Skip to main content
Arts & culture, Conferences & lectures

Conference: Networked Art Histories, 1960s to the present day (in Canada and elsewhere)/ Colloque : Réseautage de l’histoire de l’art de l’art, des années soixante à nos jours (au Canada et ailleurs)


Date & time
Thursday, October 20, 2016 –
Saturday, October 22, 2016 (all day)
Cost

Free and open to the public

Organization

Gail and Stephen A. Jarislowsky Institute for Studies in Canadian Art

Contact

canadianartinstitute@concordia.ca
514-848-2424, ext. 4713

Wheel chair accessible

Yes

The conference is free and open to the public.
Schedule
Speakers + Abstracts
 

Le colloque est gratuit et ouvert au public.
Horaire
Conférenciers, conférencières + résumés

Bill Vazan, “Look!,” from X-Contacts, 1973

[French to follow/Français à suivre]

The Networked Art Histories research project has for the last three years been delving into the history of contemporary art in Canada, using the network as theme, critical model, and methodology.  While certain art practices or movements (such as Mail Art) might self-identify as network-related, our interest in networks is not limited by such intentionality. Instead, we focus on how artworks, people, voices, ideas, texts, institutions, and spaces converge at specific moments in time, forming nodes of cultural energy.  This has led us to consider print-culture networks, institutional networks, Indigenous networks, feminist networks, Asian-Canadian networks, and countercultural networks.  This conference seeks to expand the conversation about art and networked activity, and we invite the contribution of scholars working on topics both within and outside of Canada.    

Telling the story of contemporary art in Canada is challenging because its component parts (artworks, events, performances, publishing or exhibition initiatives) have flared up sporadically and in a radically de-centered manner, without necessarily becoming coherent artworlds or long-lived movements.  This heterogeneous production has been commented on before, notably in the 1987 publication From Sea to Shining Sea. The re-animation of these artworld fragments into dynamic networks is a way to recognize their art-historical value, while attesting to the unceasing movement and transformation of culture.  Art history can thus concern itself with acts of collaboration, exchange, transmission, and negotiation, and in broader terms with processes of community-formation, world-making, and the invention of counter-publics.  

We are interested in networks as profoundly social phenomena, even when they involve the most up-to-date technologies. Many scholars now regard the internet as criss-crossed by power relations, commercial interests, and surveillance. And yet there is a utopian dimension to the concept of the network that predates the digital era and has persisted to the present day. “We have to build networks instead of pyramids,” the British anarchist Colin Ward would say in the 1970s, and there are certainly many artists, scholars, and activists who deploy the idea of networks to challenge entrenched power structures.

Networked Art Histories is a SSHRC-funded research project involving Johanne Sloan, Martha Langford, Alice Ming Wai Jim and Anne Whitelaw at Concordia University, Sherry Farrell Racette at the University of Manitoba, and Jeff Derksen at Simon Fraser University.

Contact:
Gail and Stephen A. Jarislowsky Institute for Studies in Canadian Art
Brenda Dionne, Institute Administrator
canadianartinstitute@concordia.ca

Telephone: 514-848-2424, ext. 4713

________________________________________

Depuis les trois dernières années, le projet de recherche Networked Art Histories* se penche sur l’histoire de l’art contemporain au Canada, en utilisant le réseau comme thème, modèle critique et méthodologie. Bien que certains mouvements ou pratiques artistiques (comme le « Mail Art ») s’auto-identifient comme réseau, notre intérêt pour les réseaux ne se limite pas à l’intentionnalité. Nous mettons plutôt l’accent sur la manière dont les œuvres d’art, les gens, les voix, les idées, les textes, les institutions et les espaces convergent pour former des nœuds d’énergie culturelle. Cela nous a conduits à nous intéresser à divers réseaux : culture de l’imprimé, réseaux autochtones, féministes, canadiens-asiatiques et contre-culturels. Ce colloque a pour but d’étendre le discours sur l’art et les activités de réseautage, et nous sollicitons les contributions d’historiens de l’art qui travaillent sur des sujets aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Canada.

Raconter l’histoire de l’art contemporain au Canada est un défi, parce que ses composantes (œuvres d’art, événements, performances, publications ou expositions, mouvements émergents) ont surgi sporadiquement et d’une manière radicalement décentralisée, sans nécessairement devenir des mondes artistiques cohérents ou des mouvements de longue durée. Cette production hétérogène a déjà fait l’objet de commentaires, notamment dans une publication de 1987, From Sea to Shining Sea. La re-naissance de ces fragments de production artistique dans des réseaux dynamiques est une manière de reconnaître leur importance dans l’histoire de l’art, tout en témoignant de la constante transformation de la culture. L’histoire de l’art peut ainsi s’intéresser à ce qui touche à la collaboration, aux échanges, à la transmission et à la négociation et, de manière plus générale, aux processus de formation communautaire, de construction des mondes et de création de contre-publics.

Nous nous intéressons aux réseaux en tant que phénomène profondément social, même lorsqu’ils font appel aux technologies les plus pointues. Plusieurs intellectuels voient l’internet traversé par des relations de pouvoir, des intérêts commerciaux et la surveillance. Pourtant, il y a une dimension utopique au concept de réseau, qui a précédé l’ère numérique et qui persiste jusqu’à maintenant. « Nous devons construire des réseaux et non des pyramides », disait l’anarchiste anglais Colin Ward dans les années soixante-dix. Il y a sûrement de nombreux artistes, intellectuels et activistes qui mettent de l’avant l’idée de réseaux pour contester des structures de pouvoir bien ancrées.

Pour plus d’informations, S.V.P. veuillez contacter:
Institut de recherche en art canadien Gail et Stephen A. Jarislowsky
Brenda Dionne, Administrateur à l'institut
canadianartinstitute@concordia.ca

Tél. : 514-848-2424, ext. 4713

Back to top

© Concordia University