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Des stratégies pour une planète plus forte

À l’institut interdisciplinaire estival de l’Université Concordia, étudiants et chargés de cours ont imaginé ensemble une vision plus inclusive de l’avenir
22 juin 2017
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Par Daniel Bartlett


Comment caractériser la durabilité et la résilience? Quelles politiques peuvent aider l’humanité à atteindre ces objectifs?

Du 29 mai au 2 juin derniers, dans le cadre de l’institut interdisciplinaire estival de l’Université Concordia, dix-sept étudiantes et étudiants à la maîtrise et au doctorat se sont réunis pour explorer des enjeux entourant l’avenir de la durabilité.

Ce séminaire intensif d’une semaine donnant droit à trois crédits était piloté par huit chargés de cours invités de Concordia et d’autres universités nord-américaines.

Audra Mitchell, titulaire d’une chaire en éthique et gouvernance mondiales du Centre for International Governance Innovation (CIGI), à la Balsillie School of International Affairs, a saisi l’occasion qui lui était donnée de diriger une séance sur la biopluralité.

« Quand il s’agit de repousser les frontières et de mener des travaux intéressants et innovants, Concordia jouit d’une excellente réputation », affirme Mme Mitchell, qui est aussi professeure agrégée à l’Université Wilfrid-Laurier.

L’éthique autochtone : source de solutions durables

Experte sur les questions qui chevauchent l’éthique mondiale, la philosophie et l’anthropologie, Mme Mitchell s’intéresse de plus en plus aux systèmes pluriels de savoir autochtone.

Dans le cadre de son intervention, elle a mis les étudiants au défi de trouver des façons de changer les conventions en matière de biodiversité afin de mieux refléter les savoirs autochtones et non occidentaux.

« Dans la tradition anishinaabe, les animaux disparaissent parce qu’un protocole n’a pas été respecté. Selon la science occidentale, cependant, l’extinction est considérée comme une conséquence malheureuse et inattendue d’une activité humaine bénéfique. »

Changements climatiques et consommation d’énergie

Directeur adjoint de la School of Earth, Society and Environment, à l’Université de l’Illinois, Jonathan Tomkin faisait également partie des chargés de cours invités à l’institut interdisciplinaire estival. La portion du cours qui lui était réservée portait sur différents scénarios d’avenir en matière d’énergie.

« Le climat change, mais nous ne savons pas au juste quelle sera l’ampleur de ce changement d’ici la fin du siècle », explique M. Tomkin.

« Cela dépend fortement des choix que nous faisons en matière de consommation d’énergie, et dans quelle mesure le système climatique est sensible au dioxyde de carbone. »

Dans le cadre de sa séance, il a proposé aux étudiants un exercice de planification de scénarios afin de souligner l’importance des mesures et de la quantification quand il s’agit de faire de meilleurs choix énergétiques.

L’amélioration des communautés : une priorité

Sarah Burch est titulaire de la chaire de recherche du Canada sur la gouvernance de la durabilité et l’innovation, au Département de géographie et de gestion de l’environnement de l’Université de Waterloo. Son intervention portait sur la gouvernance de la durabilité.

Mme Burch a constaté qu’il s’agissait d’un nouveau domaine pour la plupart des étudiantes et étudiants présents. Elle a toutefois été vivement impressionnée par le degré d’engagement des participants.

« Ils se sont exprimés avec enthousiasme tout en étant respectueux et résolus à tenir une conversation complexe sur la durabilité, ce qui est très encourageant. »

Elle espère que l’institut estival continuera de motiver les étudiants et les amènera à développer une vision positive de l’avenir, libérée des entraves de la peur et de l’inaction.

« Les possibilités sont nombreuses pour les participants qui souhaitent apporter des solutions créatives à la table et élaborer une vision beaucoup plus inclusive de l’avenir. »

Quelques membres de la communauté de Concordia ont également collaboré à la direction de l’institut interdisciplinaire estival, soit les professeurs Carmela Cucuzzella, Govind Gopakumar, Ketra Schmitt et Peter Stoett, ainsi que la chargée de recherche associée Sandy Lamalle.

Professeure agrégée au Centre Génie et société, Mme Schmitt a fait porter son intervention sur la modélisation des systèmes durables.

« Depuis toujours, je m’intéresse aux liens entre les gens, leur environnement, les sciences et les politiques », indique-t-elle.

« Quand on donne aux étudiants l’occasion de tisser des liens et de collaborer avec des gens de diverses disciplines, ils peuvent élaborer des solutions innovantes aux problèmes les plus complexes. »

Renseignez-vous sur les initiatives en matière de durabilité à Concordia.

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