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PAROLE AUX BÊTES

June 16, 2016
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Parole aux bêtes 

Francine Potvin • Lucie Champoux • Hannah Cohen

Centre d’art de Frelihsburg

1, Place de l’Hotel de ville, Frelighsburg, JOJ 1C0

Vernissage : dimanche le 19 juin 2016,  de 13 h00 à 17h00

Exposition : du 16 juin au 10 juillet 2016

Nous proposons un bestiaire dans trois styles oscillant entre un certain réalisme et l’art naïf. Il s’agit de nouveaux corpus de travaux où les propositions en deux dimensions côtoient des sculptures en plâtre et en céramique,  le tout basé sur une imagerie où le règne animal prend parfois des airs drolatiques.

 Les sculptures céramiques d’Hannah Cohen sont insufflées d’une grande liberté de création, conférant ainsi une joyeuse spontanéité et une fraîcheur qui rappellent l’imaginaire de l’enfance.

 Puisant son inspiration de la nature et des arbres, Lucie Champoux façonne des oiseaux à partir de bouts de bois érodés, incorporés dans du plâtre et soutenu par de la broche. Prolonger l’essence de l’arbre à travers les nœuds, bouts de bois qui lui rappellent ces volatiles bizarres venant de très loin dans sa mémoire cellulaire. Chaque créature prend forme, émerge de la matière et occupe l’espace tridimensionnel en dévoilant un état d’âme. À l’aide de techniques mixtes, Lucie a ensuite couché ces personnages ailés sur différents supports.

 Francine, quand à elle, s’inspire de la faune et la flore sauvage de sa cour pour proposer une série de linogravures. Elle installe dans l’espace des bêtes florissantes en céramique sur des tables récupérées. Les sculptures sont obtenues en utilisant à la fois le façonnage manuel et l’argile-papier qui permet d´y tremper la matière végétale pour obtenir des formes  évocatrices.

 Ce  projet d’exposition permet le synchronisme de trois imaginaires logés à la même enseigne d’un univers où l’animal est roi et notre patrimoire naturel célébré. Laisser la parole aux bêtes c’est vouloir se rapprocher des figures animales; celles de nos parages et celles qui n’existent que dans notre imaginaire. C’est en quelque sorte une quête sauvage dont parle si bien l’anthropologue Serge Bouchard ; “ ce bestiaire est l’appel de la grande Nature et de ses habitants qui crient pour ne pas être oubliés . ”

 Francine Potvin

mfrancinepotvin@sympatico.ca

 

                                                                     

 

 

 



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