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Dernières nouvelles sur les réductions de subventions de fonctionnement
Depuis mon dernier communiqué au sujet du Sommet sur l’enseignement supérieur organisé par le gouvernement du Québec, d’importants changements ont été annoncés quant au calendrier des réductions de subventions de fonctionnement accordées aux universités pour 2013 2014.
En effet, le gouvernement et la CREPUQ, qui représente les 19 universités québécoises, sont parvenus à une entente de principe. Celle-ci vise à étaler les réductions de subventions de fonctionnement prévues pour 2013 2014 sur plusieurs années, plutôt que de les appliquer intégralement en 2013 2014.
Les dirigeants universitaires examinent actuellement cette proposition et répondront au gouvernement dans les plus brefs délais. Chaque université doit évaluer l’impact de la proposition sur son fonctionnement et sa planification budgétaire, ce que Concordia fera dans les prochains jours. Nous vous tiendrons au courant de nos avancées à ce sujet.
Bien que cette nouvelle soit prometteuse, le réseau universitaire doit toujours absorber une réduction de subventions de fonctionnement totalisant 124 millions de dollars pour 2012 2013. À Concordia, cela représente 13,2 millions de dollars et se traduira par un déficit budgétaire pour l’exercice se terminant le 30 avril 2013.
Pour satisfaire aux conditions du gouvernement, nous devons toujours mettre en œuvre des réductions de coûts dans toute l’Université, pour l’exercice financier en cours et ceux qui suivront, afin de réduire et d’éliminer notre déficit, qui, en vertu d’une directive du gouvernement, ne doit pas dépasser 6,6 millions de dollars pour 2012-2013. Même s’il semble que les répercussions des compressions imposées aux universités québécoises pour 2013-2014 (soit 124 millions de dollars additionnels) s’étaleront sur un certain nombre d’années, il s’agit tout de même de coupes, et celles-ci auront un impact sur Concordia ainsi que sur tous les établissements d’enseignement supérieur.
Comme toutes les universités, Concordia doit équilibrer ses recettes et des coûts de plus en plus élevés dans des secteurs clés, notamment les salaires, les avantages sociaux et les pensions de retraite. Nous devons rigoureusement gérer ces dépenses ainsi que la réduction du financement public et déployer des efforts concertés pour éliminer notre déficit.
Même si nous accueillons favorablement l’indexation annoncée des droits de scolarité, ce soulagement ne représente qu’une augmentation de nos recettes équivalant à moins d’un pour cent de notre budget de fonctionnement annuel.
Je tiens à remercier notre communauté pour son appui alors que nous nous appliquons à gérer ces enjeux.
Le recteur,
Alan Shepard