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Le vice-recteur exécutif aux affaires académiques de Concordia présente une mise à jour sur les vecteurs stratégiques

Selon Graham Carr, l’Université doit maintenir l’essor qu’elle a pris grâce aux projets et aux initiatives déjà lancés
3 octobre 2018
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Par Karen McCarthy


Montréal 2050 examine la manière dont les grandes villes évoluent. | © Université Concordia, photo de Lisa Graves Montréal 2050 examine la manière dont les grandes villes évoluent. | © Université Concordia, photo de Lisa Graves

Il y a maintenant quatre ans que l’Université Concordia a entamé un processus de réflexion sur son avenir afin de déterminer la voie à suivre.

Ce processus s’est traduit par une série d’activités de consultation telles que des forums, un cycle de conférences sur l’avenir de l’Université et de l’apprentissage, des séances de remue-méninges avec des responsables pédagogiques et administratifs, ainsi qu’un sondage auprès des étudiants.

Le résultat : neuf vecteurs stratégiques et un plan de mise en œuvre qui définit les mesures prioritaires qui feront de Concordia une université nouvelle génération et un modèle d’avenir.

« Ces vecteurs sont essentiels afin de réaliser notre ambition d’être une université nouvelle génération », affirme Graham Carr, vice-recteur exécutif aux affaires académiques, dans sa mise à jour sur les vecteurs stratégiques présentée au sénat le 14 septembre 2018.

« Nous avons accompli des progrès remarquables au cours de la première année, avec un engagement extraordinaire et une foule d’idées, poursuit M. Carr, ce qui nous a conduits à prendre du recul l’année suivante afin de réfléchir aux valeurs et aux thèmes qui ressortaient de la planification et de l’exécution de nos premiers pas. »

Cette réflexion a mené à l’articulation de cinq principes directeurs pour appuyer la planification et la prise de décision à l’avenir : positionner l’Université sur le plan mondial, conclure des partenariats d’importance, favoriser l’intégration à grande portée, assurer l’innovation et rehausser l’expérience étudiante.

2016-2017 : bilan de la première année

Parmi les maintes réalisations de la première année figurait la décision de créer – pour la première fois depuis de nombreuses années – un nouveau département à l’Université.

« Le nouveau Département de génie chimique et des matériaux constitue un investissement clé en génie et en informatique à Concordia. Non seulement sa création concorde-t-elle parfaitement avec celle de l’École de génie et d’informatique Gina-Cody, mais elle traduit également notre désir de jeter des ponts entre les départements en reliant les avancées en génie aux nouvelles frontières de la chimie et de la science des matériaux », souligne Graham Carr.

« L’un de nos vecteurs stratégiques consiste à doubler notre effort de recherche, ce qui signifie notamment attirer des chercheurs postdoctoraux de qualité supérieure. C’est pourquoi nous avons investi afin d’offrir un programme de bourses postdoctorales Horizon, lequel a connu énormément de succès », ajoute-t-il.

L’École des études supérieures a ainsi recruté 59 postdoctorants à ce jour, dont 49 sont des étudiants étrangers.

« Ce fait est important, car il signifie que la réputation de Concordia dépasse les frontières de Montréal, du Québec et du Canada, précise M. Carr. Nous observons par conséquent un intérêt accru de la part de candidats postdoctoraux du monde entier qui veulent étudier à Concordia. »

Une autre initiative lancée en 2016-2017 était le populaire Programme des chercheuses et chercheurs engagés, fruit d’un partenariat avec le quotidien Montreal Gazette.

Ce programme fournit à dix doctorants choisis dans toute l’Université une formation qui les aide à communiquer l’importance de leurs recherches émergentes à la communauté élargie. La deuxième cohorte a entrepris le programme en mai 2018.

Selon M. Carr, la création de l’Institut des avenirs urbains à la Faculté des beaux-arts est particulièrement remarquable, car elle souligne l’importance qu’accorde l’Université aux villes. Ce thème se manifeste non seulement dans le vecteur stratégique s’ouvrir à la métropole, s’ouvrir au monde, mais aussi dans les huit autres orientations.

Depuis 2016, la programmation de l’institut aborde la culture des villes et la justice sociale. Il a ainsi accueilli des spécialistes du futurisme urbain en résidence, organisé un concours d’art public et tenu une école d’été.

Le travail de l’institut concorde bien avec le leadership mondial croissant de Concordia dans le domaine des collectivités et des villes intelligentes et durables. Il tisse en effet des liens avec certaines recherches exceptionnelles de l’Université en géographie, en urbanisme et en conception de bâtiments intelligents, ainsi que dans des secteurs émergents comme la gestion immobilière.

En 2016, avec l’aide d’un don de 100 000 $ de Brian Neysmith (B. Sc. 1966), diplômé et ancien membre du conseil d’administration, et de Carolyn Neysmith, sa femme, les Presses de l’Université Concordia ont vu le jour, à un moment où le modèle classique de l’édition savante bat de l’aile.

« C’était une décision audacieuse qui visait expressément à créer une nouvelle maison d’édition qui se distinguerait en étant numérique et en libre accès », explique M. Carr.

Depuis leur lancement, les presses ont reçu un don supplémentaire de 250 000 $ de la Fondation de la famille Birks afin d’appuyer leur travail. Elles ont également conclu une entente de distribution et de marketing avec UBC Press et annoncé leur première collection, Media before 1800.

2017-2018 : bilan de la deuxième année

L’année suivante, l’Université a décidé de se concentrer sur cinq secteurs d’investissement et de manifester un engagement soutenu à l’égard de la réconciliation avec les autochtones.

Institut de la santé

« En 2017-2018, nous avons pris des mesures afin de progresser vers notre objectif, qui était de rendre la recherche et l’activité créative en santé – ainsi que l’apprentissage dans ce domaine – plus visibles à Concordia grâce à la création d’un institut de la santé », affirme Graham Carr.

Christophe Guy, vice-recteur à la recherche et aux études supérieures, et son équipe ont mené une série de séances de remue-méninges et d’ateliers avec des chercheurs, des artistes et des créateurs axés sur la santé de tout l’établissement.

Ils ont ainsi défini cinq secteurs où Concordia peut se distinguer comme université d’importance pour la recherche en santé : santé et bien-être; physiologie appliquée, santé et technologie; santé préventive; politiques et gouvernance de la santé; principes fondamentaux de la biomédecine.

Plus tôt cette année, un nouveau programme de doctorat en sciences de l’exercice a vu le jour, et le Département des sciences de l’exercice est devenu le Département de santé, de kinésiologie et de physiologie appliquée.

« Ce sont là quelques exemples de la manière dont nous cherchons à repositionner Concordia – qui ne possède pas d’école de médecine – comme une université pouvant apporter une précieuse contribution à la recherche en santé qui profitera à la communauté élargie », note M. Guy.

Montréal 2050

Une autre priorité en 2017-2018 était Montréal 2050.

Ce projet rassemble des professeurs et des chercheurs de tout l’établissement de même que des partenaires externes afin d’imaginer à quoi pourrait ressembler la ville de Montréal dans l’avenir et ce qu’elle devrait faire pour mieux s’y préparer. Le projet examine aussi la manière dont les grandes villes du monde entier évoluent.

« Nous avons entrepris un exercice de recrutement stratégique qui a permis à toutes les facultés de soumettre des propositions d’embauche de chercheurs et d’artistes œuvrant dans un domaine qui ferait progresser notre engagement à l’égard des collectivités et des villes intelligentes, durables et résilientes », explique Christophe Guy.

Concordia a également pris la décision stratégique de faire une demande auprès du Programme des chaires d’excellence en recherche du Canada (CERC), plus prestigieux concours de chaires du pays.

« Nous avons réussi à obtenir une CERC sur les collectivités et les villes intelligentes, durables et résilientes », affirme Graham Carr. Cette chaire est assortie d’un financement fédéral de 10 millions de dollars réparti sur sept ans.

M. Carr ajoute que l’Université a aussi conclu plusieurs ententes avec la Ville de Montréal, des partenaires de l’industrie qui œuvrent dans le domaine de l’énergie solaire, et des groupes communautaires, dont ceux affiliés à l’Institut des avenirs urbains. Elle a par ailleurs collaboré avec l’Université McGill à la conception d’une maison écoénergétique pour le Décathlon solaire Chine 2018.

« Ces réussites appuient nos vecteurs stratégiques visant à doubler notre effort de recherche et à former les érudits de demain en offrant de nouvelles possibilités d’apprentissage transdisciplinaire à nos étudiants », poursuit M. Carr.

Stratégie numérique

Sous la direction de Guylaine Beaudry, vice-rectrice exécutive adjointe à la stratégie numérique et directrice et bibliothécaire en chef de l’Université, Concordia a lancé un projet afin de se doter d’une stratégie numérique, devenant ainsi l’un des premiers établissements du pays à le faire.

« Qu’est-ce qu’une stratégie numérique pour une université nouvelle génération? C’est la principale question que nous nous sommes posée l’an dernier », relate Graham Carr.

Pour y répondre, on a invité les membres de l’effectif étudiant, du corps professoral et du personnel à participer à des activités de consultation publique. Celles-ci comprenaient des groupes de discussion, des entrevues individuelles et une enquête auprès des étudiants. On a aussi mené une analyse environnementale.

Afin d’engager la communauté dans des conversations sur l’avenir numérique de l’Université, le cycle de conférences du recteur sur les avenirs numériques a fait venir à Concordia des leaders d’opinion qui ont partagé leurs idées et leurs points de vue uniques.

L’avancement de cette stratégie constitue l’une des priorités en 2018-2019. Une vision et une feuille de route préliminaires seront dévoilées lors de présentations communautaires les 5 et 12 octobre ainsi que d’un webinaire le 15 octobre.

Summer@Concordia

« Nous expérimentons depuis deux ans en organisant des écoles d’été internationales et en faisant venir des gens à Montréal », explique Graham Carr.

« Nous avons élargi notre offre de cours d’été, mais nous savons que nous pouvons proposer encore plus de cours, crédités ou non, poursuit-il. Nous envisageons par ailleurs d’offrir à nos étudiants des classes mieux adaptées à leur horaire afin qu’ils puissent obtenir leur diplôme plus rapidement. »

C’est pourquoi Concordia élabore une stratégie afin de devenir une université active et florissante 12 mois par année. Cette stratégie est dirigée par Anne Whitelaw, vice-rectrice exécutive déléguée aux affaires académiques et vice-rectrice exécutive adjointe à la planification et au positionnement, Paula Wood-Adams, doyenne des études supérieures, et Roger Côté, vice-recteur aux services.

Apprentissage nouvelle génération

« Concordia va de l’avant en innovant dans la création de possibilités d’apprentissage nouvelle génération pour ses étudiants », soutient Graham Carr.

M. Carr cite plusieurs exemples, dont le nouveau doctorat en sciences de la santé et de l’exercice, un nouveau programme interfacultaire d’études supérieures en nanoscience et en nanotechnologie, de nouveaux cours en ligne de génie chimique et des matériaux, de même qu’un certificat de premier cycle en ligne en durabilité.

« L’un des thèmes émergents de nos vecteurs stratégiques est l’apprentissage en ligne. En fait, nous observons une explosion de l’offre de cours en ligne », précise-t-il.

Celle-ci comprend le premier programme en ligne de maîtrise en musicothérapie ainsi qu’un cours en ligne bilingue inaugural sur la société québécoise, offerts cet automne.

« Nous travaillons également sur une proposition de microcertificat de premier cycle en études des langues appliquées, un autre programme d’études novateur, ajoute M. Carr. L’équipe de KnowledgeOne collabore en outre avec Ubisoft pour offrir un cours sur la conception rationnelle de jeux vidéo librement accessible à n’importe qui dans le monde. »

L’apprentissage nouvelle génération implique par ailleurs une concentration renouvelée sur l’apprentissage continu. Selon M. Carr, celle-ci se reflète dans la nomination d’Isabel Dunnigan au poste de vice-rectrice adjointe à l’apprentissage continu plus tôt cette année.

« On observe une évolution du milieu de travail partout dans le monde, ce qui nécessite le renouvellement d’agréments et le développement de nouvelles compétences, avance-t-il. C’est pourquoi nous nous efforçons de renforcer l’offre de cours pour les apprenants potentiels et de répondre à leurs besoins continus en matière de formation et de perfectionnement professionnels. »

Groupe directeur sur les devenirs autochtones

« Nous continuons d’accorder énormément d’importance aux devenirs autochtones, affirme Graham Carr, non seulement dans la manière dont nous recrutons et soutenons nos étudiants, mais aussi dans les liens que nous tissons avec leurs communautés respectives et dans notre réflexion interne sur les rapports entre l’autochtonicité au Canada et l’offre de cours. »

Le groupe directeur sur les devenirs autochtones assume activement son mandat, qui consiste à recommander des secteurs prioritaires où l’Université peut améliorer sa réponse aux appels à l’action formulés par la Commission de vérité et réconciliation du Canada.

Parmi les réussites du groupe figurent la création du nouveau poste de directeur principal des devenirs autochtones, le recrutement de Donna Kahérakwas Goodleaf à titre de conseillère en programmes d’études et en pédagogie autochtones du Centre d’appui à l’enseignement et à l’apprentissage, et celui de Geneviève Sioui comme première coordonnatrice de l’engagement communautaire autochtone de l’Université.

Un plan d’action préliminaire sera annoncé à la communauté cet automne afin de lancer une conversation à l’échelle du campus.

2018-2019 : coup d’œil sur l’avenir

« Alors que nous entamons la troisième année de nos vecteurs stratégiques, nous tenons à maintenir l’essor que nous avons déjà pris grâce à nos divers projets et initiatives », affirme Graham Carr.

« De plus, nous devons suivre nos principes directeurs afin d’améliorer notre position internationale, de développer de solides partenariats d’importance ainsi que d’innover dans la formation des étudiants aux cycles supérieurs, l’apprentissage expérientiel, la mobilité des étudiants et l’engagement des diplômés. »

En ce qui concerne la réputation de Concordia à l’international, M. Carr souligne que l’Université continue de réaliser de grands progrès dans plusieurs classements prestigieux.

Par exemple, Concordia figure au palmarès des 150 meilleures universités de moins de 50 ans du monde et occupe le premier rang au Canada dans cette catégorie, selon le classement des jeunes universités 2018 du Times Higher Education.

Le classement des meilleurs programmes de MBA exécutif du magazine The Economist place celui de l’École de gestion John-Molson au deuxième rang au Canada et au 64e rang dans le monde.

Concordia a gagné six places et se classe au dixième rang du palmarès 2018 du magazine Maclean’s des meilleurs établissements d’enseignement du génie. Par ailleurs, nos programmes d’études en informatique font aussi belle figure cette année : ils se hissent de trois positions et terminent onzièmes au classement des meilleures écoles d’informatique du mensuel.

La Faculté des beaux-arts se classe dans les dix premiers centiles du palmarès des meilleures écoles d’art et de design du classement mondial par sujet 2018 de QS paru plus tôt cette année.

« Concordia vit une période passionnante, conclut Graham Carr. Nous pouvons être fiers de ce que nous avons accompli jusqu’à présent dans le cadre de nos vecteurs stratégiques et nous entendons continuer sur cette lancée durant l’année à venir. »



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