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Arts & culture, Exhibitions

Faculty of Fine Arts
Annual Graduating Students Exhibition


Date & time
Monday, June 6, 2016 –
Friday, June 17, 2016
11 a.m. – 5 p.m.
Cost

This event is free

Wheel chair accessible

Yes

FOFA & VAV Galleries / Galleries FOFA & VAV
(La version française suit l'anglais)

Hua Jin, Don't Look You Will See - Vine (2015) (detail). Inkjet Print. 58" x 76".
Emma Lightstone. What we know (2016) (detail). Oak, maple, mercerized cotton. 4' x 2'.
Sophia Borowska. Overdale Settlement (2016) (detail). Digital prints from 35mm film, nylon strapping, plastic coil, nylong tying twine, zip-ties, found objects. Dimensions variable.

EN

The FOFA Gallery and VAV Gallery are pleased to present a dynamic collection of works as part of Concordia University’s Faculty of Fine Arts Graduating Students Exhibition. The exhibition moves through both the VAV and FOFA spaces and was juried and shaped to reflect the strength and diversity of practice at the Bachelor’s, Master’s and Doctoral levels.

Concordia’s Faculty of Fine Arts is recognized nationally and internationally for its artistic and academic excellence, driven by a distinguished faculty and demonstrated by the outstanding works produced by its graduating students. This year is no exception. The “Grad Show” features media art, installation, photography, ceramics, and sculpture, which are sometimes experimental, at times defiantly political, but all around captivating and poignant.

Exposition annuelle des finissantes et finissants en beaux-arts

6 - 17 juin 2016, 11h à 17h

FR

Les galeries FOFA et VAV accueillent avec un immense plaisir l’exposition annuelle des finissants et finissantes de la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia. Reflétant la fougue de leurs créateurs, les œuvres qu’a sélectionnées le jury habillent les deux galeries. De même, leur présentation illustre le dynamisme et l’éclectisme des pratiques qui s’exercent au baccalauréat, à la maîtrise et au doctorat.

Réputée tant au Canada qu’aux quatre coins du monde, la Faculté des beaux‑arts de Concordia s’appuie sur un corps professoral du plus haut calibre. L’excellence de ses prestations en matière d’art et d’enseignement se devine sans peine dans les œuvres remarquables que produisent ses finissantes et finissants. Le florilège du présent millésime le confirme encore une fois. En effet, l’expo de la promotion 2016 décline l’art diversement : médias, installations, photographies, céramiques, sculptures… Parfois expérimentales, à l’occasion politiques et provocantes, les créations n’en demeurent pas moins captivantes et émouvantes.

Artists | Artistes

 
FOFA Gallery / Galerie FOFA

Marilou André, Intervention de la ruelle Fabre (2013-2016) (video still), featuring Trou de mémoire (2014). 17:00 min.

EN

The infrastructure of the city is the backbone of Marilou André's eight-foot cement sculpture, which dramatically leans against the FOFA's York Corridor, alongside a video documenting the artist's urban intervention project. Both sculptural and performative, André's Intervention de le ruelle Fabre captures the imprint of Montreal's potholes, solidifying dust, soil, community, and city into remarkable urban fossil. 

André is a MFA recipient of the FQRSC and the SSHRC fellowships. During her graduate studies in the sculpture program, her work has been exhibited at the AHVA Gallery of UBC, Monrtreal's IX Encuentro, the Biennial Deformes in Chile, and is currently on view at Quebec's Museum of Civilisation. 

FR

L’infrastructure de la ville forme la charpente de la sculpture en ciment de Marilou André. Haute de huit pieds, elle occupe de façon spectaculaire le corridor York et s’accompagne d’une vidéo documentant le projet d’intervention urbaine de l’artiste. À la fois sculpturale et performative, Intervention de le ruelle Fabre reproduit l’empreinte des nids de poule, de la poussière compacte, du sol et de la communauté de Montréal pour former un fossile urbain unique en son genre. 

Durant ses études à la maîtrise en sculpture, Marilou  a été lauréate des bourses du FQRSH et du SRSHC, son travail a été présenté à la galerie AHVA de UBC, au IX Encuentro, à la Bieniale Deformes au Chile et est présentement exposé au Musée de la Civilisation de Québec.

Victor Arroyo, Salix Tree (video stilll)

EN

Victor Arroyo's video installation Salix Tree adopts the visual strategies of home movies and the narrative dominance of subtitles to expose power relations in language in relation to displaced national identity.

Arroyo is an artist, researcher and social activist who works primarily with documentary, video art and installation. His work critically approaches topics of material culture, landscape and identity within the realm of postmodern geography, especially notions of discursive diaspora, geographies of exclusion and structural violence.

FR

Victor Arroyo présente son installation vidéo, Salix Tree (« arbre salix ») dans la galerie FOFA. Il recourt aux stratégies visuelles des films de famille et fait dominer les sous-titres dans la narration pour illustrer les relations de pouvoir qui touchent le langage dans le cadre d’une identité nationale déplacée.

Artiste, chercheur et militant, Victor fait surtout appel au documentaire, à l’art vidéo et à l’installation. Ses œuvres abordent d’un point de vue critique la culture matérielle, le paysage et l’identité dans le contexte de la géographie postmoderne. Il s’intéresse plus particulièrement aux notions de diaspora discursive, de géographies de l’exclusion et de violence structurelle.

Isabel Connolly, Prosopopoeia (2016) (installation view). Mixed-media installation.
Isabel Connolly, Prosopopoeia (2016) (detail). Mixed-media installation.

EN

In the FOFA's main space, Isabel Connolly exhibits material findings and biomorphic objects on a glass table. Her multi-media installation Prosopopoeia unites plastic, flower seed, glass, and paper, all containing the potential to transform or decay, in a sort of mediated speech between inanimate objects. Nearby, a large legal transcript relays the artist's material proceedings. 

Connolly is a Montreal multidisciplinary artist. She has exhibited in Montreal and Toronto, most recently as part of the CUJAH/VAV exhibition Expand. Before her BFA at Concordia University she studied Contemporary Studies at the University of King's College in Halifax, NS. Her practice consists of an exploration of material as a locus of meaning.

FR

Dans la galerie FOFA, Isabel Connolly expose des matériaux découverts et des objets biomorphiques sur une table en verre. Son installation multimédia Prosopopoeia (« prosopopée ») mêle plastique, graines de fleurs, verre et papier; tous ont le potentiel de se transformer ou de pourrir, dans une sorte de discours médiatisé entre objets inanimés. À proximité se trouve une longue transcription juridique des procédures matérielles suivies par l’artiste. 

L’artiste multidisciplinaire Isabel a présenté ses créations à Montréal, où elle habite, et à Toronto. Elle a récemment pris part à l’exposition Expand, organisée par la Galerie VAV et le Concordia Undergraduate Journal of Art History (CUJAH). Avant d’obtenir un baccalauréat ès beaux-arts de Concordia, elle a suivi des études contemporaines à l’Université du Collège King’s, à Halifax (Nouvelle-Écosse). Dans sa pratique, elle explore le matériel comme lieu de signification.

Audrey Dandenault, Les jours de pluie où il fait beau (2016) (details). Screen print on paper. Dimensions variable.

EN

Upon entering the FOFA's reception area, Audrey Dandenault's intricate paper installation Les jours de pluie où il fait beau awaits, clinging to the ceiling, expanding into unknown territory. Dandenault's repetitive geometric shapes reminisce the rhythmic gestures ingrained in the folding and printmaking acts necessary to this artwork’s production.

Dandenault was born in a mildly touristic town and grew up on a street shared with Anne and her Green Gables. She studied visual art at Concordia University, and is starting a new diploma in architecture, where she hopes to finally doodle for someone other than herself.  

FR

À l’entrée de la Galerie FOFA, le spectateur découvre l’installation papier d’Audrey Dandenault, Les jours de pluie où il fait beau. Accrochée au plafond et s’étendant vers des territoires inconnus, l’œuvre est pleine de subtilités. Les formes géométriques et répétitives évoquent les gestes rythmés de pliage et d’impression nécessaires à leur réalisation. 

Audrey est née dans une ville pas pire touristique et grandit sur une rue qu’elle partage avec Anne et ses pignons. Elle étudie en arts visuels à l’Université Concordia pour ensuite se lancer dans un nouveau diplôme en architecture, où elle espère enfin gribouiller pour quelqu’un d’autre que soi-même.

Maria Ezcurra, Gen from the series Threads, Trends and Threats (2014). Photographic print on silk. Photo by Enrique Uranga.
Maria Ezcurra, Maria from the series Threads, Trends and Threats (2014). Photographic print on silk. Photo by Enrique Uranga.

EN

Maria Ezcurra's doctoral research project, Threads, Trends and Threats hangs on the West wall of the FOFA gallery's main space. Her printed silk panels showcase the eighteen women who participated in this project, all of whom adopt the wedding dress as a gendered symbol to challenge the constraints of femininity that are ingrained in social and cultural rituals.

Born in Argentina and raised in Mexico, Ezcurra currently lives in Montreal, where she has just concluded a PhD in Art Education at Concordia University. Having studied Visual Arts at the National School of Fine Arts (ENAP) in Mexico, she later completed her studies at the Chelsea College of Art & Design (London, UK) before pursuing an MFA at the San Francisco Art Institute. Ezcurra is the current Artist-in-Residence at the Faculty of Education of McGill University.

FR

Le projet de recherche doctorale de Maria Ezcurra, Threads, Trends and Threats (« fils, tendances et dangers ») est suspendu au mur ouest de la salle principale. Les panneaux de soie imprimée représentent les dix-huit femmes qui ont participé au projet. Toutes adoptent la robe de mariage en tant que symbole de genre; elles défient ainsi les contraintes de féminité enracinées dans les rituels socioculturels.

Née en Argentine et élevée au Mexique, Maria vit à Montréal, où elle vient d’achever un doctorat en éducation artistique à Concordia. Elle a reçu une formation en arts visuels à l’École nationale des arts plastiques (ENAP) de Mexico, puis au Collège Chelsea d’art et de design de Londres, avant de suivre une maîtrise ès beaux-arts à l’Institut d’art de San Francisco. Elle occupe actuellement le poste d’artiste en résidence à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université McGill.

Bianca Hlywa, Bird of the Judean Mountains (2014) (video still).

EN

In the entrance of the FOFA gallery's Black Box, a quaint bird encircles a mountainous landscape without apparent end. This is Bianca Hlywa's video Bird of the Judean Mountains, the whimsy and hypnotic tale of a robotic bird forever bound to its natural environment. The disconnection between real and unreal collapses the space between humans, the natural environment and technologies over time.

Hlywa rearranges elements in art making to better understand how she relates to the world around her. Hlywa often aims to articulate concepts dealing with production, consumption and evolution through various mediums. She is an interdisciplinary artist and recently graduated with a bachelor’s degree in Painting and Drawing.

FR

À l’entrée de la boîte noire de la FOFA, un drôle d’oiseau vole en cercle dans un paysage montagneux, sans fin apparente. La vidéo Bird of the Judean Mountains (« oiseau des montagnes judéennes ») de Bianca Hlywa tient lieu de conte fantaisiste et envoûtant dans lequel un oiseau est à jamais lié à son environnement naturel. Avec le temps, la séparation entre le réel et l’irréel comprime l’espace entre les humains, le milieu naturel et la technologie.

Bianca éarrange les éléments de sa création artistique pour mieux comprendre son rapport au monde qui l’entoure. Elle utilise diverses méthodes pour explorer des concepts touchant la production, la consommation et l’évolution. Artiste interdisciplinaire, elle vient d’obtenir un baccalauréat en peinture et en dessin.

Hua Jin, Don't Look, You Will See - Moss (2015). Inkjet print. 58" x 46".

EN

Hua Jin's photographic series Don't Look, You Will See is an ode to bountiful and wild nature. Whimsy branches, textured moss and vivid flora seek to generate a rich visual and meditative experience for each passing viewer. 

Jin is a visual artist who has exhibited across Canada, USA, China, and the Netherlands since 2005. Through photography, video and installation, Jin’s work explores nature and landscape in relation to Oriental aesthetics and philosophy.

FR

La série de photos Don’t Look, You Will See (« ne regarde pas, tu verras ») de Hua Jin compose une ode à la nature abondante et sauvage. Branches fantaisistes, mousse granitée et flore colorée offrent au spectateur une riche expérience visuelle et méditative. 

Artiste visuelle, Hua expose ses œuvres au Canada, aux États-Unis, en Chine et aux Pays-Bas depuis 2005. À travers la photographie, la vidéo et l’installation, elle explore la nature et le paysage tels que l’entendent l’esthétique et la philosophie orientale.

Ivetta Sunyoung Kang, A Velocity of Empathy (2016) (video still). 11:19 min.

EN

Ivetta Sunyoung Kang's video A Velocity of Empathy combines superimposed audio-visual footage of South Korea's 2014 Sewol tragedy, the fatal capsizing of a ferryboat and an alleged government cover-up, with personal footage of the everyday. Kang's piece explores how tragic events dissolve as time passes, these happenings sustained only by personal memory. 

Kang is a visual artist born in Seoul, South Korea and is now based in Montreal. She has made experimental videos that emphasize sensorial experience, and explore the correlation between memory and the present through superimposition method. Fields of Memory, her latest collaborated work, was recently exhibited at Ignition 12 at the Leonard and Bina Ellen Gallery.

FR

Dans sa vidéo A Velocity of Empathy (« une vitesse d’empathie »), Ivetta Sunyoung Kang superpose des séquences audiovisuelles de la tragédie du Sewol, survenue en Corée du Sud – le traversier a chaviré en 2014; le gouvernement aurait tenté d’étouffer l’affaire – et des scènes du quotidien qu’elle a filmées. Elle montre à quel point les événements terribles s’effacent avec le temps, et que seule la mémoire personnelle peut en rappeler l’existence. 

Artiste visuelle née à Séoul, en Corée du Sud, Ivetta habite maintenant à Montréal. Auteure de vidéos expérimentales axées sur l’expérience sensorielle, elle examine la corrélation entre la mémoire et le présent grâce à une méthode de surimpression. Sa plus récente œuvre collaborative, Fields of Memory (« champs de souvenirs »), a récemment été présentée à la Galerie d’art Leonard et Bina Ellen dans le cadre de la douzième exposition Ignition.

William Marceau-Briggs, La Juste Part (2016) (detail). Ink on paper.
William Marceau-Briggs, La Juste Part (2016) (detail). Ink on paper.

EN

Will lyf3's site-specific ink drawing La juste part strategically hangs in the FOFA's Ste-Catherine street vitrine, humorously recreating architectural details, local events and nostalgic markers of the bustling street nearby. 

Marceau-Briggs seeks to question himself and his immediate surroundings, especially those underdoing continual transformation. He describes his practice as a reflection of his most intimate values: love, family, friendship, beauty, nature, and even social anxieties. Marceau-Briggs describes himself as a "counter-culture" artist, influenced by graffiti and the Romantic Movement. Born in Sherbrooke, Marceau-Briggs recently graduated from Concordia's Painting and Drawing program.

FR

Le dessin à l’encre de Will lyf3, La juste part, est stratégiquement accroché dans les vitrines de la rue Sainte-Catherine. L’œuvre contextuelle recrée avec humour les détails architecturaux, les événements locaux et les moments nostalgiques qui ont contribué à l’effervescence de cette célèbre artère. 

Dans une société où notre environnement est continuellement stimulé, William Marceau-Briggs se questionne profondément. L'artiste décrit ses œuvres comme reflections de ses valeurs les plus intimes, soit l'amour de la famille, l'amitié, la beauté de la nature, mais elles sont aussi le reflet de ses angoisses sociétales. William se décrit une artiste de la "contre-culture," passionné du graffiti et du mouvement Romantique. Il est natif de Sherbrooke, et finissant en peinture et dessin à Concordia.

Tim Messeiller. Photo: Guy L'Heureux.

EN

Pop culture meets artisanal craft meets design in Tim Messeiller's multi-component sculptural installation. Objects devoid of utilitarian function are assembled together in an uncanny balancing act between handmade and Fine Art, humorous game and labour-intensive production, and the objects themselves and their spectators.

Messeiller was born in 1988 in Vevey, Switzerland. He works and lives in Montreal, Canada. Messeiller's can be situated at the limit between applied design and art. Using multiple mediums to create installation set-ups, his work tends to question the status of the artist as a craftsman and how this concept expands into the social. He received his bachelor's degree from l'École Cantonale d'Art du Valais, Switzerland, and recently completed his Master's degree, specializing in Fibres, at Concordia.

FR

Tim Messeiller propose une rencontre entre culture pop, artisanat et design dans une installation sculpturale aux multiples éléments. Il assemble des objets dépourvus de fonction utilitaire dans un numéro d’équilibre étrange, oscillant entre le fait main et les beaux-arts, le jeu humoristique et le travail ardu, les objets représentés et les spectateurs.

Timothée est né en 1988 à Vevey, en Suisse. Il travaille et vit à Montréal, Canada. Il a reçu son bachelor en beaux-arts de l'École Cantonale d'Art du Valais en 2012 et son maîtrise en beaux-arts spécification Fibres de l'université Concordia en 2016. Le travail de Messeiller se situe à la limite entre l'art et le design. Usant de dispositifs installatifs, de même que des média aussi variés que la performance, la sculpture ou le dessin, la pratique artistique de Messeiller tend à questionner le status de l'artiste comme artisans et ses répercutions sociales au sein de l'espace de monstration artistique.

AN Soubiran, HIV Home Remedy (2014). Dimensions variable.

EN

AN Soubiran's olfactory installation HIV Home Remedy is a chemistry experiment that mixes skunk gland extracts and tomato juice, the latter believed to remove the stench of the former, in a sterile plastic vessel. The result: a shocking multi-sensorial reaction affecting the whole body, not unlike HIV/AIDS, which the artist subtly yet poignantly alludes to. 

Soubiran recently graduated from Concordia's Master's of Fine Arts program with a specialization in fibres and material practices. In both his artistic practice and everyday life, Soubiran advocates for new perspectives and representations surrounding HIV/AIDS.

FR

AN Soubiran propose une installation multisensorielle intitulée HIV Home Remedy (« remède maison contre le VIH »). Celle-ci prend la forme d’une expérience chimique dans laquelle de l’extrait de glande de moufette est mélangé à du jus de tomate – supposément parce que ce jus annule l’odeur désagréable de la substance glandulaire – dans un contenant en plastique stérile. Le choc sensoriel qui affecte le corps dans son intégrité n’est pas sans rappeler le VIH/sida, auquel l’artiste fait allusion de manière subtile et émouvante. 

AN vient d’obtenir une maîtrise ès beaux-arts, spécialisation en fibres et pratiques matérielles, de l’Université Concordia. Dans son approche artistique comme dans son quotidien, il s’attache à trouver de nouvelles perspectives et représentations du VIH/sida.

Bogdan Stoica, IOR Parc, the Island of the Artists. Inkjet print. 40" x 92".
Bogdan Stoica, Costel, or the Contemporary Slave. Inkjet print. 40" x 60".
Bogdan Stoica, Sunflower at Night. Inkjet print. 9" x 16".

EN

Bogdan Stoica's personal archiving project is displayed in the final vitrine of the FOFA's York Corridor. Using the pastoral Romanian countryside as visual starting point, the root of the country's cultural identity, Stoica questions what kind of archival data is commonly recorded —family lineage, historical fact, portraits, personal memory —and what we choose to leave behind for future generations.

Stoica holds a BFA in Film Production and Photography and will be graduating from the Master's of Fine Art's program (Photography) at Concordia. His work is focused on the play between perception of emotions and factual documentation, and is primarily expressed through the mediums of photography, video and sound. Stoica's work has been exhibited across Romania and Canada in group and solo exhibitions.

FR

La dernière vitrine du corridor York dévoile le projet d’archivage personnel de Bogdan Stoica. La Roumanie pastorale lui sert de point de départ visuel, en tant que base de l’identité culturelle du pays. L’artiste s’interroge sur le type de données généralement archivées – lignées familiales, faits historiques, portraits, souvenirs personnels – et sur ce que nous choisissons de léguer aux générations futures.

Bachelier ès beaux-arts en production cinématographique et en photographie de Concordia, Bogdan obtiendra sous peu une maîtrise ès beaux-arts en photographie. Axées sur le jeu entre la perception des émotions et les documents factuels, ses œuvres recourent principalement à la photographie, à la vidéo et au son. Il les a présentées en Roumanie et au Canada dans le cadre d’expositions collectives et individuelles.

Alisi Telengut, Nutag-Homeland (2016) (video still). 6:00 min.
Alisi Telengut, Solitude (2016) (video still). 6:45 min.

EN

Alisi Telengut uses hand-painted imagery to recount the fatal mass-deportation of the Kalmyk people by the USSR from 1943-1957. Nutag-Homeland uses abstract form and vibrant color to homage this group's tragic experience, all the while suggesting notions of diaspora, homeland and otherness. The accompanying video, Solitude, offers a behind-the-scenes look into the artist's animation process.

Telengut is a director and animation artist. She creates animations frame-by-frame under the camera, using painting as her primary medium, to generate movement and explore hand-made and painterly visuals. She is interested in notions of visual poetry, lyrical representations of memory and experimental ethnography.

FR

Alisi Telengut recourt à une suite d’images peintes à la main pour raconter la déportation de masse dont ont été victimes les Kalmouks en URSS, de 1943 à 1957. Dans un mélange de formes abstraites et de couleurs vibrantes, Nutag-Homeland (« patrie nutag ») rend hommage à ce peuple pour la tragédie qu’il a vécue, tout en évoquant les notions de diaspora, de patrie et d’altérité. L’œuvre s’accompagne de la vidéo Solitude, qui offre un aperçu du processus d’animation utilisé par l’artiste.

Réalisatrice et dessinatrice d’animation, Alisi crée des animations image par image sous la caméra. Elle recourt principalement à la peinture pour générer le mouvement et explorer des visuels faits main et picturaux. Elle s’intéresse aux notions de poésie visuelle, de représentations lyriques de la mémoire et d’ethnographie expérimentale.

Julie Villeneuve, Souffle, porcelaine, bronze, corde, ciment, bois (2015) (detail). Porcelain, bronze, cord, cement, wood. Dimensions variable.

EN

Julie Villeneuve's ceramic installation Souffle, porcelaine, bronze, corde, ciment, bois initiates tension between seemingly dissimilar materials. Villeneuve asks the viewer to consider each material trait—porcelain's fragility, bronze's robustness— including the artist's own body, whose gestures are ingrained in each object's creation.

Villeneuve was born in 1991 in Saint-Bruno-de-Montarville. She has always maintained a rewarding relationship with the natural surroundings of Saint-Bruno, offering her the means to escape, be inspired and make endless discoveries. Adopting clay as her primary artistic medium—a natural material, no less—Villeneuve enjoys its expressive qualities and complex process, one that often yields unpredictable results.

FR

L’installation en céramique de Julie Villeneuve occupe le coin sud-ouest de la galerie FOFA. Souffle, porcelaine, bronze, corde, ciment, bois crée une tension entre des matériaux en apparence différents. L’artiste demande au spectateur d’examiner les caractéristiques des composants – fragilité de la porcelaine, solidité du bronze, etc. –, y compris son propre corps, dont les gestes sont ancrés dans la création de chaque objet.

Originaire de Saint-Bruno-de-Montarville, Julie est née en 1991. Elle est toujours entretenue une relation privilégiée avec la nature, le Mont-Saint-Bruno étant toujours là pour l’inspirer, l’évader et faire multiples découvertes. L’argile, cette matière organique, lui permet de retrouver ce sentiment grâce à son procédé complexe combinant les quatre éléments, en l’offrant un résultat toujours imprédictible.

 

VAV Gallery / Galerie VAV

Sophia Borowska. Overdale Settlement (2016). Digital prints from 35mm film, nylon strapping, plastic coil, nylong tying twine, zip-ties, found objects. Dimensions variable.

EN

Sophia Borowska’s work explores the control and codification of spaces and bodies in the built environment, as well as the body’s relationship to textiles. Her project for this exhibition is a site-specific intervention focused on downtown-Montreal's heavily contested Overdale development project, now taking place across the street from the VAV Gallery. At core of this narrative is the displacement of artists and the destruction of buildings that were once important to them. 

Borowska is a Montreal-based artist and researcher working in fibres, sculpture and installation. She explores design, architecture, and urbanism with a haptic, feminist material approach. She is graduating from Concordia with a BFA in Fibres, while also holding a diploma in Textile Arts from Capilano University (2013).

FR

Sophia Borowska explore le contrôle et la codification des espaces et des corps dans le milieu bâti, ainsi que le lien entre le corps et le textile. Son œuvre tient lieu d’intervention spécifique à propos du projet de développement Overdale au centre-ville. Hautement controversé, celui-ci se concrétise aujourd’hui face à la Galerie VAV. Le récit met de l’avant le déplacement d’artistes et la destruction de bâtiments autrefois importants à leurs yeux. 

Artiste et chercheuse montréalaise, Sophia travaille les fibres, la sculpture et les installations. Elle analyse notamment le design, l’architecture et l’urbanisme d’un point de vue haptique, féministe et matériel. Titulaire d’un diplôme en art du textile de l’Université Capilano (2013), elle obtiendra sous peu un baccalauréat ès beaux-arts en fibres de Concordia.

Matthew Brooks. Break Room (2016). Digital C-print. 40” x 50”.

EN

In the photographic series Office Space, Matthew Brooks works with dated institutional and office environments to create cinematic tableaus in which the space between the documentary and constructed image are explored. Through the meticulous placement of objects and furniture within the scenes, the resulting photographs create a fictional space in which the absurd nature of these spaces is revealed. 

Brooks is a Montreal-based artist originally from Winnipeg, Manitoba. He is competing a BFA in photography at Concordia, where he will be an MFA candidate in Fall 2016. His work has been exhibited at Centre Skol and Galerie POPOP.

FR

Dans sa série de photos Office Space (« locaux pour bureaux »), Matthew Brooks présente des aires de bureaux et d’affaires démodées. L’artiste compose des tableaux cinématographiques qui examinent la frontière entre le documentaire et l’image construite. L’arrangement méticuleux des objets et des meubles crée un milieu fictif qui révèle la nature absurde de tels espaces. 

Artiste montréalais originaire de Winnipeg, au Manitoba, Matthew sera bientôt bachelier ès beaux-arts en photographie de Concordia, où il compte suivre une maîtrise ès beaux-arts à l’automne 2016. Ses œuvres ont été exposées au Centre Skol et à la Galerie POPOP.

Izzy Devine-Carter. Type II (2016). Acrylic and ink on paper. 30” x 40”.

EN

Izzy Devine-Carter’s work reflects both traditional and experimental painting and printmaking techniques. Throughout her prints and paintings, micro or macro spaces function interchangeably, acting as both landscape and anatomy.  Her work focuses on what she perceives to be the female condition, as communicated through a combination of textures that are both brutal and delicate.

Devine-Carter is a printmaker and painter from New Jersey, currently based in Montreal, completing her BFA in Studio Art and Art History from Concordia. She uses both traditional and experimental printmaking and painting techniques to create multi-media pieces.

FR

Izzy Devine-Carter fait appel à des techniques de peinture et d’impression à la fois traditionnelles et expérimentales. Dans ses imprimés et ses toiles, les micro- et macro-espaces sont interchangeables, tantôt paysage, tantôt anatomie. L’œuvre illustre sa perception de la condition féminine dans un mélange de textures à la fois brutales et délicates.

Née au New Jersey, la graveuse et peintre Izzy habite à Montréal, où elle termine un baccalauréat en arts plastiques et en histoire de l’art à Concordia. Pour créer ses œuvres multimédias, elle utilise des techniques de gravure et de peinture à la fois traditionnelles et expérimentales.

Fannie Gadouas. the woman who spoke to willows (Great-Grandmother, 1981) (2016). Inkjet print. 36” x 24”.

EN

The women who spoke to willows is a body of work by Fannie Gadouas inspired by her deceased great-grandmother, in which she explores the intersection of gendered, cultural and religious norms. The series recounts romanticized stories of the artist's great-grandmother’s ability to grow and heal willow trees, as well as her ability to use willow branches to find underground water sources. The work has increasingly become a personal quest, in which Gadouas investigates the way ancestral knowledge is gained, lost and re-invented.

Gadouas is a Montreal-based artist working within the mediums of photography, video, fibres, and performance art. Her work explores issues pertaining to feminine identity and experience. Gadouas’s work has been published and featured in multiple exhibitions, most recently the FOFA Gallery's The Echo Game. Gadouas currently works as the Co-Coordinator of Research for the Post Image Cluster at Milieux Institute.

FR

Dans the women who spoke to willows (« les femmes qui parlaient aux saules »), Fannie Gadouas s’inspire de sa défunte arrière-grand-mère pour examiner le lien entre les normes de genre, de culture et de religion. La série de photos raconte de manière romancée l’aptitude de son arrière-grand-mère à faire pousser et à soigner les saules, ainsi qu’à trouver des sources d’eau souterraine avec des branches de l’arbre. L’œuvre devient une quête personnelle, dans laquelle l’artiste étudie comment les connaissances ancestrales sont acquises, perdues et réinventées.

Dans sa pratique, l’artiste montréalaise Fannie privilégie la photographie, la vidéo, les fibres et l’art performatif. Ses travaux portent sur les divers enjeux liés à l’identité et à l’expérience féminines. Ses oeuvres ont été inclues dans plusieurs expositions et publications, notamment l'expo Le jeu d'écho à la galerie FOFA. Elle est actuellement la co-coordinatrice de recherche pour le centre Post Image au Institut Milleux. 

Sara Graorac. You Are So Money (2016). Inkjet print on smooth banner, wheat, Bank of Montenegro gift card, lock, key, engraved glass, found glass table. 4.5’ x 6’.

EN

You are so money explores Sara Graorac’s identity as a first-generation former Yugoslavian. Graorac is explores the possibilities of portraying her birthplace as an idea or memory, rather than an actual tangible place. An oversized lottery ticket references themes of identity, displacement and migration. 

Graorac is a Montreal-based interdisciplinary artist practicing in the field of installation. 

FR

Dans You are so money (« l’argent t’obsède vraiment »), Sara Graorac explore son identité en tant qu’ex-Yougoslave de première génération. L’artiste présente son lieu de naissance comme une idée ou un souvenir, plutôt qu’un endroit réel. Un billet de loterie surdimensionné fait référence à l’identité, au déplacement et à la migration. 

Artiste interdisciplinaire basée à Montréal, Sara se concentre principalement sur la création d’installations.

Marie-Claude Lacroix. Paper and Charcoal (2016). Oil on canvas. 36” x 40”.

EN

Marie-Claude Lacroix’s meticulously rendered paintings explore the realistic reproduction of micro-spaces she develops through working with small models she creates consisting of various objects, paper and photographs. As such, these works are intended to question our perceptions of scale. Featuring dramatically lit scenes, her works recall photo realist approaches while keeping a gestural appearance throughout the work. 

Lacroix is a young Montreal artist completing her Bachelor of Fine Arts at Concordia. Lacroix quickly became passionate about painting, which became her medium of preference. Her practice primarily explores the construction of images. She is also interested in printmaking, specifically the lithography and monoprint techniques.

FR

Les toiles peintes avec minutie par Marie-Claude Lacroix reproduisent de manière réaliste les micro-espaces qu’elle a créés. À partir de petits modèles fabriqués avec des objets divers, du papier et des photographies, l’artiste remet en question notre perception de l’échelle. Ses scènes très éclairées rappellent le réalisme photographique, mais conservent une apparente gestuelle. 

Marie-Claude est une jeune artiste montréalaise qui vient tout juste de compléter son baccalauréat en Beaux-Arts à l’Université Concordia. Passionnée par la peinture, cette forme d’art est vite devenue son medium de prédilection. Avec comme intérêt principal la construction d’image, elle s’intéresse également au print making, plus précisément la litographie et le monoprint.

Emma Lightstone. What we know (2016) (detail). Oak, maple, mercerized cotton. 4' x 2'.

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Emma Lightstone’s work is an investigation of function and representation in relation to miniatures and textiles. The objects themselves appear to be miniatures, yet their semiotic references are ambiguous: it is not clear what they are miniatures of. Having no discernable function, they occupy an ambivalent space between imperfect representation, failed objects and fictitious gestures. 

Lightstone's research and process-based practice explores the status of objects and the documentary trace, reaching across disciplines to include drawing, video, sound recordings, textile practices, and participatory events and processes. Lightstone is fascinated in the topics of sites of opacity, impossibility and aporia, specifically their potential to destabilize the disciplinary gaze and its production of documents and narratives.  Her work often addresses itself to items that are lost, unwanted, unknowable, or purely fictional.

FR

Emma Lightstone se penche sur la fonction et la représentation des miniatures et des textiles. Ses objets semblent être des miniatures, mais leurs références sémiotiques sont ambiguës : de quoi exactement sont-ils le modèle réduit? Sans fonction apparente, ils occupent une place difficile à définir entre représentation imparfaite, objet raté et geste factice. 

À travers ses recherches et une pratique fondée sur les procédés, Emma étudie le statut des objets et la trace documentaire en adoptant diverses démarches : dessin, vidéo, enregistrements sonores, textiles, et activités et procédés participatifs. Elle est fascinée par les sites d’obscurité, la notion d’impossibilité et l’aporie, notamment leur potentiel de déstabiliser le regard disciplinaire et la production de documents et de récits. Ses créations traitent de choses perdues, non désirées, inconnues ou purement fictives.

Annika Steimle. Untitled (glass bowls) (detail) (2016). Rice paper in gelatine and water, glass, steel, fluorescent lights. Dimensions variable.

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Annika Steimle’s drawing installation is a material exploration that visually draws on the phenomena of ectoplasm, the visible substance believed to emanate from the body of a spiritual medium during communication with the dead. Steimle’s work presents here images of ectoplasms not as scientific proof, but as recordings of actions of lived spiritual experiences. 

Steimle recently completed her BFA in Studio Arts at Concordia University. Her practice focuses on drawing and mixed media installation work. Her recent Montreal exhibitions include Art Souterrain 2016 and The Echo Game at the FOFA Gallery. 

FR

Avec son installation de dessins, Annika Steimle réalise une exploration matérielle qui s’inspire du phénomène d’ectoplasme – cette substance visible que l’on dit émaner du corps d’un médium spirituel durant une séance de communication avec l’au-delà. L’artiste présente des images d’ectoplasmes, non pas à titre de preuves scientifiques, mais plutôt comme enregistrements d’expériences spirituelles vécues. 

Annika a récemment terminé son baccalauréat en Arts Visuels à l'Université Concordia. Son œuvre se concentre principalement sur la discipline du dessin et sur le travail d'installation. Elle a participé à un nombre d'expositions à Montréal, incluant notamment Art Souterrain 2016 et The Echo Game à la Galerie FOFA.

Kara Sterne. Pink Lick (2016). Pantyhose, polyester, wool, 1' x 1 1/2' x 2’.

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Informed by a critical understanding of drawing and textile media as both popular and marginal, Kara Sterne’s practice embraces ambiguity, impurity, and insufficiency. She produces images and objects that spring from the insecurities of working with material. Slippages in her work occur between the abstract and the figurative, turning the body inside out, performing the uncertainties of everyday embodiment that are beyond articulation.

Sterne is a Montreal-based artist working in drawing, fibres, and installation. In her studio practice, she explores fragmentary narratives and failure. Her research interests include the abject, intersections of the marginal and the popular, bodily humour, and materiality.

FR

S’appuyant sur une vision critique du dessin et du textile informatisé qu’elle estime à la fois populaires et marginaux, Kara Sterne met de l’avant les notions d’ambiguïté, d’impureté et d’insuffisance. Elle réalise des images et des objets qui reflètent l’insécurité issue du travail de matériaux. Dérivant entre l’abstrait et le figuratif, ses créations mettent le corps sens dessus dessous et expriment les incertitudes inarticulables du quotidien.

L’artiste montréalaise Kara se spécialise dans le dessin, les fibres et les installations. Dans le cadre de sa pratique en studio, elle examine les récits fragmentaires et l’échec. Elle s’intéresse particulièrement à l’abject, au croisement entre le marginal et le populaire, à l’humour physique ainsi qu’à la matérialité.

Tereza Tacic. Painting Class (PTNG 200) (2016). Mixed media installation including video documentation of ephemeral kinetic sculpture, and the 5 paintings made by the sculpture. Dimensions variable.

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Painting Class (PTNG 200) by Tereza Tacic unpacks the ways the artistic/creative process can be represented through robots and machines. This piece is as much of a metaphor for the academic art institution, as it is a literal painting factory. The noise of all the motors could be interpreted as the hustle and bustle of a class full of students, while also mimicking the sounds of a production line.

Tacic is a Serbian-born interdisciplinary artist based in Montreal. Her work evolves around a conceptual acronym she titled "@". She explores the conversation that exists between human experience and art history, architecture and technology. Currently, her work centres on interdisciplinary robotics, the machine as a therapeutic device, and representing the creative process through a posthuman lens.

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Réalisé par Tereza Tacic, Painting Class (PTNG 200) (« cours de peinture – PTNG 200 ») montre la représentation du processus artistique et créatif par l’intermédiaire de robots et de machines. L’œuvre constitue à la fois une métaphore de l’institution artistique et, littéralement, une usine à peinture. Le bruit des moteurs symbolise non seulement le tourbillon d’activités d’une classe pleine d’étudiants, mais aussi les sons d’une chaîne de production.

L’artiste interdisciplinaire serbe Tereza vit aujourd’hui à Montréal. Ses œuvres évoluent autour d’un acronyme conceptuel, « @ ». Elle explore l’échange qui se fait entre l’expérience humaine et l’histoire de l’art, l’architecture et la technologie. Elle s’intéresse à la robotique interdisciplinaire, à la machine en tant qu’outil thérapeutique ainsi qu’à la représentation du processus créatif à travers une lentille posthumaine.

Achaymaa Taha, Masquerade, Performative Public Space (2016) (video still). 4:46 min. Masquerade, Performative Private Space (2016) (video still). 6:19 min.
Achaymaa Taha, Masquerade, Performative Public Space (2016) (video still). 4:46 min. Masquerade, Performative Private Space (2016) (video still). 6:19 min.

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Achaymaa Taha’s video work displays a performance that is focused on the context of sacred space, in this case, the women's section of a mosque. Here, as a durational performance, she places herself in the center of the space attempting to reach the limit of what is sacred. This was accomplished by the use of a garment she stitched and dyed. Recalling the form of a veil, this garment functions as extension of her body and movements. 

Taha is an undergraduate student at Concordia in Studio Arts, having first studied Fine Arts at Cégep Marie-Victorin. Taha describes herself as a young Muslim African American woman who has a strong sense of belonging to her hometown, Montréal and its cultural diversity and identity. She is currently an active member of the AAVNM (artistes en arts-visuel du nord de Montréal) where she has also exhibited.

La vidéo d’Achaymaa Taha porte sur le contexte de l’espace sacré – plus particulièrement sur la section réservée aux femmes dans une mosquée. Axant sa performance sur la durée, l’artiste se place au centre de l’espace et essaie d’atteindre la limite du sacré. Elle utilise un vêtement qu’elle a elle-même cousu et teint. Rappelant la forme d’un voile, celui-ci prolonge en quelque sorte son corps et ses mouvements. 

Étudiante au baccalauréat en arts plastiques à Concordia, Achaymaa a reçu une formation en beaux-arts au Cégep Marie-Victorin. Elle se décrit comme jeune musulmane africaine-américaine, et se sent fortement attachée à Montréal et à sa diversité culturelle. Achaymaa est actuellement membre actif du collectif et galerie d'art AAVNM (artistes en arts-visuel du nord de Montréal).


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