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Pour un apprentissage pratique

Les diplômés Gary Vegh et Sarah Sajedi permettent aux étudiants de se concentrer sur leurs études.
8 mai 2018
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Par Luke Quin


Plus de 20 ans après avoir fondé ERA Environmental Management Solutions, Gary Vegh, B. Sc. 1988, dipl. de 2e cycle 1992, et Sarah Sajedi, B. Sc. 1991, affirment que les opportunités dont ils ont profité lorsqu’ils étaient étudiants à Concordia leur ont permis de bâtir leur entreprise de logiciels de consultance environnementale.

Gary Vegh et Sarah Sajedi « Par expérience, nous savons tous deux à quel point il est difficile pour les jeunes de concilier travail et études. »

Aujourd’hui, les entrepreneurs ont choisi de redonner à leur alma mater. Leur récent don de 60 000 $ finance ainsi la bourse de subsistance annuelle ERA Environmental, qui appuie les étudiants débutants en sciences, en génie et en informatique. Ils commanditent également d’autres bourses afin que les étudiants bénéficient des mêmes avantages qu’ils ont eus à Concordia.

« Par expérience, nous savons tous deux à quel point il est difficile pour les jeunes de concilier travail et études », explique M. Vegh.

Les associés ont fait connaissance alors qu’ils étudiaient au premier cycle à Concordia. Une fois leurs diplômes en poche, la récession du début des années 1990 les a forcés à postuler aux États-Unis, où ils sont devenus chercheurs et consultants dans le domaine de l’environnement. À force d’aider des entreprises à soumettre des rapports environnementaux, ils ont réalisé l’énorme potentiel que recelait le marché des logiciels. Peu de temps après, le concept d’ERA Solutions s’est concrétisé.

« Le Clean Air Act américain a été modifié, ce qui signifiait que les industries devaient tenir beaucoup plus de dossiers et produire beaucoup plus de rapports, explique M. Vegh. Nous avons commencé par rédiger des demandes de permis de pollution atmosphérique avant de progresser dans l’industrie du logiciel. » 

ERA Environmental Management Solutions a connu une croissance considérable et possède deux bureaux : l’un à Saint-Laurent, au Québec, et l’autre à Bala Cynwyd, en Pennsylvanie. La jeune pousse d’autrefois compte à présent BMW, Lockheed Martin, J.B. Poindexter et d’autres entreprises multimilliardaires parmi sa clientèle grandissante. L’entreprise emploie en outre nombre de diplômés et d’étudiants coop de Concordia.

« Gary et moi avons dû parcourir bien des kilomètres afin de décrocher un emploi convenable, se rappelle Mme Sajedi. Nous espérons que les étudiants n’auront pas à faire de même; c’est pourquoi créer des emplois constitue une autre façon de redonner. Nous sommes passés d’une poignée d’employés à nos débuts à près de cent employés à temps plein, et ce, parce que nous nous concentrons sur la croissance de l’emploi. »

Bâtir un avenir meilleur

Sarah Sajedi n’ignore pas l’importance d’investir dans l’éducation des femmes en sciences. « Là d’où je viens, on n’incite pas autant les filles à obtenir un diplôme, mais ma mère m’a beaucoup encouragée plutôt que de me forcer à prendre une voie plus traditionnelle. » De nombreuses femmes de tête issues des sciences occupent ainsi des postes en gestion et en leadership au sein d’ERA.

« Nous n’aurions jamais imaginé ce que nous avons pu faire avec nos diplômes, affirme Mme Sajedi. Nous sommes ravis de ce que nous avons accompli, et encore plus d’offrir cette chance à quelqu’un d’autre. »

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