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Eruoma Awashish

Photo prise par: Nadya Kwandibens

Eruoma Awashish est détentrice d’un baccalauréat en art interdisciplinaire de l’Université du Québec à Chicoutimi. Elle a récemment participé à la Biennale d’art contemporain autochtone (BACA) et présenté à l’hiver 2017-2018 une installation au Musée des beaux arts de Montréal. Sa démarche artistique vise à créer des espaces de dialogues et ainsi faciliter la compréhension de la culture des Premières Nations. Elle a grandi dans sa communauté d’origine, Opitciwan et a résidé à Wemotaci, mais son atelier est maintenant établie au Pekuakami (Lac-St-Jean) dans la communauté innue de Mashteuiatsh. Son travail est empreint de spiritualité, de symbolisme et de syncrétisme. Elle s’approprie et détourne des symboles faisant référence à la religion catholique. C’est pour elle une façon de se réapproprier sa propre spiritualité. « C’est en écartant la doctrine et tout le côté institutionnel des religions que la vraie spiritualité émerge. » Par ces symboles qui s’entrecroisent et s’entrechoquent, ses œuvres parlent à la fois de contraste et de métissage, de dualité et d’équilibre, de blessures et de guérisons…

Description de l'illustration

Dans la culture iroquoise, les trois soeurs (maïs, fève et courge) symbolisent concrètement ce qu’est la collaboration. En effet, le maïs, la fève et la courge s’unissent et collaborent pour croître. Ce n’est pas pour rien qu’on les nomme les trois soeurs. Cette image est importante dans la culture des Premières Nations, car s’inspirer de la nature et du territoire dans la mise en valeur et la transmission de nos traditions et de notre culture est une chose fondamentale dans notre vision du monde. En plus, l’ours, qui symbolise la force, l’outarde, qui évoque le leadership, et le corbeau, qui représente l’intelligence, nous rappellent que, pour nous, ces qualités sont les éléments qui contribueront à nous amener ensemble plus haut et plus loin!

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