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Communiqué de presse

Fonds de recherche de 2 800 000 $ octroyés à l’Université Concordia

Des professeurs utiliseront ce financement pour combattre un champignon pathogène et moderniser les aéronefs

Montréal, le 14 novembre 2013 – Grâce à de nouveaux fonds accordés par le gouvernement fédéral, deux professeurs de l’Université Concordia pourraient bientôt écologiser l’industrie aérospatiale et améliorer le traitement des infections fongiques.

CRC-vgChristian Moreau (gauche) & Malcolm Whiteway (droite)

L’honorable Greg Rickford, ministre d’État (Sciences et Technologie), a annoncé aujourd’hui que Christian Moreau et Malcolm Whiteway se sont chacun vu confier une chaire de recherche du Canada de niveau 1, sur la recommandation d’un comité international de chercheurs. Au total, les fonds de recherche consentis à l’Université Concordia s’élèvent donc à 2 800 000 dollars. Pour chaque chaire, l’Université recevra annuellement 200 000 $, et ce, pendant sept ans.

« Le gouvernement du Canada demeure résolu à recruter et à garder au pays les meilleurs chercheurs du monde, à créer des emplois et à renforcer l’économie du Canada, affirme M. Rickford. Par l’intermédiaire de programmes tels que celui des chaires de recherche du Canada, le gouvernement fédéral appuie des travaux de recherche novateurs des universités canadiennes et favorise l’innovation en aidant les chercheurs à mettre en marché leurs idées de façon à en faire profiter les Canadiens et à améliorer leur qualité de vie. »

Pour sa part, Christian Moreau, professeur au Département de génie mécanique et industriel de Concordia, emploiera ce financement pour élaborer de nouvelles solutions de revêtement et de surfaces fonctionnelles susceptibles d’améliorer l’efficacité énergétique. Cette avancée technologique trouvera des applications dans l’aérospatiale, l’automobile et d’autres secteurs industriels.

« Dans les turboréacteurs des aéronefs, le flux des gaz de combustion chauds risque d’endommager les composantes internes si leurs surfaces ne sont pas correctement protégées au moyen d’un revêtement isolant, explique le Pr Moreau. Ma recherche vise à mettre au point un nouveau type de revêtement qui aidera à améliorer l’efficience énergétique, à réduire l’émission de gaz à effet de serre et à prolonger la durée de vie des composantes. »

Quant à Malcolm Whiteway, professeur au Département de biologie de l’Université Concordia, les fonds de la chaire de recherche du Canada lui permettront d’utiliser des outils génomiques pour étudier le pathogène fongique Candida albicans. Ce champignon d’origine naturelle peut causer des infections buccales et génitales désagréables et constituer un grave danger pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli, par exemple celles qui souffrent du sida ou qui subissent une chimiothérapie ou une greffe d’organe ou de moelle osseuse.

« Les infections du courant sanguin liées à C. albicans sont souvent fatales, explique le Pr Whiteway. Puisque les cellules de ce champignon ont un fonctionnement très semblable à celui des cellules humaines, les antibiotiques capables de traiter très efficacement les infections bactériennes n’agissent pas contre lui, et les médicaments antifongiques actuels peuvent avoir de graves effets secondaires. Ma recherche mènera à la conception d’une nouvelle génération de médicaments antifongiques dont les effets secondaires sur l’hôte humain seront minimes. »

Alan Shepard, recteur de l’Université Concordia, souligne que « ce financement constitue une importante reconnaissance de la qualité des travaux menés ici, dans notre établissement. Grâce à l’appui du Programme des chaires de recherche du Canada, ces nouvelles recherches donneront lieu à des percées dans les domaines du transport et de la médecine. »

Le Programme des chaires de recherche du Canada s’inscrit dans une stratégie nationale visant à faire du Canada un chef de file mondial en matière de recherche et de développement. Les titulaires de ces chaires s’efforcent d’atteindre l’excellence en génie, en sciences naturelles, en sciences de la santé, en lettres et sciences humaines ainsi qu’en sciences sociales. Ces chercheurs contribuent à l’avancement de nos connaissances, améliorent notre qualité de vie et renforcent la compétitivité internationale du Canada. En outre, ils aident à former la prochaine génération de travailleurs hautement qualifiés en assurant la supervision d’étudiants, en enseignant et en coordonnant les travaux d’autres chercheurs.


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