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« Donner suite à la Commission de vérité et réconciliation est une priorité pour Concordia. »

Elizabeth Fast et Charmaine Lyn sont nommées conseillères spéciales sur les devenirs autochtones auprès du vice-recteur exécutif de Concordia
2 novembre 2016
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Par J. Latimer


Elizabeth Fast, Graham Carr et Charmaine Lyn. Elizabeth Fast, Graham Carr et Charmaine Lyn.


Ce trimestre, Elizabeth Fast et Charmaine Lyn sont impatientes de découvrir les expériences que vivent les étudiants, professeurs et employés autochtones de l’Université – et ce n’est là que le début de leur collaboration.

Tout juste nommées conseillères spéciales sur les devenirs autochtones auprès du vice-recteur exécutif aux affaires académiques, les deux femmes ont reçu le mandat de diriger l’élaboration de mesures pour répondre aux appels à l’action formulés par la Commission de vérité et réconciliation. D’une durée de trois ans, leur mission prendra fin en juin 2019.

« Concordia est bien placée pour tenir un rôle de chef de file en la matière, souligne le recteur Alan Shepard. En effet, nous avons déjà le réflexe de mettre de l’avant les possibilités de l’apprentissage collaboratif, et notre établissement accueille une vaste cohorte d’étudiants et de chercheurs autochtones – peut-être la plus nombreuse au Québec. Elle représente toute la diversité des communautés des Premières Nations dans la province et en Amérique du Nord. »

Graham Carr, vice-recteur exécutif aux affaires académiques, abonde dans le même sens.

« Donner suite à la Commission de vérité et réconciliation est une priorité pour Concordia, déclare-t-il. Afin de joindre le geste à la parole, nous avons décidé de nommer des personnes qui saisissent les enjeux de cet important mandat et sont déterminées à induire un changement favorable par la collaboration, puis de leur donner les moyens de faire réellement avancer les choses. »


Une université accessible et rassembleuse

Avant leur nomination, Elizabeth Fast et Charmaine Lyn ont accompagné Graham Carr à l’occasion de son premier déplacement à titre de vice-recteur exécutif pour assister au 2e forum annuel pour la réconciliation qui s’est tenu à Edmonton à la fin septembre.

La délégation de Concordia s’est jointe aux représentants de 58 universités et collèges réunis pour participer à deux jours de réflexion intensive.

À cette occasion, des membres des Premières nations, des Métis et des Inuit – leaders, érudits ainsi que survivants de pensionnats et membres de leur famille –, de même que des spécialistes dont les recherches présentent un intérêt pour ces peuples, ont raconté leurs expériences et parlé de leurs travaux, notamment en ce qui a trait aux réalités de l’enseignement.

« Nous sommes revenus de ce forum plus déterminés que jamais à œuvrer pour la réconciliation, affirme Charmaine Lyn, directrice principale du Bureau de l’engagement communautaire.

Celle-ci s’est vu confier la responsabilité de cultiver des partenariats entre la collectivité et l’Université ainsi que de soutenir et de promouvoir une érudition, des recherches et un enseignement ancrés dans cette collectivité.

« Pour moi, qui m’identifie à un groupe racialisé et appartient dans ma famille à la première génération ayant fait des études universitaires, il est essentiel que notre établissement soit accessible et rassembleur. L’université a changé le cours de ma vie et m’a offert des possibilités que je n’aurais pas eues autrement. »


Importance d’un leadership autochtone

Son homologue, Elizabeth Fast, qui est professeure adjointe en sciences humaines appliquées à la Faculté des arts et des sciences, a des origines métisses et mennonites.

« Il s’agit d’une initiative cruciale pour l’Université, tout comme pour moi personnellement, commente-t-elle. Et mon ascendance constitue un atout. Le cabinet du vice-recteur exécutif reconnaît l’importance d’un leadership autochtone dans ce type de projet. »

Les deux conseillères spéciales formeront un groupe directeur pour la vérité et la réconciliation qui sera petit, mais souple. Elles mettront également sur pied des groupes de travail sur des sujets précis, par exemple l’aide à la recherche ou aux étudiants.

« Le groupe sera surtout voire entièrement composé d’Autochtones », insiste Elizabeth Fast.

Les deux conseillères spéciales lanceront bientôt sur le site Concordia.ca un carrefour autochtone qui leur servira de principal portail de communication.

Toutes deux jugent essentiel d’amorcer leur travail en acquérant une compréhension approfondie des expériences vécues par les membres autochtones de la communauté universitaire de Concordia. Pour elles, ce savoir est un préalable à la création d’un milieu plus accueillant et enrichissant.

« En guise de première étape, nous lançons une invitation ouverte à tous les Autochtones de la communauté universitaire – étudiants et étudiantes, membres du corps professoral et membres du personnel », annonce Charmaine Lyn.

« Nous voulons entendre les points de vue de chacun. En effet, nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres dans le cadre de cette démarche qui vise à examiner les liens qui nous unissent, à les rebâtir et à les approfondir. Nous nous intéressons aux idées de tous les membres de la communauté universitaire de Concordia, mais tenons d’abord et avant tout à échanger avec les étudiantes et étudiants autochtones. »

Par ailleurs, comme le souligne Elizabeth Fast, « les apprenants allochtones peuvent tirer parti de l’adoption en classe de certains aspects de la pédagogie autochtone, comme les cercles de discussion, la participation de membres et d’aînés des communautés, la valorisation du mode d’apprentissage oral et un moins grand recours aux évaluations écrites ».


Écrivez aux conseillères spéciales sur les devenirs autochtones auprès du vice-recteur exécutif aux affaires académiques à l’adresse indigenous.directions@concordia.ca.

Pour en savoir davantage, lisez le rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada.

 



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