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Deux autres professeurs de l’Université Concordia reçus à la Société royale du Canada

Robert Tittler et Louis Patrick Leroux honorés pour leurs travaux d’érudition
13 septembre 2017
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Par Renée Dunk


Louis Patrick Leroux examine comment le Québec a redéfini le cirque contemporain au fil des 30 dernières années. Leroux examine comment le Québec a redéfini le cirque contemporain au fil des 30 dernières années.


Deux professeurs de Concordia ont été élus membres de la Société royale du Canada.

Le 24 novembre prochain, Robert Tittler, professeur émérite distingué au Département d’histoire, entrera à l’Académie des arts, des lettres et des sciences humaines. Quant à Louis Patrick Leroux, professeur aux départements d’études anglaises et françaises, il se joindra au Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science.

« Lorsqu’un organisme prééminent comme la Société Royale du Canada reconnaît l’excellence de votre travail, c’est extrêmement gratifiant », affirme le vice-recteur à la recherche et aux études supérieures, Christophe Guy.

« Année après année, des chercheurs de Concordia sont élus à la Société, ce qui témoigne du rôle de chef de file que joue notre établissement dans la création de savoir en arts, en lettres et sciences humaines de même qu’en sciences naturelles et sociales », ajoute-t-il.

« C’est un gage de l’apport très significatif des membres de la communauté de Concordia à la société. »

L’Université est également commanditaire institutionnel du Collège, ce qui dénote son engagement envers les chercheurs et chercheuses de la nouvelle génération.


Cataloguer l’art de l’âge d’or britannique

Durant ses 35 ans de carrière universitaire au Loyola College et à Concordia – puis les 12 ans qui ont suivi son départ de l’enseignement à temps plein – le professeur d’histoire Robert Tittler a étudié l’époque du règne des Tudors et de celui d’Elizabeth Ire. La période marquée par la Renaissance anglaise, William Shakespeare et la Réforme anglaise est souvent appelée l’âge d’or de l’histoire britannique.

En 2015, le Pr Tittler a publié Early Modern British Painters, c. 1500–1640, un ouvrage de référence qui fait autorité. Réunissant à l’origine des données biographiques sur 2 578 peintres anglais, gallois, écossais et irlandais de l’époque moderne, cette base de données établie sur une feuille de calcul Excel se trouve dans Spectrum, la banque d’archivage publique gérée par la Bibliothèque de l’Université Concordia. Deux nouvelles éditions du document ont paru depuis. La plus récente date de février 2017 et contient plus de 2 600 entrées.

Robert Tittler a en outre fait d’importants apports à l’étude de l’art et de l’architecture britanniques de l’ère moderne, travaillant parfois en collaboration avec la National Portrait Gallery du Royaume-Uni.

« C’est un insigne honneur qui rejaillit sur le Département d’histoire et l’Université Concordia », commente le professeur d’histoire Norman Ingram.

« Depuis qu’il a pris sa retraite, Robert Tittler a publié deux livres, 21 articles et essais scientifiques, de même que la troisième édition d’un ouvrage antérieur. Et c’est sans compter les huit livres qu’il avait écrits auparavant. »

Norman Ingram souligne par ailleurs que Robert Tittler est sur le point de faire paraître un nouveau livre, et qu’en 2007, il s’est vu présenter un Festschrift, c’est-à-dire un recueil d’articles publié en l’honneur d’un érudit.

« Cet hommage me fait chaud au cœur, déclare Robert Tittler. Il est très gratifiant de savoir que les éminents historiens qui m’ont désigné et appuyé, et la Société royale du Canada elle-même, reconnaissent l’importance de mon champ de spécialité – l’histoire britannique – ainsi que mon apport à ce domaine, et ce, à un moment où celui-ci est souvent relégué au second plan.

« Je suis particulièrement honoré que ma candidature ait été proposée par Daniel Woolf, professeur d’histoire et vice-chancelier de l’Université Queen’s, et soutenue par d’autres éminents érudits des universités Yale, de Cambridge, de Toronto et Dalhousie. »


Immersion totale dans la culture du cirque

Comment les cirques canadiens — et plus spécifiquement les productions québécoises — réinventent-ils les revues à grand spectacle et les représentations sous chapiteau?

Tel est le principal sujet des recherches que mène Louis Patrick Leroux, professeur aux départements d’études anglaises et françaises de la Faculté des arts et des sciences.

« Cette reconnaissance me touche profondément, indique-t-il. Elle apporte une visibilité formidable à l’Université Concordia et à la discipline émergente de l’étude du cirque. »

« Ce collège interdisciplinaire réunit des chercheurs, des artistes et des scientifiques de tout le pays dont les travaux ont un effet transformateur sur les différents domaines du savoir. »

Dramaturge, metteur en scène et érudit, Louis Patrick Leroux a passé une bonne partie de sa carrière en recherche à étudier le processus créatif au théâtre. Il s’est aussi intéressé au discours que le Québec a élaboré sur sa créativité et son savoir-faire dans les arts de la scène.

Il a observé l’émergence des revues à grand spectacle misant sur des acrobaties et des performances d’exception, une trame narrative théâtrale et une facture de grand art, aspects qui plaisent à un vaste public. Ce travail l’a amené à examiner de près les productions du Cirque du Soleil et des 7 doigts de la main.

Grâce à sa collaboration continue avec la chaire de recherche industrielle en arts du cirque de l’École nationale de cirque de Montréal, le Pr Leroux a pu étudier le cirque sous de nouveaux angles – son processus créatif, son histoire négligée et, plus récemment, son impact positif sur la kinésiculture, la créativité et la résilience des enfants qui pratiquent cet art.

Tous ces projets de recherche comptent sur la participation d’étudiants des cycles supérieurs et attirent des étudiants étrangers à Concordia.


Apprenez-en plus sur les
travaux récents de Robert Tittler et les recherches de Louis Patrick Leroux sur le cirque québécois contemporain.

 



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