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Chedly Belkhodja, Ph.D.

Dr. Chedly Belkhodja

Codirecteur de QUESCREN et Professeur, École des affaires publiques et communautaires, Université Concordia

septembre 2019

Rôle au sein de QUESCREN

Mon rôle a consisté à aider QUESCREN à grandir au sein de l’Université Concordia.

Quand en êtes-vous venu à vous impliquer dans QUESCREN ?

Je participe à QUESCREN depuis 2014.

Objet des recherches

Je possède une vaste expérience en recherche sur les questions relatives aux minorités, mais à l’extérieur du Québec, car j’ai grandi à Moncton, au Nouveau-Brunswick, et mon poste précédent était à l’Université de Moncton. J’ai travaillé sur la migration des communautés francophones en situation minoritaire hors Québec, et actuellement, mes recherches portent surtout sur l’immigration dans les villes de petite et de moyenne taille au Canada et au Québec. Je viens d’analyser la situation des réfugiés syriens et ce que certaines villes comme Moncton, Sherbrooke et Granby ont fait lorsqu’elles les ont accueillis en 2016. J’ai également effectué des travaux sur les étudiants étrangers qui fréquentent de petites universités au Québec, au Nouveau-Brunswick et ailleurs. J’ai donc surtout abordé des questions ayant trait à la régionalisation et analysé l’immigration du point de vue des différents flux migratoires comme ceux des étudiants étrangers et des migrants hautement qualifiés.

Je viens de recevoir une subvention Savoir du CRSH pour des recherches sur les immigrants français qui viennent au Canada, et pas seulement au Québec. Je souhaite examiner ce qui se passe dans les communautés francophones hors Québec, par exemple au Manitoba, au Yukon et en Colombie-Britannique, et nous ferons des études de cas sur le sujet.

À vos yeux, en quoi consiste la vitalité des communautés ?

J’envisage la vitalité des communautés de façon holistique. Pour moi, il s’agit de l’impression de « santé » qui se dégage d’une communauté et s’accompagne du dynamisme qu’apportent la culture, les arts, la diversité et l’ouverture à différentes expériences et à différentes personnes. Je pense qu’une grande partie de la communauté acadienne du Nouveau-Brunswick ainsi que des communautés d’autres provinces ont su protéger leur langue et leur culture, mais elles doivent affronter de nombreux défis.

Quelle est une des activités les plus mémorables auxquelles vous avez pris part avec QUESCREN ?

Pour moi, c’est peut-être la participation aux activités du congrès annuel de l’Acfas (Association francophone pour le savoir), car celle-ci est très francophone, et QUESCREN a organisé de nombreux colloques dans le cadre de ses congrès. Ces activités ont été importantes pour montrer la réalité de la communauté et m’ont permis de faire connaissance avec d’autres chercheurs. Ce qui est passionnant avec QUESCREN, c’est de bâtir une communauté de chercheurs du Québec et d’ailleurs.

Qu’est-ce qui vous a particulièrement impressionné durant vos recherches ou votre travail au sein de QUESCREN ?

Lorsque j’analysais le Québec de l’extérieur, je pensais que les communautés d’expression anglaise étaient surtout installées à Montréal, dans une certaine partie de la ville, et représentaient le pouvoir. Et elles détiennent encore du pouvoir, du point de vue économique. Cependant, depuis que je travaille avec QUESCREN, j’ai réalisé qu’il existe une grande diversité au sein des communautés anglophones, lorsque nous allons à l’Université Bishop’s, aux Cantons-de-l’Est par exemple. En outre, j’ai beaucoup appris des communautés anglophones de plus petite taille comme celles de Gaspésie qui sont éloignées et isolées. M’impliquer dans QUESCREN m’a donné la 

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