En 2015, le Pr Tittler a publié Early Modern British Painters, c. 1500–1640, un ouvrage de référence qui fait autorité. Réunissant à l’origine des données biographiques sur 2 578 peintres anglais, gallois, écossais et irlandais de l’époque moderne, cette base de données établie sur une feuille de calcul Excel se trouve dans Spectrum, la banque d’archivage publique gérée par la Bibliothèque de l’Université Concordia. Deux nouvelles éditions du document ont paru depuis. La plus récente date de février 2017 et contient plus de 2 600 entrées.
Robert Tittler a en outre fait d’importants apports à l’étude de l’art et de l’architecture britanniques de l’ère moderne, travaillant parfois en collaboration avec la National Portrait Gallery du Royaume-Uni.
« C’est un insigne honneur qui rejaillit sur le Département d’histoire et l’Université Concordia », commente le professeur d’histoire Norman Ingram.
« Depuis qu’il a pris sa retraite, Robert Tittler a publié deux livres, 21 articles et essais scientifiques, de même que la troisième édition d’un ouvrage antérieur. Et c’est sans compter les huit livres qu’il avait écrits auparavant. »
Norman Ingram souligne par ailleurs que Robert Tittler est sur le point de faire paraître un nouveau livre, et qu’en 2007, il s’est vu présenter un Festschrift, c’est-à-dire un recueil d’articles publié en l’honneur d’un érudit.
« Cet hommage me fait chaud au cœur, déclare Robert Tittler. Il est très gratifiant de savoir que les éminents historiens qui m’ont désigné et appuyé, et la Société royale du Canada elle-même, reconnaissent l’importance de mon champ de spécialité – l’histoire britannique – ainsi que mon apport à ce domaine, et ce, à un moment où celui-ci est souvent relégué au second plan.
« Je suis particulièrement honoré que ma candidature ait été proposée par Daniel Woolf, professeur d’histoire et vice-chancelier de l’Université Queen’s, et soutenue par d’autres éminents érudits des universités Yale, de Cambridge, de Toronto et Dalhousie. »
Immersion totale dans la culture du cirque
Comment les cirques canadiens — et plus spécifiquement les productions québécoises — réinventent-ils les revues à grand spectacle et les représentations sous chapiteau?
Tel est le principal sujet des recherches que mène Louis Patrick Leroux, professeur aux départements d’études anglaises et françaises de la Faculté des arts et des sciences.