Concordia Remembers 2016
Crisis
Victor Arroyo

EN

Concordia Remembers is an annual exhibition hosted by the Faculty of Fine Art Gallery (FOFA) in the month of November. The initiative seeks to offer a vision of peace, is a call to thoughtful engagement, an invitation to consider the role of memorial through image.

Victor Arroyo is a Mexican-Canadian media artist whose research and practice engages with the disappearance of personal and collective memory and how, through political and activist art, new configurations of memory can be re-instituted.

The image titled Crisis is a reflection on the Mexican crisis of 1994, a socio-political upheaval sparked by the Mexican government's sudden devaluation of Mexico's national currency in December 1994, coinciding with the North American Free Trade Agreement and the uprising of the EZLN. 

“Mexico had changed, and my photograph is just one of many possible representations. It's not the result of a conscious impulse to document the Mexican social crisis, rather a subjective reflection on the micro-social consequences of this crisis. This photograph, in a sense, is against hegemonic representations of the Mexican crisis in 1994, opening the space to alternative rhetoric and rituals against forgetting. This photograph is my personal memorial to the 1994 Mexican crisis, functioning symbolically as a public memorial to this crisis, with the intention to broaden the debate on historical authorship."

The FOFA Gallery gratefully acknowledges the support of Concordia University's Office of the President and Vice-Chancellor.

FR

Novembre 2016
Cour extérieur de la Galerie FOFA

L’exposition Concordia se souvient est organisée chaque année en novembre par la Galerie de la Faculté des beaux-arts (FOFA). Visant à présenter une vision de paix, cette initiative se veut un appel à l’engagement réfléchi et une invitation à examiner le rôle de la commémoration à travers l’image.

Victor Arroyo est un artiste médiatique mexicano-canadien. Sa recherche et sa pratique abordent la disparition de la mémoire personnelle et collective ainsi que la façon dont de nouvelles formes de souvenir peuvent être créées grâce à l’art politique et activiste.

L’image intitulée Crisis illustre la crise mexicaine de 1994. Ce bouleversement sociopolitique a été provoqué par le gouvernement mexicain lorsqu’il a subitement dévalué la monnaie nationale au mois de décembre de l’année d’entrée en vigueur de l’Accord de libre-échange nord-américain.

« Le Mexique avait changé. Ma photo n’est qu’une des nombreuses représentations que l’on pouvait en faire. Elle ne découle pas d’un désir soudain de décrire la crise sociale que vivait le Mexique, mais plutôt d’une réflexion subjective sur les conséquences microéconomiques et sociales de la crise. Dans un certain sens, cette photographie va à l’encontre des représentations hégémoniques de la crise mexicaine de 1994; elle ouvre la voie aux autres discours et aux rituels contre l’oubli. Cette photo représente mon propre souvenir de cette débâcle; elle tient symboliquement le rôle d’une commémoration publique, visant à élargir le débat sur la paternité de l’histoire. »

La Galerie FOFA remercie le Cabinet du recteur et vice-chancelier de l’Université Concordia pour son soutien.

ESPAÑOL

Noviembre del 2016
Patio de la galeria de la facultad de bellas artes (FOFA)

Concordia Remembers es una exposición anual organizada por la galeria de la facultad de bellas artes (FOFA) en el mes de Noviembre. Esta iniciativa no solo busca reposicionar la figura del monumento a través de la imagen sino es tambien una invitación reflexiva a la paz y contemplacion.

Víctor Arroyo es un artista visual México-Canadiense, cuya investigación y práctica artistica es acerca de la desaparición de la memoria personal y colectiva y cómo a través del arte político y activista, nuevas configuraciones de la memoria pueden subsistir.

La imagen titulada Crisis es una reflexión sobre la crisis mexicana de 1994, una epoca turbulenta provocada por la repentina devaluación de la moneda nacional de México en diciembre de 1994, coincidiendo con el Tratado de Libre Comercio de América del Norte y el levantamiento del EZLN.

México había cambiado y esta fotografía es solo una representación de muchas posibles. No es el resultado de un impulso consciente para documentar la crisis social Mexicana, es realmente un acercamiento micro y subjetivo de las consecuencias sociales de esta crisis. Esta fotografía en cierto sentido está en contra de las representaciones hegemónicas de la crisis mexicana de 1994, abriendo el espacio hacia otras retóricas y otros rituales en contra del olvido. Esta fotografía es mi memoria personal de la crisis mexicana de 1994, funcionando, a su vez, simbólicamente como un memorial público de esta crisis, con la intención de ampliar el debate sobre el significado histórico y la propiedad histórica.