant en génie mécanique à l’École de génie et d’informatique Gina-Cody, présentera la Milkcreator, imprimante 3D construite avec son équipe au moyen d’une caisse à lait.

Marc-André Léger, professeur à l’École de gestion John-Molson, a assemblé une imprimante 3D grand format au moyen d’éléments en libre accès.

Les visiteurs sont par ailleurs invités à l’événement What is Food? (« qu’est-ce qu’un aliment? »), qui aura lieu dans le nouveau local ESPACE 4 de Concordia. Ils pourront suivre diverses activités liées à la culture maker : comment élever des grillons, faire pousser des aliments chez soi, préparer du fromage végétal, ou encore doser le niveau de sucre de kombucha fait maison.


Ne manquez pas la Mini Maker Faire de Montréal, qui aura lieu les 16 et 17 novembre 2018, de 10 h à 18 h dans l’atrium Abe-et-Harriet-Gold du pavillon intégré Génie, informatique et arts visuels de Concordia (1515, rue Sainte-Catherine Ouest). Entrée libre, bienvenue à tous.
 



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