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Exhibitions, Arts & culture

Artist Talk: Nikhil Chopra


Date & time
Thursday, September 17, 2015
6 p.m. – 7 p.m.
Cost

Admission is free

Where

Engineering, Computer Science and Visual Arts Integrated Complex
1515 St. Catherine W.
Room York Amphitheatre EV 1.615

Wheel chair accessible

Yes

In collaboration with Conversations in Contemporary Art (CICA)

York Amphiteater, EV 1.615 
1515 St-Catherine street West, Montreal

(La version française suit l'anglais)

Still from documentation of La Perle Noire performance (2015). Nikhil Chopra. FOFA Gallery. Documentation by Victor Arroyo.

EN

Nikhil Chopra is an artist based in Goa, whose durational performative works blur the boundaries between theatre and painting, performance and drawing.

His performances began in 2010 with a series of Memory Drawings, an exploration of colonial history, in which he inhabited the persona of a turn of the century figure, Yog Raj Chitrakar. This character assumed different aspects, changing between masculine and feminine identities, and moving between closed and public spaces in response to the different locales and their histories. Other performances include inside out (San Gimignano, 2012, 99 hours), in which Chopra lived and worked within the Arco dei Becci exhibition space and assumed the guise of different personae in his wanderings through the town and countryside; Blackening II(Berlin, 2013, 5 hours) in which, naked, and eyes covered with duct tape, he made drawings on the walls with charcoal and white chalk, in the presence of the unseen audience and Coal on Cotton at the Manchester International Festival (2013, 65 hours) displaying a large charcoal panorama executed in successive personae as farmer, textile worker and industrial magnate; La Perle Noire, at the 12th Havana Biennial (2015) where, locked inside a cage for three days, he painted what was in view, then hacksawed his way free.

In Montreal, Chopra will present La Perle Noire, the fourth iteration of his newest series. It consists of a 57-hour drawing performance in the gazebo in Parc Jarry, followed by the installation of these drawings at the FOFA Gallery.

In this series, the different fictional characters whose identity Chopra animates in each locale have a quality of the mythic yet also derive from collective histories. La Perle Noire: Le Marais in Paris (2014), was an homage to Josephine Baker, - known as 'The Black Pearl’ in the shimmering era of the 1920s Paris - and to the neighborhood’s long trade in precious metals jewels. In the Kochi/Muziris Biennale (2014), the title referenced black pepper and the shaping influence of the colonial spice trade along the Malabar coast. For the 12th Havana Biennial (2015) he was a captive, painting the views visible from his cage until he freed himself. In Montreal, the fluidity of gender that is a frequent feature of Chopra’s performances is given particular emphasis. The work is inspired by contemporary struggles over issues of sexual and racial identities and difference, and explores resonances of the exotic. The instrument for drawing in this event is lipstick, a choice consistent with Chopra’s use of diverse everyday materials, but also one that adds the element of scent and embodies questions of masculinity and femininity.

Présentation : Nikhil Chopra

En aasociation avec : Conversations in Contemporary Art (CICA)

L'amphithéâtre York, EV 1.615 
1515 St-Catherine ouest, Montréal

FR

Aujourd’hui installé à Goa, Nikhil Chopra privilégie l’œuvre-spectacle continue. Dans ses créations, il emprunte aussi bien au théâtre qu’à la peinture, au dessin qu’à l’art action.

Il inaugure le cycle de ses performances en 2010 avec la série Memory Drawings (« dessins de mémoire »), où il campe un personnage issu de la belle époque, Yog Raj Chitrakar. Suivant les lieux et leur histoire, il revêt divers aspects, il mêle rôles masculins et féminins, il se déplace d’espaces publics en endroits clos... En 2012, il présente à San Gimignano l’œuvre inside out (« à l’envers ») : pendant 99 heures, il vit et travaille dans une salle d’exposition de l’Arco dei Becci. Selon qu’il se balade en ville ou dans la campagne environnante, il modifie son apparence. Un an plus tard, à Berlin, il propose Blackening II (« noircissement II »). Cinq heures durant, nu et aveuglé par un bandeau de ruban adhésif entoilé, il dessine au fusain et à la craie sur les murs, et ce, devant un auditoire qu’il ne peut distinguer, mais qu’il pressent. La même année, il imagine Coal on Cotton (« charbon sur coton ») au festival international de Manchester : personnifiant un fermier, un ouvrier du textile puis un magnat de l’industrie, il exécute en 65 heures un vaste panorama au fusain. En 2015, lors de la XIIe Biennale de La Havane, il crée La Perle Noire. Enfermé dans une cage, il peint ce qu’il a sous les yeux. Au bout de trois jours, il emploie une scie à métaux pour recouvrer sa liberté.

Dans sa mouture montréalaise, La Perle Noire prendra la forme d’une performance dessinée, réalisée en 57 heures dans la gloriette du parc Jarry. Illustrant d’éternels dilemmes comme l’identité et la différence ou l’exotisme et le quotidien, explorant en outre les multiples valences associées à la notion de lieu, les œuvres qui en découleront seront ensuite exposées à la Galerie FOFA.

Dans cette série, Nikhil Chopra anime l’identité de divers personnages fictifs. Si ces derniers possèdent un statut quasi mythique à l’échelle locale, ils appartiennent néanmoins au récit collectif. Ainsi La Perle noire : Le Marais à Paris (2014) rend à la fois hommage à Joséphine Baker, la Vénus d’ébène de la Ville Lumière dans les années folles, et à ce quartier de la capitale française longtemps réputé pour le commerce des bijoux en métal précieux. Dans le cadre de la Biennale de Kochi-Muziris, en 2014, le titre de l’œuvre renvoie au poivre noir et à l’influence déterminante du commerce des épices le long de la côte de Malabar, à l’époque coloniale. À l’occasion de la XIIe Biennale de La Havane, en 2015, l’artiste est tenu en captivité : jusqu’à ce qu’il parvienne à se libérer, il ne peint que ce qu’il voit depuis sa cage. À Montréal, la fluidité des genres – thématique fréquente des performances de M. Chopra – fait l’objet d’une mise en relief toute particulière. Inspirée par les débats actuels sur les questions de différence et d’identité raciales et sexuelles, la création explore les résonances de l’exotisme. Le dessin est fait au rouge à lèvres : d’une part, ce médium s’inscrit dans la logique de l’utilisation par l’artiste de divers objets du quotidien; d’autre part, il éveille un autre sens, l’odorat pour être précis, et intègre les notions de masculinité et de féminité. 

Video Documentation / Documentation vidéo

Conversations in Contemporary Art (CICA)

The Concordia University MFA Studio Arts Visiting lecture series

Admission for all Conversations in Contemporary Art events is free and open to the general public. Seating is first come, first serve. The lectures will be held in English.

Visit the CICA website for more information regarding upcoming lectures.


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