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Diana MacKay et Carl Amrhein

Cycle de conférences sur l’avenir de l’Université et de l’apprentissage

Réactions à la présentation de Diana Mackay et de Carl Amrhein

J’ai beaucoup aimé l’approche de « pragmatisme de l’Alberta » (selon les propres mots de Carl Amrhein) pour relever les défis d’aujourd’hui. La notion de « rester dans le dialogue » a aussi trouvé un écho en moi, et je pense qu’il faut l’appliquer à un niveau supérieur, c’est-à-dire non seulement entre l’Université et les paliers gouvernementaux, mais aussi à une échelle plus locale – par exemple, entre départements ou services, ou encore entre les secteurs pédagogiques et administratifs de Concordia. J’aimerais vraiment beaucoup que cela devienne la raison d’être de l’Université!

Le MIT mène actuellement des travaux transformateurs dans le cadre du cours « U.Lab ». Si vous n’en avez pas entendu parler, je vous suggère fortement de regarder la vidéo de sept minutes sur YouTube, ou de consulter l’article du Huffington Post (voir les liens ci-dessous). Vous y trouverez d’excellents points sur les attentes actuelles liées aux établissements. En l’occurrence, il s’agit de contrer « les excès tarifaires ainsi que le fait d’être coupé (des besoins réels de la société) et démodé (en matière de méthodes et d’objectifs) » au profit d’un système « gratuit (ou accessible à tous et à toutes), autonomisant (qui met les apprenants aux commandes d’un profond renouveau personnel, professionnel et sociétal) et transformationnel (pour offrir de nouveaux milieux d’apprentissage qui activent les capacités humaines les plus profondes et ouvrent la voie à la créativité, tant sur le plan individuel que collectif) ». À tout le moins, ce sujet pourrait constituer le point de départ d’une conversation avec d’autres conférenciers

Article du Huffington Posthttp://www.huffingtonpost.com/otto-scharmer/ulab-seven-principles-for_b_6697584.html

Vidéo de sept minutes sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=uxu0AvAALiM

Partout dans le monde, les établissements postsecondaires réforment en profondeur leur façon de préparer les étudiants au monde du travail, d’optimiser les technologies d’apprentissage numérique, et de s’intégrer dans leurs communautés.

Dans le cadre de leurs travaux au Conference Board of Canada, Carl Amrhein et Diana MacKay aident les dirigeants universitaires à « repenser les universités » en mettant un accent particulier sur les intérêts et les cheminements des étudiants.

Cette activité était la troisième à être présentée à l’occasion du cycle de conférences sur l’avenir de l’Université et de l’apprentissage, organisé dans le cadre de l’initiative des vecteurs stratégiques de Concordia. Dans ce contexte, l’Université réunit un groupe diversifié de leaders d’opinion du Canada et des États-Unis pour partager leurs idées et leurs connaissances sur les questions et tendances émergentes en matière d’apprentissage et d’enseignement supérieur.

Carl Amrhein est administrateur officiel des Services de santé de l’Alberta, professeur au Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère à l’Université de l’Alberta, ainsi qu’ancien vice-recteur principal du même établissement. Diana MacKay est directrice générale de l’éducation, des compétences et de l’immigration du Conference Board du Canada.

Diana MacKay dirige deux initiatives spéciales de cinq ans pour le Conference Board of Canada. La première, le Centre for Skills and Post-Secondary Education, répond aux besoins du Canada en matière de compétences avancées : il contribue à renouveler les rôles, la structure, les activités et l’impact du système postsecondaire en assurant sa durabilité opérationnelle.

La seconde initiative, le National Immigration Centre, vise à développer un plan d’action en matière d’immigration afin d’améliorer la compétitivité internationale du Canada pour ce qui a trait à l’attraction, à l’utilisation et à la rétention de talents. Mme MacKay supervise en outre l’un des instituts provinciaux du Conference Board of Canada.

Diana MacKay a auparavant passé dix ans avec la Banque mondiale à Washington, où elle a participé à la création du Réseau de développement humain. Cette unité de la Banque mondiale supervise tous les prêts liés à l’éducation, à la santé et à la protection sociale.

Avant la Banque mondiale, Mme MacKay a vécu quatre ans au Japon, où elle a acquis des connaissances en tant que seule étrangère à travailler au sein d’une entreprise japonaise et traditionnelle de fabrication employant 3 000 personnes.

Titulaire d’un B.A. du Wellesley College, à Boston, elle a passé une année d’études à l’Université Waseda de Tokyo. Elle détient aussi une maîtrise en politique publique de la John F. Kennedy School of Government de l’Université Harvard. Diana MacKay possède le titre d’administratrice de sociétés certifiée (« Chartered Director ») du Directors College, projet conjoint de l’Université McMaster et du Conference Board of Canada.

Carl Amrhein a été vice-recteur principal et aux affaires académiques de l’Université de l’Alberta de 2003 à 2014. Avant cela, il a travaillé pendant 17 ans à l’Université de Toronto.

M. Amrhein possède un baccalauréat ès sciences en géographie de l’Université d’État de Pennsylvanie (1978) ainsi qu’un doctorat en géographie de l’Université de l’État de New York à Buffalo (1984). Ses centres d’intérêt en recherche sont la géographie économique, les marchés du travail, la théorie de la décision, la migration et les méthodes quantitatives.

Actuellement membre du programme Fulbright Canada (Fondation pour les échanges éducatifs entre le Canada et les États-Unis), il est également administrateur du Centre germano-canadien pour l’innovation et la recherche.

En octobre 2012, Carl Amrhein a été professeur invité à l’École d’études supérieures en éducation de l’Université de Pékin à Haidian (Beijing, Chine). Depuis 2013, il est conseiller spécial de direction auprès du Conference Board of Canada.

M. Amrhein s’est vu remettre la Croix d’Officier de l’Ordre du Mérite par la République fédérale d’Allemagne en 2011. Il a récemment été décoré de la Plume d’aigle pour souligner sa contribution à promouvoir le savoir traditionnel des Premières Nations dans les programmes universitaires.

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