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Le Festival Stop-Motion Montréal : déjà dix ans de cinéma d’animation à Concordia

Du 14 au 16 septembre, voyez 58 films de partout dans le monde
7 septembre 2018
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Par Kerry McElroy


Animortal Studio's "Chuck Steel: Night of the Trampires." | Image courtesy of Animortal Studio Animortal Studio's "Chuck Steel: Night of the Trampires." | Image courtesy of Animortal Studio

Professeur d’animation à temps partiel, Erik Goulet a réussi un véritable exploit : le festival qu’il a lancé seul il y a dix ans et financé de sa poche s’est mué en un événement d’envergure internationale.

Mais en 2009, M. Goulet était loin de penser que le Festival Stop-Motion Montréal survivrait.

« Puis, quelqu’un a dit : “On se revoit l’an prochain!” C’est la première fois où j’ai cru que ça pouvait durer », se souvient-il.

Récemment, Erik Goulet a appris que son festival annuel d’animation image par image est le premier du genre à connaître le succès dans le monde.

« Je n’en revenais pas, avoue-t-il. Personne avant moi n’avait réussi à tenir plus d’un an. »

L’animateur Tim Allen fait partie des invités de renom du Festival Stop-Motion Montréal de cette année. L’animateur Tim Allen fait partie des invités de renom du Festival Stop-Motion Montréal de cette année.

58 films de 23 pays

Depuis ses débuts, le festival a pour principal objectif de juger et de présenter le travail de réalisateurs de stop-motion d’ici et d’ailleurs. Cette année, un jury professionnel évaluera 58 films de 23 pays. Des projections devant public auront lieu tout au long du festival.

L’événement prenant de l’ampleur au cours des années, M. Goulet a commencé à inclure dans la programmation des ateliers et d’autres activités destinées au public. Cette année, de grands noms du domaine de l’animation image par image et de l’art des marionnettes — dont Tim Allen du Royaume-Uni (Frankenweenie et Corpse Bride) et Amanda Strong de Vancouver – offriront des classes de maître.

Tous les membres du personnel bénévole mentionnent l’irrépressible enthousiasme d’Erik Goulet et sa détermination à faire de Montréal une destination incontournable de la sphère de l’animation image par image.

« La passion d’Erik pour le stop-motion est plus que contagieuse, fait remarquer Shanna Segal (B. Bx-arts 2012), une ancienne élève de M. Goulet, aussi membre du comité du festival.

« Rien de tout cela n’aurait été possible sans lui. »

Une façon d’entretenir des liens avec Concordia

Ceux et celles qui font partie de l’équipe de base du festival sont tous des diplômés de Concordia qui sont tombés amoureux du stop-motion dans la classe d’Erik Goulet. Tous occupent un emploi stable en animation – dont un grand nombre dans les studios d’effets spéciaux les plus réputés de Montréal. Et pourtant, tous reviennent faire du bénévolat au festival, année après année.

« Pour beaucoup d’anciens étudiants, le festival est une façon d’entretenir des liens avec Concordia », explique Marie Valade (B. Bx-arts 2010), membre du comité et cinéaste locale.

L’événement a aussi contribué à garder cette ancienne étudiante en contact avec la communauté élargie du domaine de l’animation. Elle y a en outre appris comment financer ses propres projets.

« Dans un domaine où l’on travaille souvent en solo, c’est un enseignement très précieux », ajoute-t-elle.

« En apprenant à rédiger des demandes de subvention, j’acquiers une expérience que je peux transposer dans ma propre pratique en tant qu’artiste. Je travaille actuellement à mon premier film professionnel depuis ma sortie de l’école. »

Amanda Strong Amanda Strong

Un sentiment extraordinaire

Outre l’affluence des professionnels qui assistent aux projections, les classes de maître et les ateliers, M. Goulet est fier des efforts déployés par son équipe pour susciter l’intérêt du grand public.

Dans le cadre des activités familiales du festival, les enfants et les adolescents ont accès à des postes d’ordinateur, à des caméras et à des trépieds au moyen desquels ils peuvent créer leurs propres projets d’animation image par image.

« Voir leur regard s’illuminer quand ils découvrent ce qu’ils ont créé, cela me procure un sentiment extraordinaire », affirme-t-il.

À l’aube du 10e anniversaire du festival, toujours animé d’un optimisme sans borne, M. Goulet entend concrétiser une ambition de longue date. Au cours de la prochaine décennie, il veut faire de Montréal un joyau de la communauté internationale de l’animation image par image.

« Je veux voir plus de productions de stop-motion au cinéma et à la télévision à Montréal », conclut M. Goulet.


Le 10e Festival Stop-Motion Montréal a lieu du 14 au 16 septembre 2018 au cinéma J.-A.-DeSève de l’Université Concordia, situé dans le pavillon J.-W.-McConnell, au 1400, boulevard De Maisonneuve Ouest, à Montréal. Il est possible de se procurer des billets sur lavitrine.com.



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