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Apport de 1 850 000 $ à la recherche nouvelle génération sur les troubles du sommeil, les dépendances et les modifications de comportement

Concordia décroche de nouveaux fonds fédéraux pour des projets sur les interventions et les examens médicaux
29 mai 2018
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Par Renée Dunk


Roisin O’Connor recevra 432 225 $ des IRSC afin de concevoir un modèle culturellement spécifique de résistance à la toxicomanie à l’intention des jeunes autochtones canadiens vivant sur une réserve.  | Photo : Concordia University Roisin O’Connor recevra 432 225 $ des IRSC afin de concevoir un modèle culturellement spécifique de résistance à la toxicomanie à l’intention des jeunes autochtones canadiens vivant sur une réserve.


Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont annoncé le financement de nouveaux projets à Concordia.

Professeurs à la Faculté des arts et des sciences, Thanh Dang-Vu, Mihaela Iordanova et Roisin O’Connor ont en effet reçu la somme globale de 1 850 000 $ dans le cadre du programme de subventions Projet des IRSC.

« Privilégiant des approches vraiment innovantes en matière de soins et d’interventions, les travaux que mènent ces membres du corps professoral et leurs collaborateurs renforceront davantage la réputation d’excellence et de leadership de Concordia dans le domaine de la recherche en santé », explique Christophe Guy, vice-recteur à la recherche et aux études supérieures.
 

Le cerveau et les troubles du sommeil

Neurologue et professeur agrégé au Département des sciences de l’exercice, Thanh Dang-Vu touchera 742 050 $ pour sa recherche sur les anomalies cérébrales dans le contexte des troubles du système nerveux central associés à l’hypersomnolence. Ces atteintes neurologiques influençant la gestion des phases de sommeil et d’éveil, les personnes qui en souffrent se sentent extrêmement endormies le jour, ce qui nuit grandement à leur capacité de concentration, de travail et de socialisation.

Parmi les maux liés à l’hypersomnolence, l’étude quinquennale portera plus particulièrement sur l’hypersomnie idiopathique. Même après avoir longtemps dormi, les personnes atteintes de ce trouble du sommeil ne se sentent pas disposes.

Attaché au Centre PERFORM et au Groupe de recherche en neurobiologie comportementale, le Pr Dang-Vu est par ailleurs titulaire de la chaire de recherche de l’Université Concordia sur le sommeil, la neuro-imagerie et la santé cognitive, ainsi que directeur associé de la recherche clinique au Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (CRIUGM). Il emploie des méthodes d’imagerie cérébrale avant-gardistes afin d’identifier les zones et réseaux du cerveau que touchent les troubles susmentionnés.

Grâce à leur recherche, Thanh Dang-Vu et ses collaborateurs espèrent contribuer au développement de nouvelles techniques pour traiter les personnes souffrant de ces affections invalidantes.
 

Mettre fin à la dépendance, pour de bon

Professeure adjointe au Département de psychologie et titulaire de la chaire de recherche du Canada en neurosciences comportementales, Mihaela Iordanova aura droit à une subvention de 677 025 $ répartie sur cinq ans. Dans le cadre de ses travaux, elle se penchera sur les circuits neurologiques agissant dans la modification de comportements indésirables, en particulier la dépendance aux sucreries. Elle a pour objectif de découvrir des façons de briser – de manière permanente – ce genre d’habitude.

Avec ses collaborateurs du Groupe de recherche en neurobiologie comportementale, la Pre Iordanova tentera d’appliquer simultanément deux protocoles de modification du comportement, soit la suranticipation et l’extinction.

Pour ainsi dire, la suranticipation et l’extinction représentent deux facettes d’une même réalité. La modification d’un comportement « suranticipateur » s’appuie sur la manipulation des attentes du patient. Par contre, l’extinction se fait par la transformation – ou l’absence – de la concrétisation du résultat renforçant le comportement indésirable. S’appuyant sur ces deux paradigmes, Mihaela Iordanova cherchera à comprendre comment le cerveau parvient à modifier des modèles comportementaux, et ce, selon une démarche holistique indépendante de la tâche.

Une fois qu’ils sauront comment changer des comportements potentiellement néfastes à l’aide de ces paradigmes, la Pre Iordanova et ses collaborateurs diffuseront de nouvelles techniques visant à les atténuer.
 

La toxicomanie chez les jeunes autochtones

Enfin, les IRSC financeront à hauteur de 432 225 $ les travaux de Roisin O’Connor, professeure agrégée de psychologie et membre du Centre de recherche clinique en santé.

Sa recherche vise la conception d’un modèle culturellement spécifique de résistance à la toxicomanie à l’intention des jeunes autochtones canadiens vivant sur une réserve. Comme ses collègues Dang-Vu et Iordanova, la Pre O’Connor bénéficiera d’une subvention étalée sur cinq ans.

Avec son équipe, elle mettra en œuvre une « approche à double perspective », où les visions autochtone et occidentale serviront à cibler les facteurs susceptibles de prévenir la toxicomanie chez les jeunes autochtones.

Par ailleurs, dans le cadre de la recherche de Roisin O’Connor, une étude empirique menée dans divers établissements scolaires permettra d’évaluer des indicateurs potentiels de toxicomanie chez les adolescents, et ce, tout au long de leur secondaire.

Les résultats de l’étude seront consignés durant trois ans. Par la suite, la Pre O’Connor et ses collaborateurs les communiqueront aux membres des communautés autochtones, et ce, au moyen de méthodes de narration traditionnelles.


Création prochaine de groupes de discussion sur la recherche en santé

Les travaux relatifs à l’institut de la santé de Concordia vont bon train. Ainsi, nous déterminons les capacités de recherche de l’Université en matière de santé et nous organisons des rencontres en comité restreint. Dans les prochains mois, nous inviterons des chercheurs de Concordia – spécialistes du domaine, mais issus d’horizons disciplinaires variés – à participer à des groupes de discussion sur la définition du mandat de recherche en santé de l’Université.


Apprenez-en plus sur
les programmes de recherche et d’études de Concordia en matière de santé.

 



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